Les tamias (Tamias) par exemple possèdent de grandes abajoues qui leur permettent de transporter de la nourriture. Ces sortes de poches peuvent atteindre le volume de leur corps quand elles sont pleines.
Exemple : introduction d'une gousse d'arachide non décortiquée dans l'abajoue d'un tamia rayé :
Cacahouète entièrement dans l'abajoue | Tamia rayé vu de profil avec l'abajoue gonflée par une gousse d'arachide |
Certains animaux disposent d'une poche comparable aux abajoues.
Par exemple certains oiseaux, comme les pélicans, ont une poche extensible sous le bec, prise sur la mandibule inférieure et appelée sac gulaire. Cette poche permet au pélican de stocker les poissons capturés en cours de plongée: il plonge le bec dans l'eau pour remplir son sac gulaire, filtre l'eau avec le bec entrouvert et avale le poisson ainsi pêché. Chez d'autres oiseaux elle sert de caractère sexuel secondaire lors des parades nuptiales.
La poche abdominale, ou marsupium, de certains animaux comme les kangourous, n'a pas en revanche pour fonction de stocker de la nourriture. Celle-ci sert uniquement de poche incubatrice assurant le développement des embryons.
Les grenouilles ont aussi des poches de part et d'autres de la tête, en général les mâles, qui sont en fait des sacs vocaux leur permettant de communiquer entre elles.
En revanche des poches d'air comme celles obtenues par mutation génétique chez le poisson rouge Bubble Eye ne semblent pas avoir une utilité précise.
Sac gulaire de la Frégate superbe, pour la parade nuptiale | Marsupium de kangourou | Sacs vocaux de grenouille |
Les abajoues des hamsters sont étudiées dans les laboratoires de recherche pour mieux comprendre la vascularisation des membranes, la cicatrisation, etc.
Elles sont aussi utiles pour l'étude du système immunitaire. En particulier le développement des abcès ou des tumeurs.
Les abajoues de hamsters sont utiles par exemple pour tester la réactions des tissus au matériel dentaire, comme certains Polymères.