Lorsque le vice-président des États-Unis voyage à bord d'un aéronef de l'US Air Force, celui-ci prend l'indicatif Air Force Two même si le vice-président voyage sur l'un des deux 747 présidentiels (le président étant susceptible d'utiliser l'un ou l'autre des appareils, leur aménagement intérieur est identique). Le vice-président voyage plus fréquemment sur le Boeing C-32 ou sur un Boeing C-40 de l'US Air Force.
Certains autres avions sont ou ont été opérés par la 89e escadre dont certains ont pu servir d'Air Force One à l'occasion comme le Lockheed C-140 Jetstar dans les années 1970 et 1980. Actuellement la flotte présidentielle, outre les deux Boeing 747 comprend des Boeing C-32 (en) (désignation du Boeing 757 spécifiques pour l'US Air Force) qui portent également le sceau et la livrée présidentiels. Ces 3 avions sont stationnés et entrenus à la base aérienne d'Andrews où un hangar spécifiquement construit les abrite tous les trois.
Air Force One est probablement, après la Maison Blanche et son bureau ovale, le symbole le plus connu du président américain. Il est au centre de l'action d'Air Force One, film de 1997 avec Harrison Ford. Il apparaît dans plusieurs autres films comme Independence Day, 2012, Superman, Dans la ligne de mire et Transformers, dans des séries télévisées comme 24 Heures Chrono, À la Maison Blanche, NCIS: enquêtes spéciales (voir épisode pilote) ou encore Commander in Chief et dans plusieurs livres.
Mais ces films prennent souvent des libertés avec les caractéristiques réelles de l'appareil ainsi Air Force One décrit des parachutages depuis une plateforme arrière (impossible à cause de la trainée d'un 747) et une capsule d'éjection (qui n'existe pas).
L'avion a fait l'objet d'un timbre des postes américaines à 4,60 USD.
En 2006, un graffeur américain, Marc Ecko monta un canular à l'aide d'un habile montage vidéo faisant croire qu'il avait réussi à graffer l'un des réacteurs d'Air Force One.
Le magazine en ligne Flight Global indiquait en octobre 2007 que l'Air Mobility Command de l'US Air Force étudiait déjà un possible remplaçant pour les deux Boeing 747 VC-25A dont les nouveaux Boeing 747-8 et Airbus A380. Le 7 janvier 2009, le Materiel Command de l'US Air Force a émis une nouvelle demande de propositions (New Request For Proposals ou RFP) pour un avion de remplacement qui rentrerait en service vers 2017, suivi par deux autres exemplaires en 2019 et 2021. Boeing semble être à ce jour () le seul constructeur fournisseur intéressé pour fournir un tel avion.
Les hélicoptères présidentiels sont opérés par le Corps de Marines. Lorsque le président voyage sur l'un de ceux-ci, ce dernier a alors la désignation de Marine One. Jusqu'en 1976, le transport présidentiel par hélicoptère était partagé avec l'US Army, l'hélicoptère de l'armée prenait alors le code Army One.
Lors du transport d'un président américain en exercice sur un aéronef de l'US Navy, celui-ci prend le code de Navy One. Cela ne s'est produit qu'une seule fois, le 1er mai 2003 lorsque George W. Bush apponta sur le porte-avions USS Abraham Lincoln, pour y prononcer son discours Mission accomplie annonçant la fin des combats après l'invasion de l'Irak. Si un président était amené à utiliser un avion ou un hélicoptère des gardes-côtes, celui-ci aurait l'indicatif Coast Guard One.
Pour un voyage sur un avion civil, celui-ci a le code Executive One . Cela n'est arrivé qu'une fois en 1973 lorsque Richard Nixon prit un vol régulier d'United Airlines entre Washington et Los Angeles pour « montrer l'exemple à la nation pendant la période actuelle de crise de l'énergie » et « montrer sa confiance dans les lignes aériennes ». Néanmoins, l'avion était suivi par Air Force One.
Le 8 mars 2000, le Président Bill Clinton a voyagé au Pakistan à bord d'un Gulfstream III, un jet d'affaire de l'US Air Force, sans marquage, tandis qu'un autre avion avec le code radio "Air Force One" volait sur la même route quelques minutes plus tard. Cette diversion fut rapportée par la suite par différents médias américains. Cette diversion a sans doute été menée afin d'éviter qu'une attaque terroriste n'abatte l'appareil dans lequel se trouvait le président.
Un Boeing E-4 spécialisé dans le rôle de poste de commandement en cas de guerre nucléaire suit Air Force One à distance, avec pour rôle d'être un PC volant en cas de guerre mondiale pour le président.