Aéroport international du Kansai - Définition

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Introduction

Aéroport international du Kansai
Aéroport international du Kansai
Code AITA Code OACI
KIX RJBB
Localisation
Pays Japon Japon
Ville desservie Ōsaka
Latitude
Longitude
34° 26′ 08″ N 135° 14′ 40″ E / 34.435549, 135.244446
Superficie 1055 ha
Altitude 15 m (49 ft)
Carte du Japon
Aéroport international du Kansai
Pistes
Direction Longueur Surface
6/24 3 500 m (11 483 ft) Béton bitumineux
6L/24R 4 000 m (13 123 ft) Béton bitumineux
Informations aéronautiques
Nom cartographique OSAKA KANSAI
Type d'aéroport civil
Gestionnaire Kansai International Airport
Site web gestionnaire Consulter
Catégories
Aéroports • Aéroports japonais

L'aéroport International du Kansai (en japonais 関西国際空港, Kansai Kokusai Kūkō, souvent abrégé en 関空, Kankū ou 関西空港, Kansai Kūkō), (code AITA : KIX • code OACI : RJBB) est un aéroport international construit sur une île artificielle dans la baie d'Ōsaka, au sud de la ville d'Ōsaka au Japon. Il est en service depuis le 4 septembre 1994.

C’est un hub pour Japan Airlines, All Nippon Airways et Nippon Cargo Airlines. C’est le point de desserte international de toute la région du Kansai, où se trouvent les métropoles d’Ōsaka, Kyōto et Kōbe. L'ancien aéroport international d'Ōsaka, à Itami, a maintenu ses activités pour les vols intérieurs.

Historique

Dans les années 1960, la région du Kansai connaissait une expansion économique moins rapide que celle de la région de Tōkyō. Pour donner un nouveau souffle économique à la région, il fut proposé de construire un nouvel aéroport desservant Ōsaka et Kōbe. L’aéroport international d'Ōsaka, situé dans les localités densément peuplées d’Itami et de Toyonaka, était entouré de constructions et ne pouvait par conséquent pas être agrandi. De plus, beaucoup de plaintes avaient été déposées par des riverains en raison de nuisances sonores.

Vue satellite de la baie d'Ōsaka. L'aéroport International du Kansai se trouve sur l'île artificielle que l'on voit en bas à droite.

Après les protestations qui avaient accompagné la construction du nouvel aéroport international de Tōkyō (l’aéroport international de Narita), pour lequel des terres avaient été réquisitionnées dans un secteur rural de la préfecture de Chiba, il fut décidé de construire le nouvel aéroport en mer. L’emplacement initial, choisi près de Kōbe, fut refusé par la municipalité ; l’emplacement fut donc déplacé plus au sud de la baie d’Ōsaka. Ainsi, l'aéroport pourrait fonctionner 24 heures sur 24, à l’inverse de son prédécesseur, situé plus en ville. Les seules protestations furent celles d’un groupe de pêcheurs, rapidement réduit au silence par de confortables compensations.

Le projet prévoyait la construction d’une île artificielle de 4 kilomètres de long sur 1 de large, selon la technique umetate-chi. La difficulté du projet était accentuée par les risques sismiques (très élevés) et les typhons, avec des élévations du niveau de la mer pouvant atteindre 3 mètres.

Le chantier commença en 1987. Les excavations furent achevées en 1989, avec des digues en enrochements renforcées de 48 000 tétrapodes. 21 millions de mètres cubes de déblais furent excavés. 10 000 hommes, 10 millions d’heures de travail sur trois ans et 80 navires furent nécessaires pour édifier, à l’abri des digues, une couche de remblai de 30 mètres d’épaisseur. En 1990, le pont métallique de 3 kilomètres, qui relie l’île artificielle à la ville de Rinku-Town, sur la côte, fut terminé – pour un coût d’un milliard de dollars.

Entre temps, l’île artificielle s’était tassée de 8 mètres, bien plus que ce qui avait été calculé. Le projet était alors devenu l’ouvrage de construction le plus cher de l’histoire, avec vingt ans d’études, trois ans de travaux et plusieurs milliards de dollars déjà dépensés.

La construction du terminal proprement dit commença en 1991. Pour compenser le tassement des remblais, le bâtiment fut fondé sur des pieux ajustables ; ceux-ci peuvent être rehaussés par l’intercalation, à leur base, d’épaisses plaques d’acier.

L’aéroport fut mis en service en 1994.

En 1995, il fut frappé par le tremblement de terre de Kōbe (qui fit 6 433 victimes), dont l’épicentre n’était qu’à 20 kilomètres. Le bâtiment en sortit intact, principalement grâce aux joints de dilatation mis en œuvre ; même les vitres du bâtiment ne furent pas endommagées. En 1998, l’aéroport supporta sans dommage un typhon avec des vents de plus de 200 km/h.

En 2001, l’aéroport reçut l’un des dix prix Civil Engineering Monument of the Millennium, décernés par la Société Américaine des Ingénieurs Civils (American Society of Civil Engineers).

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