Abbaye de Cîteaux - Définition

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Introduction

Abbaye de Cîteaux
Vue générale de l'édifice

Latitude
Longitude
47° 07′ 45″ Nord
       5° 05′ 36″ Est
/ 47.129268, 5.093436
 
Pays France France
Région Bourgogne flag.svg Bourgogne
Département Côte-d'Or
Ville Cîteaux
Culte Catholique romain
Type Abbaye
Début de la construction 1106 – 1150
Fin des travaux XVIe siècle — XVIIe siècle & XVIIIe siècle
Protection Monument historique
Localisation

 

(Voir situation sur carte : Bourgogne)
Abbaye de Cîteaux

 

(Voir situation sur carte : France)
Abbaye de Cîteaux

L’abbaye de Cîteaux, située dans la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux en Bourgogne, canton de Nuits-Saint-Georges, berceau et chef de l’ordre cistercien, fut fondée par Robert, abbé de Molesmes en 1098. Maison-mère à la tête de plusieurs centaines de monastères ayant marqué pendant plus de sept siècles la vie spirituelle, économique et sociale du monde chrétien, elle fit de Cîteaux un centre spirituel majeur de l’Europe. L’abbaye et son immense domaine furent vendus en 1791.

Les Cisterciens-Trappistes de l'ordre de la Stricte Observance, (OCSO) qui l’occupent depuis 1898 lui ont redonné une vie spirituelle. Elle a aujourd’hui retrouvé son rang de chef de l'ordre des Cisterciens-Trappistes et perpétue sa tradition et sa longue histoire.

La fondation

L'Étymologie de Cîteaux

Le nom de l’alleu Cistercium, Cîteaux, qui remplaça le nom de novum monasterium dans les chartes vers 1120 pourrait trouver deux explications ; celle du site qui se trouvait « en deçà de la troisième borne milliaire » cis tertium lapidem miliarium, sur la vieille voie romaine qui reliait Langres à Chalon-sur-Saône, ou celle la plus communément admise, qui viendrait du nom de « cistels », roseaux qui poussent dans les zones marécageuses.

Roseau sur fond de ciel bleu

L’histoire de Cîteaux commence le 21 mars de l’année 1098, jour de la saint Benoît. Ayant quitté ce jour-là l'abbaye de Molesme avec l’autorisation du légat Hugues de Die, archevêque de Lyon, un petit groupe de vingt-et-un moines, conduit par Robert, un ancien abbé bénédictin de Saint-Michel de Tonnerre, apparenté à la grande famille des sires de Maligny, arrive dans l’alleu de Cîteaux pour y vivre dans l’esprit de prière et de pauvreté selon la règle écrite par Benoît de Nursie au VIe siècle.

Robert et ses disciples trouvent dans le bas-pays dijonnais, entre la Côte et le Val de Saône, dans une contrée peu peuplée, boisée, aux eaux dormantes, un lieu inculte, peu accueillant, hostile même, mais permettant la construction de bâtiments. Les terres sont cultivables et peuvent assurer la subsistance des moines, tout en leur offrant l’isolement et le silence propices au recueillement et à la paix monastique. Ce lieu que le Grand Exorde a qualifié du nom de « désert » n'est pas un lieu inhabité. À cet emplacement, propriété du vicomte Raynald (ou Renard) de Beaune, un cousin de Robert, provenant du patrimoine de sa femme Hodierne, existe un petit village de serfs doté d'une église.

Le duc de Bourgogne Eudes Ier (ou Borrel), s’accommode avec Raynald et fait don à Robert de Molesme, au lieu-dit de la Petite Forgeotte, non loin du Puits Saint-Robert, du terrain nécessaire à la construction d’un novum monasterium et de ses dépendances.

Bien modeste est à l’origine l’habitat des fondateurs de ce « Nouveau Monastère », fait de fragiles constructions de bois, qui ne sont entreprises qu’après que Gauthier, évêque de Chalon-sur-Saône, accorde à Robert toute juridiction sur les lieux.

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