Air France-KLM - Définition

Introduction

Voir aussi l'article Air France et KLM

Logo de Air France-KLM
Création	5 mai 2004
Dates clés	1933, création d'Air France 1919, création de KLM
Forme juridique	Société anonyme
Action	Euronext : AF
Slogan(s)	« Faire du ciel le plus bel endroit de la terre » ; « The Reliable Airline »
Siège social	Tremblay CDG
Direction	Pierre-Henri Gourgeon, Directeur Général
Activité(s)	Transport civil aérien, maintenance aéronautique
Filiale(s)	Brit Air, Régional, Servair, CityJet, Transavia Airlines, KLM Cityhopper, Martinair, Kenya Airways, VLM Airlines et 25 % de la nouvelle Alitalia (2009)
Effectif	110 878 (2009) dont 17 670 PN
Site Web	www.airfranceklm-finance.com
Capitalisation	3 607.13 MEUR
Chiffre d’affaires	23,97 milliards d'€ (2009) -0,6%
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Le siège à Tremblay-en-France

Le groupe Air France-KLM est une alliance franco-néerlandaise regroupant deux compagnies aériennes principales Air France et KLM et six compagnies aériennes filiales, ainsi que 25 % de la nouvelle Alitalia, et dont les activités principales sont :

• le transport de passagers,
• le transport de fret,
• les services de maintenance et d'entretien aéronautique.

Le groupe Air France-KLM est le premier européen en termes de trafic international de passagers, le deuxième groupe mondial pour l'activité cargo (hors intégrateurs) et un des premiers fournisseurs mondiaux de services de maintenance (source AITA 2003). Le groupe Air France-KLM emploie plus de 110 000 salariés dans le monde. En mars 2007, le groupe disposait de 569 avions.

Le transport de passagers représente le 1^er métier du groupe avec environ 80 % du chiffre d'affaires (au 31 mars 2009, 74,5 millions de passagers transportés, une flotte en exploitation de 635 avions au 30 septembre 2009 (dont 216 pour la flotte régionale), desservant 244 destinations dans le monde. Pour l'hiver 2008-09 le nombre total de destinations du groupe Air France-KLM est de 249 (118 destinations long-courrier et 119 moyen-courrier) vers 105 pays. Il fait partie du programme de fidélité Flying Blue.

Le groupe Air France-KLM est organisé autour d'une société holding (Air France-KLM) détenant deux filiales aériennes distinctes : Air France et KLM. Cette organisation « un groupe, deux compagnies », a pour objectif de dégager des synergies tout en maintenant l'identité de la compagnie néerlandaise KLM afin de satisfaire la susceptibilité nationale des Pays-Bas. L'État français possède 15,7 % (janvier 2010) du groupe.

Stratégie

Air France-KLM affiche pour principaux atouts :

• Des plateformes de correspondance (hubs) puissantes (Roissy CDG, Amsterdam Schiphol et Lyon-Saint Exupéry) reliant le réseau moyen-courrier au réseau long-courrier ;
• Un réseau équilibré offrant une "couverture" naturelle de ses risques économiques et géopolitiques (si une zone est en difficulté, une autre est susceptible de maintenir l'activité) ;
• Une alliance mondiale (SkyTeam), très intégrée et en développement ;
• Une politique stricte de contrôle des coûts ;

La priorité du groupe Air France-KLM est la mise en œuvre des synergies existantes entre Air France et KLM. La rationalisation et la flexibilité de la flotte jouent également un rôle important pour la rentabilité d'Air France-KLM (date ?).

En décembre 2007, Air France-KLM annonce le rachat de la totalité du capital de la compagnie aérienne belge VLM Airlines, qui viendra compléter l'offre de CityJet.

Le 28 décembre 2007, le gouvernement italien accepte qu'Alitalia mène des négociations exclusives avec Air France-KLM en vue de la reprise des 49,9 % que détient l'État italien dans le capital de la compagnie aérienne nationale italienne. Ces négociations ont eu lieu sur la base des propositions faites par Air France-KLM, lesquelles avaient déjà eu la préférence du conseil d'administration d'Alitalia et des syndicats. Lors de ce dernier processus de privatisation d'Alitalia, en grande difficultés financières, deux candidats avaient soumis des propositions : Air France-KLM et un consortium italien autour d'Air One, une compagnie aérienne privée italienne. Après des allers retours dans la négociation, soumise aux aléas des dirigeants politiques italiens, Air France a retiré définitivement son offre le 21 avril 2008.

Le 28 août 2008, une porte-parole de la compagnie franco-néerlandaise Air France-KLM confirme "son intérêt et son souhait de rester le partenaire stratégique d'Alitalia". "A cet effet, et si les perspectives de profitabilité de la nouvelle société sont confirmées, Air France-KLM est prête à prendre une participation minoritaire dans le capital aux côtés des investisseurs réunis par la banque Intesa Sanpaolo".

Le 12 janvier 2009, à la veille du lancement de la nouvelle Alitalia Air France-KLM prend, pour 323 millions d'euros, 25 % du capital de la nouvelle compagnie fusionnée avec Air One, et en devient le premier actionnaire avec trois représentants au Conseil d'administration de la Compagnie aérienne italienne sur 19. La compagnie franco-néerlandaise aura deux membres au Comité exécutif du Conseil d'administration sur neuf. Le partenariat entre Alitalia et Air France-KLM renforce, avec l'apport de Rome Fiumicino et de Milan Malpensa, une stratégie multi-hub articulée jusqu'à ce jour autour de Paris Charles-de-Gaulle et d'Amsterdam-Schiphol.

Malgré la crise économique, qui frappe durement le groupe Air France-KLM, le 15 janvier 2009, Scandinavian Airlines System annonce avoir approché Air France-KLM en vue d'étudier son propre rachat par la compagnie franco-néerlandaise. Le 16 janvier 2009, une rumeur prête à Air France-KLM son intention de prendre une participation de 20 à 25% du capital de la compagnie aérienne indienne Kingfisher Airlines.

Le 23 mars 2009, Air France-KLM a a annoncé son intention de remettre une lettre non engageante d'expression d'intérêts au sujet de compagnie CSA Czech Airlines, membre de l'alliance Skyteam, dans le but d'accéder à une documentation détaillée sur cette entreprise. le gouvernement tchèque a en effet décidé de céder 91,51% du capital de la compagnie aérienne nationale. Le 19 août 2009, Air France-KLM a annoncé qu'elle ne soumettrait pas d'offre sur la compagnie tchèque en raison de la "dégradation de la situation économique que traverse l'industrie du transport aérien", mais qu'elle privilégiait un renforcement des liens commerciaux avec CSA Czech Airlines.