Ses fruits, appelés ume, servent à la fabrication des umeboshi, ces « prunes salées » (« pickled plums » en anglais) que l'on trouve en Europe dans les magasins diététiques.
Au Japon, l'extrait d'ume est l'arôme standard de sirops (comme la grenadine ou l'orgeat chez nous), mais aussi de la plupart des bonbons, chewing-gums, et de toute une gamme de boissons rafraîchissantes :
En Chine, le Suanmeitang (en) (酸梅汤) préparé en faisant macérer les fruits dans de l'eau et en ajoutant de l'osmanthe et du sucre cristallisé est une boisson diététique et rafraîchissante largement répandue, qu'on trouve couramment dans le commerce au rayon des sodas et jus de fruits.
En Chine existent aussi près de 300 espèces et cultivars d'umes ornementaux (car le mot sert aussi au sens large pour désigner toutes sortes de pruniers sauvages). On peut en voir quelques uns en France chez les marchands de bonsaï, et chez certains horticulteurs qui les hybrident et les apprécient pour leur profusion de fleurs roses très parfumées qui, comme chez tous les Prunus viennent bien avant les feuilles. Le poète dirait qu'ils sont si pressés de connaître l'amour qu'ils fleurissent avant même de songer à respirer (à faire des feuilles pour leur photosynthèse).
Principales variétés
Quelques variétés ornementales
Le fruit est utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise sous le nom de wu mei (乌梅). Il est censé avoir une action efficace contre les parasites, mais aussi contre les ulcères, et être bénéfique pour le système digestif et le cœur.
Les recherches actuelles sont très nombreuses, notamment autour de l'umeboshi.
Prunus mume est une espèce originaire d'Extrême-Orient : Chine (régions du Sichuan et du Yunnan), Taïwan, Corée.
Comme l'abricotier pour l'Europe, il fut probablement importé de Chine au Japon à la période Nara, avec la prononciation « mui », « mei » ou « maï », fixée peu à peu en « ume » mais ils ont conservé le caractère chinois 梅.
Cette espèce fut importée en Europe en 1844.