American Medical Association - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Introduction

American Medical Association
Création 5 mai 1847
Type Association professionnelle
Siège États-Unis  États-Unis (Chicago, Illinois)
Langue(s) Anglais
Membre(s) 266325
Président Nancy H. Nielsen
Personne(s) clé(s) Nathan Smith Davis
Site Web http://www.ama-assn.org/

L' Association Médicale Américaine, American Medical Association en anglais, ( 'AMA' ) est une association américaine fondée le 5 mai 1847 et incorporée en 1897. Elle est le plus importante association de médecins et d'étudiants en médecine des États-Unis. La mission de l'AMA est de promouvoir l'art et la science de la médecine afin d'améliorer la santé publique, de développer l'intérêt pour le corps médical et leurs patients, d'effectuer du lobbying auprès des institutions législatives en vue d'adoption de textes favorables aux médecins et aux patients, et de travailler à l'augmentation du budget pour l'éducation médicale.

L'association publie le Journal de l'Association Médicale Américaine (Journal of the American Medical Association, JAMA) qui bénéficie de la plus large diffusion parmi l'ensemble des journaux médicaux hebdomadaire du monde. L'AMA publie aussi une liste des Codes des spécialités médicales qui sont une méthode standardisée aux États-Unis pour identifier les différentes spécialités du monde médical. Alors que le Dr. Ronald M. Davis termina sa présidence le 17 juin 2008, Nancy H Nielsen (MD), Docteur de Médecine et en Philosophie, fut désignée pour lui succéder, devenant ainsi la 163e présidente de l'association.

Positions politiques

Au mois de juillet 2008, l'AMA focalisa ses efforts pour bloquer les budgets de Medicare. À travers des campagnes de communication ainsi que d'un certain nombre d'interventions dans les débats l'AMA, l'ensemble des sociétés spécialisées et les sociétés médicales gouvernementales obtinrent une première victoire . Malgré un veto présidentiel, H.R. 6331, le "Medicare Improvements for Patients and Providers Act of 2008" fut voté à une large majorité soutenue par les deux principaux partis américain (Parti Démocrate et Parti républicain), à la fois à la Chambre des Représentants et au Sénat américain.

Depuis le début du XXe siècle, l'AMA s'opposa au financement public des systèmes de Santé à cause de l'inquiétude du personnel médical concernant le poids du financement de projet et la crainte d'un rôle prédominant de l'État dans la coordination des financements médicaux qui pourrait interférer de manière négative sur la relation entre le docteur et le patient. Quand les Progressistes proposèrent, durant la seconde moitié du XIXe Siècle, une assurance médicale obligatoire, l'AMA adopta initialement une position ouverte, modérée et coopérative mais en 1918, l'association modifia son point de vue sur la question et adopta dès lors une position fermement opposée à l'assurance médicale obligatoire. Le livre de Ronald Numbers sorti en 1978, Almost Persuaded: American Physicians and Compulsory Health Insurance, 1912-1920, fournit ce qui est probablement la meilleure explication au positionnement de l'AMA durant cette première période.

Dans les années 30, l'AMA tenta d'empêcher ses membres de travailler pour la Health Maintenance Organization, organisation visant à fournir des soins à bas prix, qui apparut brusquement durant la Grande Dépression. La Cour Suprême des États-Unis, dans le procès American Medical Ass'n. v. United States, condamna l'AMA pour violation du Sherman Antitrust Act.

L'AMA mena une violente campagne contre Medicare dans les années 50 et 60, notamment lors de l'Opération Coffee Cup qui fut soutenue par le président Ronald Reagan. Depuis la promulgation de la loi créant Medicare, l'AMA statua qu'il continuerait à s'opposer aux votes des budgets de Medicare, à "l'augmentation des coûts médicaux aux dépens de l'amélioration de la qualité et de l'accessibilité des soins" et "à s'opposer sans relâche aux financements par le secteur privé des prescriptions de médicaments aux patients de Medicare". L'AMA fait aussi campagne pour l'augmentation des revenus des médecins affiliés à Medicare arguant que ces augmentations protègeront l'accès des personnes âgées aux soins médicaux. Dans les années 90, l'AMA fit partie de la coalition qui mis en échec la réforme du système de Santé publique proposée par le président Bill Clinton.

L'AMA définit comme la première des priorités le soutien au changement de la Loi sur les Mauvaises Pratiques Médicales afin de limiter ses effets négatifs qui rend difficile pour les patients de trouver des soins médicaux appropriés. Dans beaucoup d'états américains, le personnel médical des spécialités à risque s'est déplacé vers des états moins risqués pour leurs activités. Par exemple, en 2004, pas un seul neurochirurgien n'était présent dans la moitié sud de l'État de l'Illinois. Les lois d'un certain nombre d'états américains, par exemple, limite la dose maximale possiblement admissible à des patients pour limiter la douleur. Ces lois n'autorisent actuellement que les traitements contre la douleur dont les prix sont ceux pris en charge par Medicare sans prendre en considération les nouveaux, souvent plus chers. Ces états pensent que la limitation du coût des traitements contre la douleur ralentit l'augmentation des coûts des mutuelles médicales. Le Texas, qui a récemment adopté certaines de ces réformes, rapporte que l'ensemble des assureurs mutualistes en 2005 ont pu offrir des mutuelles dont les prix n'avaient soit pas augmenté soit avaient réduit leurs tarifs. Cependant durant la même période, d'autres états n'ayant pas instauré ce genre de limitation remarquent des résultats similaires; L'AMA suggère que ceci serait dû au comportement cyclique naturel du marché des mutuelles. Des études économiques ont mis en évidence que ces limitations ont historiquement des premiers effets douteux. Néanmoins, l'AMA croit que les limitations peuvent alléger ce qui est souvent perçu comme un environnement excessivement litigieux par beaucoup de médecin.

Une autre grande priorité de l'AMA est de faire du lobbying pour modifier les taxes fédérales en vue d'autoriser le système de mutuelle actuelle (basé sur la taxe professionnel) d'être payé directement par les individus. De tels changements pourraient permettre à des millions d'américains actuellement sans mutuelle d'accéder à des assurances à travers une série de crédit d'impôt basée sur les revenus (par exemple, plus le revenu est faible, plus le revenu d'impôt est important).

L'AMA a fait d'important effort pour réduire la disparité des soins médicaux. Ainsi, l'AMA a mis en place des Comités de Surveillance pour évaluer les disparités entre les différents groupes ethniques et raciales L'AMA et ses efforts pour réduire les disparités des soins médicaux. L'un d'eux s'est spécialisé sur la santé de la communauté gay, lesbienne, bisexuelle et transsexuelle. En 2005, le président de l'AMA, Dr. Edward hill, participa au discours d'ouverture de la conférence annuelle de la Gay and Lesbian Medical Association, Association Médicale Gay et Lesbienne. Depuis ce jour, l'AMA a étroitement travaillé avec GLMA pour développer des protocoles de surveillance de l'accès aux soins pour les patients LGBT et améliorer l'environnement de travail des médecins et des médecins en médecine LGBT.

L'AMA répondit aux estimations gouvernementales qui mettent en évidence que plus de 35 millions d'américains vivent dans des zones mal desservies, en proposant le répartition immédiate de 16 000 docteurs pour répondre à ce besoin tout en prévenant que ce phénomène risque de s'aggraver à cause de l'augmentation de la population et de l'âge de la population active. "Ceci risque de s'intensifier dans les régions rurales" prévient le Sénateur Kent Conrad, ajoutant "que nous faisons face à une réelle crise". Celle-ci serait notamment dû aux restrictions de l'immigration de médecins étrangers aux États-unis, suite aux attentats du 11 septembre, situation qui pourrait devenir encore plus restrictive suite aux attentats à la bombe déjoués au Royaume-Uni en juin 2007, encore sous le coup d'une enquête mais possiblement liés à des activités étrangères.

En juin 2007, lors de son congrès annuel, l'AMA discuta de son opposition à l'ouverture de points de vente de médicaments et de conseils médicaux dans les supermarchés. L'AMA met en évidence au moins deux problèmes à ce type de structure : de possibles conflits d'intérêts et une variation de la qualité des soins. L'AMA suggère le rassemblement des agences fédérales et étatiques pour mettre en évidence les relations entre les cliniques et les pharmacies pour décider si cette pratique doit être interdite ou autorisée. Dr. Peter Carmel, médicaments et membre de la direction de l'AMA se demanda : "Si l'on possède ces deux activités, est-ce que les gens vont vraiment venir?". L'AMA nota aussi que certains employeurs réduisent ou renoncent à leur participation dans la couverture médicale si leurs employés vont dans ce type de structure plus que dans des cabinets médicaux conventionnels, prétextant que cette pratique pouvait avoir des effets négatifs sur la qualité des soins payés.

Enfin, l'AMA apporta, dans la continuité de ses règles, son soutien pour une utilisation appropriée et compassionnelle des animaux dans les programmes de recherche biomédicale, mais aussi son opposition aux actions des groupes de défense des animaux qui empêchent la recherche ainsi que son opposition aux lois restreignant trop fortement la recherche.

Page générée en 0.101 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise