Surtout décrite chez l'enfant, chez lequel elle peut provoquer des troubles importants.
Des théoriciens tel Paul Tillich et des psychanalystes comme Sigmund Freud ont décrit ce genre d’anxiété comme le « traumatisme du non-être ». L'être humain arrive à un moment dans sa vie, où il se rend compte qu’il existe la possibilité de cesser d’exister (mourir). Il développe ensuite de l'anxiété envers la réalité et l’existence. D’après Tillich et Freud, la religion devient donc un mécanisme important pour faire face à ce type d’anxiété, puisque bien des religions définissent la mort comme une continuité éternelle et divine de la vie sur terre en opposition à la fin complète de l’existence.
Selon Viktor Frankl, auteur du livre Man’s Search for Meaning (en anglais), l’instinct le plus bas de l'être humain en face d'un danger mortel est de rechercher un sens de la vie pour combattre ce «traumatisme du non-être» à l’approche de la mort, lorsque la tentation d’y succomber (même par le suicide) est très forte.
L’anxiété due aux examens peut se manifester comme une sensation de malaise, d’appréhension ou de peur chez des étudiants qui craignent d’échouer à un examen.
Existe à divers degrés chez beaucoup de personnes. On peut y placer le trac des artistes en représentation. Quand elle consiste en une peur persistante et intense d'une ou de plusieurs situations sociales ou de performance qui peuvent exposer la personne à l'observation attentive d'autrui, on parle de phobie sociale, mais ce n’est pas une phobie dans son sens traditionnel.
Certains chercheurs suggèrent qu’on peut améliorer la qualité de la vie des patients du cancer en prenant en charge leur anxiété. Cette forme de traitement comprend généralement de l’aide psychosociale, des techniques de détente ou bien l’utilisation des benzodiazépines.