André Thevet - Définition

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Bibliographie

Sources imprimées

  • Cosmographie de Levant (1554).
  • Les Singularitez de la France antarctique, autrement nommée Amérique, et de plusieurs terres et isles découvertes de nostre tems (1557).
  • édition établie par Frank Lestringant, Le Brésil d’André Thevet. Les singularités de la France Antarctique (1557), Editions Chandeigne, 1997 
  • La cosmographie universelle d'André Thevet, illustrée de diverses figures des choses plus remarquables veuës par l'auteur (2 volumes, 1575).
  • Les vrais pourtraits et vies des hommes illustres grecz, latins et payens, recueilliz de leurs tableaux, livres, médalles antiques et modernes (9 volumes, 1584)
  • Giulia Bogliolo Bruna, introduzione, traduzione e note delle Singolarità della Francia Antarctica di André Thevet (prefazione Frank Lestringant), Reggio Emilia, Diabasis, 247 p., 1997.

Travaux historiques

  • Frank Lestringant, Sous la leçon des vents : le monde d’André Thevet, cosmographe de la Renaissance, Presse universitaire de Paris-Sorbonne, 2003 .Google livres
  • Frank Lestringant, L’atelier du cosmographe ou l’image du monde à la Renaissance, Albin Michel, 1991 
  • Frank Lestringant, « L'Histoire d'André Thevet, de deux voyages par luy faits dans les Indes Australes et Occidentales (circa 1588) », Colloque International "Voyageurs et images du Brésil", MSH-Paris, le 10 décembre 2003, Table 2 — Les récits de conquête et de colonisation.

Littérature

  • Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, Gallimard, 2001.

Thevet et Thevetia

Ahouaï (Singularité chap 36)

Dans Singularités, chapitre 36, Thevet décrit précisément « un arbre nommé en leur langue ahouai, portant fruit vénéneux et mortel…Cet arbre est quasi semblable en hauteur à nos poirier. Il a la feuille de trois ou quatre doigts de longueur et deux de largeur, verdoyante toute l’année. Elle a l’écorce blanchâtre. Quand on en coupe branche, elle rend un certain suc blanc, quasi comme lait. L’arbre coupé rend une odeur merveilleusement puante. » Il observe que le fruit est « de la grosseur d’une châtaigne moyenne, et est vrai poison, spécialement le noyau. Les hommes, pour légère cause étant courroucés contre leurs femmes, leur en donnent, et les femmes aux hommes. Et de ce fruit les sauvages, quand le noyau est dehors, en font des sonnettes qu’ils mettent aux jambes, lesquelles font aussi grand bruit… ».

Cet arbre est aujourd’hui appelé Thevetia ahouai (famille des Apocynaceae). C’est Linné qui un siècle plus tard, pour rendre hommage à Thevet créa le genre Thevetia. Une autre espèce, le Thevetia peruviana, est abondamment cultivé dans les jardins de toute la zone intertropicale du globe.

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