Six signes peuvent survenir (pas nécessairement tous) :
Dans le cadre d'une communication au grand public, l'American Stroke Association (ASA) mène une campagne de sensibilisation « stroke heroes act FAST » (litt. les héros de l'AVC agissent vite), FAST étant l'acronyme de face, arm, speech, time
Les AVC peuvent aussi se traduire, beaucoup plus rarement, par une crise convulsive ou un état de confusion mentale, apparemment isolés.
Ces signes peuvent avoir une autre cause, par exemple une tumeur au cerveau, une intoxication, un œdème cérébral ou un traumatisme crânien. Une des caractéristiques des AVC est que ces signes apparaissent de manière soudaine. Ils sont parfois négligés, minimisés lorsqu'ils sont brefs ; dans certains cas, on peut avoir l'impression que la personne est saoule. Dans les cas les plus graves, la victime perd conscience (coma).
Quelle que soit la cause de ces signes (AVC ou autre), il s'agit d'une urgence vitale qui doit être traitée le plus rapidement possible. Il importe donc d'avoir une prise en charge médicale immédiate lorsqu'un de ces signes survient, en appelant les urgences médicales. Tout retard dans le traitement peut conduire à des séquelles importantes (paralysie) voire au décès.
L'âge moyen de survenue est de soixante-dix ans, mais un AVC peut se produire à tout âge. Les AVC représentent la majorité des causes d'hémiplégie (paralysie d'un côté) récente et frappent environ 100 000 sujets par an, en France. La mortalité à un mois est de 20 %, elle est de 40 % à un an.
C'est la seconde cause de mortalité au niveau mondial et la sixième cause, en termes d'années de handicap. C'est également la troisième cause de mortalité en France après les cancers et les cardiopathies, la première cause de handicaps physiques acquis et la seconde cause de démences.
Le coût correspond à plus de 4 % des dépenses de santé dans les pays développés.
Les trois-quarts des accidents vasculaires cérébraux sont d'origine ischémique, les autres sont hémorragiques.