[News] L’important n’est pas ce qu’on dit, mais la façon dont on le dit
Modérateur : Modérateurs
Pour moi la définition de l'âme est très liéee à celle de réseaux de neurones,en effet lorsqu'on fait des réseaux de neurones on voit une forme plus ou moins rudimentaire d'intelligence, je veux dire qu'il ya quelques choses chaque fois qu'on crée un réseau de neurone ce quelques choses si vous pouviez me l'expliquer, ce n'est pas difficile de cerner cette propriété émergente des réseaux de neurones non ? NB j'ai pas dis que l'âme c'était un truc extéreur à la réalité physique, mais ça occupe le terrain chaque fois qu'il ya cette possibilité d'organisation de l'information des réseaux de neurones
Isabelle a écrit :Cela me fait penser à la manière dont un tout jeune enfant reçoit les messages d'un adulte. Il ne comprend pas tout ce qui est dit parfois car il n'a pas tout le vocabulaire mais si on parle avec une voix douce et un sourire à un bébé il perçoit le message autrement que si on fait la grosse voix...
Tout à fait d'accord...et c'est d'ailleurs d'autant plus étonnant que les adultes tombent aussi dans le "piège". Il est très difficile de voir au delà des apparences.
Isabelle a écrit :PS : sinon passant c'est remarquable les similitudes de ta manière de t'exprimer avec celles d'un autre membre du forum
Non, non, je ne me moque pas Passant, c'est juste que c'est un peu beaucoup vrai
Pour moi la définition de l'âme est très liéee à celle de réseaux de neurones,....
Je remplacerai juste le mot âme par conscience. L'âme a une connotation trop religieuse et surtout trop "éternelle"...mais ce n'est que mon humble avis !!
"Quand un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter.
Quand un problème n'a pas de solution, alors s'inquiéter ne sert à rien" Proverbe tibétain
Quand un problème n'a pas de solution, alors s'inquiéter ne sert à rien" Proverbe tibétain
Victor a écrit :J'y tiens au mot âme, c'est comme s'il avait un truc qui colait aux réseaux de neurones comme une niche écologique tandis que conscience ça fait partie du sujet "je" et de l'auto-analyse
En d'autres termes, la conscience serait lié à l'ego....et si on enlève le "je", "l'ego", reste-t-il quelque chose, resterait-il l'âme ?
J'ai bien traduit ce que tu veux dire Victor, ou non ?
"Quand un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter.
Quand un problème n'a pas de solution, alors s'inquiéter ne sert à rien" Proverbe tibétain
Quand un problème n'a pas de solution, alors s'inquiéter ne sert à rien" Proverbe tibétain
Je réagi avec une semaine de retard… désolé.
La notion d’arc reflexe n’est pas à être crainte. La mis en place d’arc reflexe, c’est faire l’apprentissage des choses… Marcher, courir, faire du vélo et même parler (on ne passe pas notre temps à réfléchir sur la définition des mots que l’on utilise couramment).
Nous adaptons constamment nos « arc reflexe » pour répondre plus efficacement à des « stimuli ». L’arc reflexe c’est le maitre mot de l’efficacité pour fournir une réponse, que l’on a déjà préparé, à une situation que l’on reconnaît.
On pourrait penser que l’arc reflexe vient de l’inconscient, mais c’est faux, il est le résultât de cheminements conscients… Cheminements qui peuvent être oubliés ensuite .
A la question « qu’est ce que la norme humaine », on pourrait répondre « si cette notion existe, c’est celle de la société ».
Une société est composé d’une population qui accepte implicitement (ou explicitement) des règles de vie dans cette société.
Quand une société produit un nombre de plus en plus important de personne hors norme, c’est que fondamentalement quelque chose ne va pas dans cette société.
Je pense maintenant que l’on peut classer toutes les sciences en science fondamentale et science appliquée. Je crois que c’est pareil pour les sciences sociales
Clairement, les USA abuse largement de l’application en politique et en entreprise (l’école est aussi une entreprise la bas) des sciences sociales qui est une science très, très jeune...
Les deux approches semblent plutôt complémentaire.
La première propose un model de l’esprit humain. La seconde étudie sans doute les réponses aux stimuli et donc l’apprentissage (mise en place des « arc reflexe »).
La psychologie donne une réponse à cela via une modélisation de l’esprit humain
Non, je ne crois pas cela. Il ne faut pas perdre de vu que le cerveau c’est pas seulement une mémoire mais aussi un organe de traitement de l’information. Cet organe possède une mémoire et d’une capacité d’analyse et d’abstraction (mise en relation des informations).
Je dirais que la pensé est l’expression de la capacité d’abstraction de la conscience. La pensée est « articulée » dans une langue (maternelle, logique ou mathématique).
La conscience, c’est ce qui est perçu et analysé par l’esprit à un instant donné. Il y a aussi une composante émotionnelle dans la conscience.
L’inconscient est composé (des évènements ou des faits attachés à des émotions fortes) de ce qui est trop douloureux ou encombrant pour rester présent dans le champ de la conscience (c’est le refoulement). Si le refoulement de qq chose ne se passe pas bien (par manque de sommeille ?), cela risque de déboucher sur une dépression (le qq chose de douloureux et d’encombrant occupe la conscience en permanence).
Tout à fait d'accord, moi aussi. Ce bon professeur semble parler du langage élémentaire (corporel ?) que les animaux domestiques comprennent très bien aussi.
Victor a écrit : ça m'embête un peu de n'être qu'un arc réflexe
La notion d’arc reflexe n’est pas à être crainte. La mis en place d’arc reflexe, c’est faire l’apprentissage des choses… Marcher, courir, faire du vélo et même parler (on ne passe pas notre temps à réfléchir sur la définition des mots que l’on utilise couramment).
Nous adaptons constamment nos « arc reflexe » pour répondre plus efficacement à des « stimuli ». L’arc reflexe c’est le maitre mot de l’efficacité pour fournir une réponse, que l’on a déjà préparé, à une situation que l’on reconnaît.
On pourrait penser que l’arc reflexe vient de l’inconscient, mais c’est faux, il est le résultât de cheminements conscients… Cheminements qui peuvent être oubliés ensuite .
klinfran a écrit :La normalité et la société
A la question « qu’est ce que la norme humaine », on pourrait répondre « si cette notion existe, c’est celle de la société ».
Une société est composé d’une population qui accepte implicitement (ou explicitement) des règles de vie dans cette société.
Quand une société produit un nombre de plus en plus important de personne hors norme, c’est que fondamentalement quelque chose ne va pas dans cette société.
Pollux a écrit :Science sociale comme outil de coercition ?
Je pense maintenant que l’on peut classer toutes les sciences en science fondamentale et science appliquée. Je crois que c’est pareil pour les sciences sociales
Clairement, les USA abuse largement de l’application en politique et en entreprise (l’école est aussi une entreprise la bas) des sciences sociales qui est une science très, très jeune...
Stardust a écrit : Les fondements théoriques de ces 2 écoles (La psychologie freudienne et le comportementalisme) sont totalement étrangers l’un à l’autre, mais il faut noter qu'elles conservent toutes deux une grande influence aujourd'hui encore dans leurs champs respectifs. Des deux visions de l'homme qu'elles proposent, je préfère sans aucun doute celle de Freud.
Les deux approches semblent plutôt complémentaire.
La première propose un model de l’esprit humain. La seconde étudie sans doute les réponses aux stimuli et donc l’apprentissage (mise en place des « arc reflexe »).
klinfran a écrit : "l'esprit" par contre, c'est déjà assez mal parti. Quelqu'un est capable de me dire ce que c'est?
La psychologie donne une réponse à cela via une modélisation de l’esprit humain
Troll a écrit : D'abord l'expérience, cette expérience produit le savoir, le savoir donne la mémoire et la mémoire donne la pensée
Non, je ne crois pas cela. Il ne faut pas perdre de vu que le cerveau c’est pas seulement une mémoire mais aussi un organe de traitement de l’information. Cet organe possède une mémoire et d’une capacité d’analyse et d’abstraction (mise en relation des informations).
Je dirais que la pensé est l’expression de la capacité d’abstraction de la conscience. La pensée est « articulée » dans une langue (maternelle, logique ou mathématique).
La conscience, c’est ce qui est perçu et analysé par l’esprit à un instant donné. Il y a aussi une composante émotionnelle dans la conscience.
L’inconscient est composé (des évènements ou des faits attachés à des émotions fortes) de ce qui est trop douloureux ou encombrant pour rester présent dans le champ de la conscience (c’est le refoulement). Si le refoulement de qq chose ne se passe pas bien (par manque de sommeille ?), cela risque de déboucher sur une dépression (le qq chose de douloureux et d’encombrant occupe la conscience en permanence).
Isabelle a écrit :Cela me fait penser à la manière dont un tout jeune enfant reçoit les messages d'un adulte. Il ne comprend pas tout ce qui est dit parfois car il n'a pas tout le vocabulaire mais si on parle avec une voix douce et un sourire à un bébé il perçoit le message autrement que si on fait la grosse voix...
Tout à fait d'accord, moi aussi. Ce bon professeur semble parler du langage élémentaire (corporel ?) que les animaux domestiques comprennent très bien aussi.
"Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément" Albert Einstein
passant a écrit :L'inconscient peut contenir aussi des moments ordinaires de la vie qui seront interprétables dans une situation symptomatique , conflictuelle .
a bon ?
Je pensais que les moments "insignifiants" émotionnellement sont immédiatement oubliés ou mémorisés.
Par contre je ne pense pas que les moments conflictuelles soient "ordinaires"
passant a écrit :L'inconscient n'est pas réductible qu' aux traumatismes .
Je suis d'accord, j'y met aussi tous les moments douloureux (conflit, acte manqué, humiliation...)
"Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément" Albert Einstein
les connaissances à ce sujet sont au stade embryonnaire , ainsi chacun a bien le droit d'exposer son avis .
Mon avis est que la parole à le second rôle dans la relation humaine , tout est déjà joué par ce que nous appelons communément l'inconscient .
Le cerveau à déjà un objectif dans les méandres de notre inconscient , alors que nous n'avons pas encore émit le moindre mot , notre conscient ne connait pas le but ultime de notre démarche .
Nombreuses sont les personnes en conflit avec elle même car incapable de se comprendre .
Certainement que la raison de ce second rôle vient du fait que le language est le dernier né de la panoplie de nos possibilités .
Notre existence n'a pas eu besoin de notre psychologie pour nous faire passer les millions d'années de notre évolution , il serait prétentieux de croire que notre petite conscience est à même de connaitre et de comprendre la complexité de la vie .
L'évolution à venir pourrait être la conscience de l'inconscient , le travail du professeur Sandy est une pierre à l'édifice , si comme vous le mentionnez , il n'est pas réductionniste .
Apprendre l'inconscient .
Un travail d'apprentissage et d'humilité .
Comme pour les mots de l'enfant qui ne sont que prémices du language .
Mon avis est que la parole à le second rôle dans la relation humaine , tout est déjà joué par ce que nous appelons communément l'inconscient .
Le cerveau à déjà un objectif dans les méandres de notre inconscient , alors que nous n'avons pas encore émit le moindre mot , notre conscient ne connait pas le but ultime de notre démarche .
Nombreuses sont les personnes en conflit avec elle même car incapable de se comprendre .
Certainement que la raison de ce second rôle vient du fait que le language est le dernier né de la panoplie de nos possibilités .
Notre existence n'a pas eu besoin de notre psychologie pour nous faire passer les millions d'années de notre évolution , il serait prétentieux de croire que notre petite conscience est à même de connaitre et de comprendre la complexité de la vie .
L'évolution à venir pourrait être la conscience de l'inconscient , le travail du professeur Sandy est une pierre à l'édifice , si comme vous le mentionnez , il n'est pas réductionniste .
Apprendre l'inconscient .
Un travail d'apprentissage et d'humilité .
Comme pour les mots de l'enfant qui ne sont que prémices du language .
l'ombre , preuve de lumière .
Salut,
Mais non, sinon, on ne bavarderait pas s'il n'y avait pas un espoir de convaincre et donc de faire changer d'avis.
La part inconsciente est par définition irréfléchie et non rationnelle.
Nos sociétés sont rationnelles, pour une grande part... Conclusion ?
enebre a écrit :Mon avis est que la parole à le second rôle dans la relation humaine , tout est déjà joué par ce que nous appelons communément l'inconscient .
Mais non, sinon, on ne bavarderait pas s'il n'y avait pas un espoir de convaincre et donc de faire changer d'avis.
La part inconsciente est par définition irréfléchie et non rationnelle.
Nos sociétés sont rationnelles, pour une grande part... Conclusion ?
"Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément" Albert Einstein
Pollux a écrit :Salut,sociétés sont rationnelles, pour une grande part... Conclusion ?Nos
Ce que tu dis Pollux a été la réaction d'une classe bien pensante au début du XXe siècle lorsque Freud a exposé sa théorie de l'inconscient.
Voilà que quelque chose ne pouvait être contrôlé par l'homme. Le lapsus, moment présent de l'inconscient dont la voie royale est le rêve.
L'inconscient ferait-il peur ?
Dernière modification par passant le 01/01/2009 - 10:49:10, modifié 1 fois.
bonjour
passant a écrit :L'inconscient ferait-il peur ?
Pas vraiment
Je ne nie pas l'existence une part inconsciente dans les comportements spontanés ou réflexes.
Je dis juste que ces comportements se mettent en place de façon consciente et réfléchi.
Je crois que pour changer un comportement réflexe inadapté, il suffit de faire l'effort d'y réfléchir (avec ou sans aide extérieur) et de définir un nouveau comportement.
Si les hommes n'étaient pas capable de cela, il ne serait pas capable d'apprendre de leur erreur.
"Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément" Albert Einstein
bonne année
Je pense aussi que l'inconscient fait peur à certaines personnes , les dirigeants sont les premiers , les chefs d'entreprise , les religieux .
Ce sont des exemples qui n'incluent pas "tous" , mais ces groupes sont potentiellement susceptibles d'être déstabilisés par l'émergence d'une forme décisionnelle différente.
s'il est vrai que notre inconscient représente une conscience spécifique et pas forcément toujours en accord avec le conscient de notre intellect .
Ce serai une révélation historique pour l'humanité , et dont il nous faudrait tenir compte , les mots me manque pour expliquer par l'intellect ce qui est encore balbutiement de l'inconscient
Je pense aussi que l'inconscient fait peur à certaines personnes , les dirigeants sont les premiers , les chefs d'entreprise , les religieux .
Ce sont des exemples qui n'incluent pas "tous" , mais ces groupes sont potentiellement susceptibles d'être déstabilisés par l'émergence d'une forme décisionnelle différente.
s'il est vrai que notre inconscient représente une conscience spécifique et pas forcément toujours en accord avec le conscient de notre intellect .
Ce serai une révélation historique pour l'humanité , et dont il nous faudrait tenir compte , les mots me manque pour expliquer par l'intellect ce qui est encore balbutiement de l'inconscient
l'ombre , preuve de lumière .
Code : Tout sélectionner
Le "langage" de l'inconscient facilite le dénouement du symptôme
Certainement , encore que notre conscient a tendance à contrôler davantage nos paroles pour obtenir ce que notre intellect désire , au détriment de la volonté de notre inconscient .
un exemple simple : lorsque l'argent est en jeux versus qualité de la vie , nos politiciens et PDG en sont la preuve vivante . (pour ne citer qu'eux, parmi les 80% de l'humanité ayant le même comportement). preuve , sans doute de la bêtise humaine et de la facilité a la manipuler .
l'ombre , preuve de lumière .
D'après ce que j'ai compris de la psychanalyse, justement l'inconscient c'est tout ce qui échappe à la volonté, que ce soit le rêve, les actes, manqués, le lapsus, bref une part de nous même qui ne se soumet pas à l'auto analyse du "je"... L'inconscient c'est tout ce qui se passe dans la tête en dehors de la pensée construite
L'inconscient c'est tout ce qui se passe dans la tête en dehors de la pensée construite
Tout est là ! C'est ce qui est mal connu .
L'inconscient est davantage le grand frère qui voudrait s'exprimer , souvent en conflit avec le conscient d'où les lapsus etc...
Je ne dis pas que l'inconscient serait la voie de la sagesse , car comme pour le conscient il n'est pas sans faille , plus âgé , pas forcément toujours meilleur .
C'est très variable d'un individu à l'autre , et il fait partie d'un tout qui serait l'inconscient collectif au même titre que nous sommes parties unique de notre ensemble sociétal .
[Modération : passage enlevé, merci d'argumenter de manière scientifique]
l'ombre , preuve de lumière .