Abbaye Notre-Dame du Bec - Définition

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La communauté actuelle

Origines

Le fondateur, Emmanuel André, curé de campagne, a créé une petite communauté monastique dans son presbytère de Mesnil-Saint-Loup, dans les années 1860. Après plusieurs essais infructueux d’affiliation, à Solesmes, puis à la Pierre-Qui-Vire, il s’est rattaché à la Congrégation de Sainte Marie de Mont Olivet, une réforme bénédictine du XIVe siècle, en Italie, menée par le bienheureux Bernardo Tolomei. Par admiration pour Bernard de Clairvaux dont il a pris le prénom, et par dévotion à la Vierge, Bernardo Tolomei a voulu que les moines de sa fondation soient « blancs », c'est ainsi qu'au Bec Hellouin les moines bénédictins sont vêtus de blanc.

En 1925, la tradition des Oblates Moniales de Sainte-Françoise Romaine a été reprise en lien avec la communauté des frères. Les sœurs habitaient alors Cormeilles-en-Parisis. De leur côté, c'est en 1938 que les frères du Mesnil, avec leur prieur, dom Paul Grammont, arrivent à Cormeilles et ouvrent une maison d’étude. Après la guerre, les deux communautés de Cormeilles ont cherché un lieu plus vaste et à l’écart, pour vivre de façon plus régulière leur charisme propre. Elles sont arrivées au Bec en 1948, sous Alphonse-Paul-Désiré Gaudron, évêque d'Évreux (1930-1964).

La communauté

Vêpres solennelles à l'abbaye Notre-Dame du Bec en présence des moniales du monastère Sainte-Françoise Romaine.

La communauté actuelle se compose en décembre 2008 de 15 moines, plus un père ermite à Saint-Évroult-Notre-Dame-du-Bois, près de la Trappe, et un autre retiré chez les petites sœurs des pauvres, à Saint-Servan. Cette communauté, de la Congrégation de Mont Olivet, arrive en 1948 de Cormeilles-en-Parisis sous l'impulsion de dom Paul-Marie Grammont.

Monastère Sainte-Françoise Romaine au Bec-Hellouin.

À deux kilomètres, le monastère Sainte-Françoise Romaine abrite des sœurs, « oblates » de l'abbaye Notre-Dame du Bec, qui viennent également de Cormeilles-en-Parisis. Elles ont rejoint les moines dès 1949 après avoir construit leur monastère, installées à proximité de l'abbaye des frères conformément à la tradition léguée à l'Église par sainte Françoise Romaine dès le XVe siècle. Le monastère des sœurs a à sa tête une prieure élue par la communauté. Pour leur profession monastique les sœurs novices remettent leurs vœux entre les mains de l'abbé, à l'abbaye. Également, les jours de fête et les dimanches, les sœurs se rendent à l'abbaye pour participer aux offices majeurs (messes, vêpres, vigiles).

Dans la tradition bénédictine, l'abbaye possède une hôtellerie qui permet à ceux qui le souhaitent de faire retraite quelques jours et accueille également plus longuement des jeunes gens qui voudraient partager la vie de la communauté.

Travail dans la communauté

Assiette réalisée par les moines de l'Abbaye Notre-Dame du Bec.

Le travail manuel, pratiqué en silence, est fondamental dans la vie bénédictine. Ora et labora (prie et travaille) est une devise traditionnelle de la vie bénédictine.

La communauté monastique du Bec a développé un atelier de faïences artisanales qu'elle vend dans son magasin sur place ou en ligne. Cette activité artisanale lui permet de subvenir à ses besoins.

La vie en communauté nécessite aussi tout un ensemble de travaux de maison : cuisine, ménage, jardinage, lavage et repassage, couture, comptabilité, bricolage, infirmerie, porterie, accueil, etc. Ils sont répartis entre tous, du plus jeune au plus vieux, selon les possibilités de chacun. Le travail intellectuel y trouve également sa place.

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