Membre correspondant à l'Académie impériale de médecine de France et de la Société de Pharmacie de Paris
Membre de la Société d'agriculture de l'Hérault et de la Société Linné du département du Maine-et-Loire
Médaille d'or de la Société industrielle de Mulhouse pour la découverte d'un procédé de fabrication industrielle à bon marché de l'aniline et de plusieurs couleurs dérivées de cette substance
Médaille d'argent du Comité de recherches historiques et des sociétés savantes pour des ouvrages sur la production du vin
Professeur de chimie biologique et doyen de la Faculté catholique de Médecine et de pharmacie de Lille
« Dans un article paru le 7 août 1904 intitulé "A l'éternelle gloire de l'immortel Pasteur", le Docteur Boucher écrivit : "Le professeur Antoine Béchamp raconte comment Pasteur avait plagié Davaine et admis comme lui que la bactéridie était la cause de la maladie charbonneuse et qu'elle vient du dehors dans le sang de l'animal. Avant ce plagiat, Pasteur avait nié qu'une véritable maladie parasitaire (dont Béchamp avait caractérisé le parasite) le fût, en niant même que le parasite fût vivant et assurant que la maladie était constitutionnelle comme la tuberculose, laquelle est une maladie physiologique, non parasitaire. Antoine Béchamp nous explique comment Pasteur, en 1876, plus de 20 ans après Davaine, avait fait de la maladie charbonneuse et de toutes les maladies physiologiques, des maladies parasitaires dont le germe du parasite est dans l'air depuis l'origine des choses. Et cela, après avoir plagié la théorie microzymienne, sans grand succès. Antoine Béchamp avait depuis longtemps déjà démontré en accord avec son assistant Estor, que les vibrionniens, en règle générale, et plus spécifiquement les bactéries, sont le résultat du développement des microzymas normaux de tous les tissus et humeurs des corps vivants et que ce développement était naturel dans l'état pathologique. Or Pasteur, comme membre d'une commission académique chargée de vérifier que sous les pansements ouatés le pus est exempt de bactéries, assura que c'était vrai. L'éminent chirurgien Gosselin, rapporteur de cette commission, prouva que c'était faux. Pasteur répliqua à sa façon dans une note qui est aux comptes rendus de l'Académie des Sciences en comparant un membre blessé à un membre cassé. Pasteur fut dans l'obligation de se rendre mais en taisant les microzymas et en attribuant leur apparition et celle des bactéries aux germes de l'air dans les pus chirurgicaux. Tout le monde était convaincu qu'il n'y a pas de pus sans bactéries et quelque chose de vivant. Sédillot, le chirurgien de l'Académie des Sciences déclara sans réfléchir : C'est donc un microbe qui rend le pus dangereux. Pasteur, comme sur une proie se jeta sur ce mot, le trouvant sans doute suffisamment vague. On devine pourquoi. Ce mot servit ensuite à désigner les microzymas et les bactéries nés des germes de l'air dans le pus chirurgical ».
« Rien n’est la proie de la mort, tout est la proie de la vie » Antoine Béchamp.
« Le ‘Microbisme’ est une doctrine fataliste monstrueuse qui suppose qu'à l'origine des choses, Dieu aurait créé les germes des microbes destinés à nous rendre malades. » Antoine Béchamp.
« On ne peut avoir que des idées inspirées ou communiquées, et c’est en travaillant sur les unes et sur les autres que les idées nouvelles sont conçues. C’est pourquoi un chercheur sincère doit mentionner les idées de ceux qui l’ont précédé dans la carrière, parce que ceux-ci, grands ou petits, ont dû faire effort, c’est là leur mérite, pour apporter leur part de vérité dans le monde. Je ne puis concevoir un titre supérieur à celui du droit à une telle propriété, car c’est ceci qui constitue notre personnalité et souvent notre génie, s’il est vrai que cette sublime prérogative, ce rare privilège, n’est rien qu’une longue patience, ou, pour être plus exact, un travail de persévérance, fécondé par l’étincelle que Dieu a mise en nous ; ce droit n’en doit être que plus respecté, car il est de la nature des seules richesses, de la seule propriété dont nous pouvons être prodigues sans nous appauvrir nous-mêmes ; que dis-je, c’est en dépensant ainsi que nous nous enrichissons nous-mêmes de plus en plus. » (Antoine Béchamp)
« Béchamp avait raison, le microbe n'est rien, le terrain est tout » aurait dit Pasteur durant les derniers jours de sa vie. Il aurait même ajouté : " C'est Claude qui a raison », en parlant de Claude Bernard " . » (Pour en finir avec Pasteur, Dr Eric Ancelet Ed. Marco Pietteur ISBN 2-87211-025-9)
« L'analyse comparée des textes aujourd'hui disponibles, y compris de la Correspondance des deux auteurs (NDLR : Antoine Béchamp et Louis Pasteur), nous conduit, concernant l'étiologie de ces maladies, à pencher vers une interprétation reconnaissant aux idées et aux théories de Béchamp la priorité sur celles de Pasteur. Notamment, l'analyse de la correspondance de Béchamp, significative et fructueuse, révèle l'image d'un savant occupé en permanence à se défendre des accusations de ses détracteurs, et en particulier des attaques répétées de Pasteur. De nombreuses lettres témoignent de sa volonté explicite de revendiquer pour lui-même l'attribution des découvertes relatives à l'étiologie des maladies des vers à soie (...). Les prétentions de Pasteur, qui avait complètement méconnu la vraie nature du corpuscule vibrant, semblent insoutenables à présent qu'il s'agit d'établir la paternité des théories relatives à la cause et au signe pathognomonique de la "maladie microzymateuse", la flacherie. » (Antonio Cadeddu).