CNRS: La masse du proton enfin expliquée
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CNRS: La masse du proton enfin expliquée
D'où vient la masse du proton? A 95 % de l'énergie des quarks et des gluons, répondent les physiciens du Centre de physique théorique de Marseille (1). Menés à partir du modèle standard qui décrit les interactions entre particules élémentaires, leurs calculs prouvent que la masse du proton résulte principalement de l'énergie portée par ces tous petits "éléments" que sont les quarks et les gluons, au travers de la célèbre formule d'Einstein E=mc2. Cette prouesse confirme la validité d'une théorie pour dépeindre les interactions fortes entre particules....
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"Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément" Albert Einstein
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aucun rapport avec le boson de Higgs ???
Ce n'est pas le moindre charme d'une théorie que d'être réfutable, F. Nietzsche.
http://www.cieletespaceradio.fr
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4h, ça devait être dense comme enseignement ?!
Peut être en parlaient ils comme projet ?
Ou bien étaient ce des résultats provisoire ?
Sinon, 3 ans de retard, ça ne fait pas sérieux...
Peut être en parlaient ils comme projet ?
Ou bien étaient ce des résultats provisoire ?
Sinon, 3 ans de retard, ça ne fait pas sérieux...
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Ben c'est le temps que ca prends pour verifier les resultats. Et en plus vu que c'est blindé de calculs, faut verifier qu'il y ai pas de boulettes avant de publier.
Pour les 4 heures, c'était un cours de théorie des champs avancé (en gros QCD et compagnie). Ceux qui sont restés, c'était une fois par semaine pendant 1 mois. Pour moi c'était trop, et en plus je ne suis pas théoriste.
Pour les 4 heures, c'était un cours de théorie des champs avancé (en gros QCD et compagnie). Ceux qui sont restés, c'était une fois par semaine pendant 1 mois. Pour moi c'était trop, et en plus je ne suis pas théoriste.
Aucun rapport avec le boson de Higgs.
Ici c'est une confirmation de la Chromodynamique Quantique. C'est un modèle classique (masse classique des quarks up et down, masse nulle pour les gluons, la masse totale des quarks ne fait que 5% de la masse des baryons envisagés dans le calcul).
La QCD montre que les particules doivent interagir d'une certaine manière, avec telle énergie etc... donnant la masse du proton que l'on observe, la masse du neutron que l'on observe etc...
Par contre cela n'explique en rien pourquoi la masse des gluons est nulle, ni pourquoi la masse des quarks up et down prend une valeur et pas une autre.
Ici c'est une confirmation de la Chromodynamique Quantique. C'est un modèle classique (masse classique des quarks up et down, masse nulle pour les gluons, la masse totale des quarks ne fait que 5% de la masse des baryons envisagés dans le calcul).
La QCD montre que les particules doivent interagir d'une certaine manière, avec telle énergie etc... donnant la masse du proton que l'on observe, la masse du neutron que l'on observe etc...
Par contre cela n'explique en rien pourquoi la masse des gluons est nulle, ni pourquoi la masse des quarks up et down prend une valeur et pas une autre.
Ha, pourtant le proton peut se désintégrer par interaction faible.
Je m'imaginais donc que le model quantique du proton devait tenir compte de la théorie electro-faible.
Encore une idée fausse, ou bien dans ce cas précis l’interaction faible est négligeable ?
Je m'imaginais donc que le model quantique du proton devait tenir compte de la théorie electro-faible.
Encore une idée fausse, ou bien dans ce cas précis l’interaction faible est négligeable ?
"Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément" Albert Einstein
Euh... aux dernières nouvelles, les théories de grande unification prédisent la désintégration du proton (en 1e32 année), mais aucun évènement n'a montré cela.Pollux a écrit :Ha, pourtant le proton peut se désintégrer par interaction faible.
Pour l'heure le proton est le baryon le plus léger, et en vertu de la conservation du nombre baryonique, le proton est une particule stable.
Aucune interaction connue ne viole la conservation de ce nombre. Le proton ne peut sûrement pas se désintégrer par interaction faible (le neutron, oui, avec une période de demi vie de 15 minutes).
Pollux a écrit :Je m'imaginais donc que le model quantique du proton devait tenir compte de la théorie electro-faible.
Encore une idée fausse, ou bien dans ce cas précis l’interaction faible est négligeable ?
J'ai oublié de préciser « désintégrer au sein d'un noyau »
Ce que je voulais dire c’est que cette force faible doit sûrement agir aussi dans le proton. Non ? même pas un petit peu ?
Wikipedia a écrit : Lorsqu'un proton peut se désintégrer au sein d'un noyau par interaction faible, en vertu d'un bilan global d'énergie favorable, il donne trois particules : un positron, un neutron et un neutrino électronique (radioactivité β). C'est impossible pour un proton isolé, car le neutron est déjà plus lourd que le proton.
Ce que je voulais dire c’est que cette force faible doit sûrement agir aussi dans le proton. Non ? même pas un petit peu ?
"Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément" Albert Einstein
Je ne sais pas si pour toi les interactions faibles sont une notion claire pour toi. En général celles-ci se manifestent par des désintégrations, ou changement de nature de particules. Ce n'est pas comme le force de gravitation qui agit en permanence sans changer une particule.Pollux a écrit :Ce que je voulais dire c’est que cette force faible doit sûrement agir aussi dans le proton. Non ? même pas un petit peu ?
La force faible se manifeste par l'échange de bosons intermédiaires (ils sont au nombre de 3 : W+ W- tous les deux échangés avec changement de saveur, et le Z0 qui est ce que l'on appelle un courant neutre).
Les bosons intermédiaires étant massifs, la portée de l'interaction est limitée (1e-17 m). Pour que des bosons de ce genre soient échangés, il faut par exemple que 2 quarks se rapprochent suffisamment près. Par exemple un up peut parfaitement émettre un W+ se changeant en down, et un down peut absorber un W+ pour devenir un up. Tout ceci ne change en rien la nature du proton (on n'a fait qu'échanger un up et un down).
Ceci doit évidemment se traduire par des effets physiques que l'on doit pouvoir mesurer dans les propriétés du proton.
Par ailleurs sachant que la probabilité d'émettre ou absorber un boson, est proportionnelle à l'intensité de l'interaction (ce que l'on appelle la constante de couplage), l'interaction faible doit perturber un peu les propriétés du proton calculées en tenant compte seulement de l'interaction forte.
En tout cas c'était une très bonne remarque.
Victor> la science c'est élaborer des théories, faire des calculs, et poser la question à la nature pour savoir si l'on trouve la même chose. Le LHC va pouvoir te confirmer tes calculs (elle me surprend cette question quand même)