Le développement des aciéries suit un chemin parallèle à la révolution industrielle. En effet, la production industrielle demandait des outils solides à prix raisonnable. Le travail du minerai de fer, disponible presque partout, est devenu de plus en plus adapté à la production de masse, pendant que la qualité et la diversité des aciers ne cessait de s'améliorer.
Les dernières décennies ont vu les outils croître en taille, pour diminuer l'impact économique des pertes thermiques, de la consommation de matériaux réfractaires et du coût de la main d'œuvre. Depuis la généralisation des convertisseurs à l'oxygène et de la coulée continue à la fin des années 1970, les progrès se concentrent essentiellement sur la maîtrise des coûts (non qualité, non fiabilité, mise au mille, consommation d'additifs d'alliage, ...) et l'amélioration de la flexibilité (adaptation au prix des ferrailles, de l'énergie, production de nouveaux alliages, ...)