Enivrez vous ! Charles Baudelaire
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Graver dans le marbre Acrostiche
Gavé de toutes les certitudes
Rien que pour une vérité
A tous cette seule attitude
Véritable est la seule bonté
Entre aimer et être aimé
Recherche d’un ami sincère
De celui qui reste un mystère
Avec la vie, un être confirmé
Nuées blanches dans un ciel bleu
Songes qui est donné par le feu
Las ! Etre le dernier homme
Entre le rire et une pomme
Masques d’anonymes bavards
Avec des silences très braillard
Rien ne vaut une belle rime
Bien que cela soit un crime
Rires certes ! Avec des mots riches
Essayez de faire des acrostiches
Victor dans ses œuvres le 28/08/2013
Gavé de toutes les certitudes
Rien que pour une vérité
A tous cette seule attitude
Véritable est la seule bonté
Entre aimer et être aimé
Recherche d’un ami sincère
De celui qui reste un mystère
Avec la vie, un être confirmé
Nuées blanches dans un ciel bleu
Songes qui est donné par le feu
Las ! Etre le dernier homme
Entre le rire et une pomme
Masques d’anonymes bavards
Avec des silences très braillard
Rien ne vaut une belle rime
Bien que cela soit un crime
Rires certes ! Avec des mots riches
Essayez de faire des acrostiches
Victor dans ses œuvres le 28/08/2013
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Merci M'dame!
Un compliment ? C'est rare chez-vous
Remarquer chez-moi aussi
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Remarquer chez-moi aussi
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
- cisou9
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
__________________
Nico et Victor qui se font des amabilités, par Toutati, le ciel va nous tomber sur la tête !!! ________
Nico et Victor qui se font des amabilités, par Toutati, le ciel va nous tomber sur la tête !!! ________
Un homme est heureux tant qu'il décide de l'être et nul ne peux l'en empêcher.
Alexandre Soljenitsyne.
Alexandre Soljenitsyne.
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
L’abbaye de Thélème, Gargantua, chapitre LVII (1534).
L’extrait : Toute leur vie était dirigée non par les lois, statuts ou règles, mais selon leur bon vouloir et libre-arbitre. Ils se levaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur venait. Nul ne les éveillait, nul ne les forçait ni à boire, ni à manger, ni à faire quoi que ce soit... Ainsi l'avait établi Gargantua. Toute leur règle tenait en cette clause : FAIS CE QUE VOUDRAS,
car des gens libres, bien nés, biens instruits, vivant en honnête compagnie, ont par nature un instinct et un aiguillon qui pousse toujours vers la vertu et retire du vice; c'est ce qu'ils nommaient l'honneur. Ceux-ci, quand ils sont écrasés et asservis par une vile sujétion et contrainte, se détournent de la noble passion par laquelle ils tendaient librement à la vertu, afin de démettre et enfreindre ce joug de servitude; car nous entreprenons toujours les choses défendues et convoitons ce qui nous est dénié.
Par cette liberté, ils entrèrent en une louable émulation à faire tout ce qu'ils voyaient plaire à un seul. Si l'un ou l'une disait : " Buvons ", tous buvaient. S'il disait: "Jouons ", tous jouaient. S'il disait: " Allons nous ébattre dans les champs ", tous y allaient. Si c'était pour chasser, les dames, montées sur de belles haquenées, avec leur palefroi richement harnaché, sur le poing mignonne- ment engantelé portaient chacune ou un épervier, ou un laneret, ou un émerillon; les hommes portaient les autres oiseaux.
Ils étaient tant noblement instruits qu'il n'y avait parmi eux personne qui ne sût lire, écrire, chanter, jouer d'instruments harmonieux, parler cinq à six langues et en celles-ci composer, tant en vers qu'en prose. Jamais ne furent vus chevaliers si preux, si galants, si habiles à pied et à cheval, plus verts, mieux remuant, maniant mieux toutes les armes. Jamais ne furent vues dames si élégantes, si mignonnes, moins fâcheuses, plus doctes à la main, à l'aiguille, à tous les actes féminins honnêtes et libres, qu'étaient celles-là. Pour cette raison, quand le temps était venu pour l'un des habitants de cette abbaye d'en sortir, soit à la demande de ses parents, ou pour une autre cause, il emmenait une des dames, celle qui l'aurait pris pour son dévot, et ils étaient mariés ensemble; et ils avaient si bien vécu à Thélème en dévotion et amitié, qu'ils continuaient d'autant mieux dans le mariage; aussi s'aimaient-ils à la fin de leurs jours comme au premier de leurs noces.
Gargantua, livre LVII (1534).
Version modernisée.
L’extrait : Toute leur vie était dirigée non par les lois, statuts ou règles, mais selon leur bon vouloir et libre-arbitre. Ils se levaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur venait. Nul ne les éveillait, nul ne les forçait ni à boire, ni à manger, ni à faire quoi que ce soit... Ainsi l'avait établi Gargantua. Toute leur règle tenait en cette clause : FAIS CE QUE VOUDRAS,
car des gens libres, bien nés, biens instruits, vivant en honnête compagnie, ont par nature un instinct et un aiguillon qui pousse toujours vers la vertu et retire du vice; c'est ce qu'ils nommaient l'honneur. Ceux-ci, quand ils sont écrasés et asservis par une vile sujétion et contrainte, se détournent de la noble passion par laquelle ils tendaient librement à la vertu, afin de démettre et enfreindre ce joug de servitude; car nous entreprenons toujours les choses défendues et convoitons ce qui nous est dénié.
Par cette liberté, ils entrèrent en une louable émulation à faire tout ce qu'ils voyaient plaire à un seul. Si l'un ou l'une disait : " Buvons ", tous buvaient. S'il disait: "Jouons ", tous jouaient. S'il disait: " Allons nous ébattre dans les champs ", tous y allaient. Si c'était pour chasser, les dames, montées sur de belles haquenées, avec leur palefroi richement harnaché, sur le poing mignonne- ment engantelé portaient chacune ou un épervier, ou un laneret, ou un émerillon; les hommes portaient les autres oiseaux.
Ils étaient tant noblement instruits qu'il n'y avait parmi eux personne qui ne sût lire, écrire, chanter, jouer d'instruments harmonieux, parler cinq à six langues et en celles-ci composer, tant en vers qu'en prose. Jamais ne furent vus chevaliers si preux, si galants, si habiles à pied et à cheval, plus verts, mieux remuant, maniant mieux toutes les armes. Jamais ne furent vues dames si élégantes, si mignonnes, moins fâcheuses, plus doctes à la main, à l'aiguille, à tous les actes féminins honnêtes et libres, qu'étaient celles-là. Pour cette raison, quand le temps était venu pour l'un des habitants de cette abbaye d'en sortir, soit à la demande de ses parents, ou pour une autre cause, il emmenait une des dames, celle qui l'aurait pris pour son dévot, et ils étaient mariés ensemble; et ils avaient si bien vécu à Thélème en dévotion et amitié, qu'ils continuaient d'autant mieux dans le mariage; aussi s'aimaient-ils à la fin de leurs jours comme au premier de leurs noces.
Gargantua, livre LVII (1534).
Version modernisée.
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Captures
Capturez un presque rien
Et le mettre dans une cage
Capturez une lumière insolite
Et la mettre dans votre nuancier
Capturez un regard donné
Vouloir en faire son amour
Capturez le papillon de la vie
Pour l'épingler sur la planche
Non! Surtout ne pas capturer
Laisser vivre et le savoir
La chasse est toujours ouverte
La vie doit persister...
Victor dans ses oeuvres
Capturez un presque rien
Et le mettre dans une cage
Capturez une lumière insolite
Et la mettre dans votre nuancier
Capturez un regard donné
Vouloir en faire son amour
Capturez le papillon de la vie
Pour l'épingler sur la planche
Non! Surtout ne pas capturer
Laisser vivre et le savoir
La chasse est toujours ouverte
La vie doit persister...
Victor dans ses oeuvres
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Je ne suis pas sûrnico17 a écrit :Forge le contraire de ce monde
Où l'âme perd rumeurs
Où le temps nous tarit
L'homme périt de son propre venin
Mais s'élève dans la lueur qu'il esquisse
Enfante-toi
Enjambe-toi
Dénoue le mouvement
Attise cette parole
qui ne se détourne pas des hommes
mais s'ébauche vers eux. Andrée Chedid
que madame Chedid
elle sache de quoi elle parle,
il n'y a pas d'anti-monde
mais des rêves
qui nous transportent
Qui nous tranforment
Nous ne créons pas
nous refaisons sans cesse
Avec les mêmes rêves,
Les même choses
ces mêmes gens
Qui portent d'autre noms
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
L'Eternité
Elle est retrouvée.
Quoi ? - L’Éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.
Âme sentinelle,
Murmurons l'aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu.
Des humains suffrages,
Des communs élans
Là tu te dégages
Et voles selon.
Puisque de vous seules,
Braises de satin,
Le Devoir s'exhale
Sans qu'on dise : enfin.
Là pas d'espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.
Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.
Arthur RIMBAUD (1854-1891)
Elle est retrouvée.
Quoi ? - L’Éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.
Âme sentinelle,
Murmurons l'aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu.
Des humains suffrages,
Des communs élans
Là tu te dégages
Et voles selon.
Puisque de vous seules,
Braises de satin,
Le Devoir s'exhale
Sans qu'on dise : enfin.
Là pas d'espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.
Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.
Arthur RIMBAUD (1854-1891)
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
De la conservation des Murs...
Je m'ennuie à vouloir,
Tout reconstruire et tout détruire...
Des murs de mon ennui,
Tous ceux de ma triste vie
J'ai vu un mur à Berlin,
J'ai vu un mur en Israël
Séparant pour mieux diviser,
Séparant pour mieux régner...
J'aimerais mieux construire
Une maison avec quatre murs,
Et une porte ouverte aux quatre vents
Mais je n'ai que les murs de mon ennui
Je ne rêve pas et Berlin se construit
Avec des milliards d'Euros
Avec des millions d'allemands
Des allemands de l'Est et de l'Ouest
Mais où est passée la maison du peuple?
Elle a été détruite avec le mur
Car elle ne rapportait pas d'argent
Car elle n'était pas rentable...
Pour notre époque de rentiers
Il existe toujours ce mur à Berlin
Ce n'est pas du béton
Mais dans toutes les têtes
Celle des Westies, celles des prolos
Un mur celui de l'ennui existe encore
Mais que dire de celui de Sharon ?
Peut être qu'Israël à de la Nostalgie
Celui de tous les Ghettos d'hier..
Celui de Venise, celui de Varsovie
Dans les têtes, il est bien solide
Ce mur de l'incompréhension
Celui de cet ennui qui nous ruine
Un mur plus solide que vous ne croyez
Le Mur solide de la différence
La différence des Classes
La différence de la religion
La différence d'avec tous ces autres
Ces autres qui vivent au delà du mur
Le Mur de Berlin, le Mur de Sharon
Le Mur Soviétique, Le Mur Sioniste
Le Mur du Ghetto, Le Mur de la Honte
Mais j'aime vivre entre Quatre murs
Avec une porte ouverte aux quatre vents
La Bêtise est plus solide que le Béton
Le Vent n'entame jamais un mur de Bêtise
Le Temps efface, le Temps détruit
Toutes les haines et tous les amours
Les Murs de Bétons redeviennent sables
Un mur de bêtise est encore bien plus solide...
Victor le 30 novembre 2004
Je m'ennuie à vouloir,
Tout reconstruire et tout détruire...
Des murs de mon ennui,
Tous ceux de ma triste vie
J'ai vu un mur à Berlin,
J'ai vu un mur en Israël
Séparant pour mieux diviser,
Séparant pour mieux régner...
J'aimerais mieux construire
Une maison avec quatre murs,
Et une porte ouverte aux quatre vents
Mais je n'ai que les murs de mon ennui
Je ne rêve pas et Berlin se construit
Avec des milliards d'Euros
Avec des millions d'allemands
Des allemands de l'Est et de l'Ouest
Mais où est passée la maison du peuple?
Elle a été détruite avec le mur
Car elle ne rapportait pas d'argent
Car elle n'était pas rentable...
Pour notre époque de rentiers
Il existe toujours ce mur à Berlin
Ce n'est pas du béton
Mais dans toutes les têtes
Celle des Westies, celles des prolos
Un mur celui de l'ennui existe encore
Mais que dire de celui de Sharon ?
Peut être qu'Israël à de la Nostalgie
Celui de tous les Ghettos d'hier..
Celui de Venise, celui de Varsovie
Dans les têtes, il est bien solide
Ce mur de l'incompréhension
Celui de cet ennui qui nous ruine
Un mur plus solide que vous ne croyez
Le Mur solide de la différence
La différence des Classes
La différence de la religion
La différence d'avec tous ces autres
Ces autres qui vivent au delà du mur
Le Mur de Berlin, le Mur de Sharon
Le Mur Soviétique, Le Mur Sioniste
Le Mur du Ghetto, Le Mur de la Honte
Mais j'aime vivre entre Quatre murs
Avec une porte ouverte aux quatre vents
La Bêtise est plus solide que le Béton
Le Vent n'entame jamais un mur de Bêtise
Le Temps efface, le Temps détruit
Toutes les haines et tous les amours
Les Murs de Bétons redeviennent sables
Un mur de bêtise est encore bien plus solide...
Victor le 30 novembre 2004
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Quelques nuances
Commun, communisme, communauté
Trois mots qui sont si proches
Mais dont les sens sont chargés
Et lourd d'un contentieux historique
Cela je n'en doute pas
Chez-moi ce n'est pas chez-vous
Je ne crois pas trop à un communisme
Où tout serait partagés par tous
Nous avons tous nos limites
Dans nos rêves personnels
Nos envie des autres
Et la violence pornographique
Celle qui est liée au regard
Cela date de longtemps
Je suis pas sûr qu'on soit capables
De vivre pour les autres
Tout en s'oubliant
Ceci dit la communauté humaine
Cela reste une réalité sociale
Le communisme intégral
C'est une utopie invivable
Pour tout les humains
Partageons nos vies
Mais aimons nos différences
Victor dans ses oeuvres en réponse à Nico17
Commun, communisme, communauté
Trois mots qui sont si proches
Mais dont les sens sont chargés
Et lourd d'un contentieux historique
Cela je n'en doute pas
Chez-moi ce n'est pas chez-vous
Je ne crois pas trop à un communisme
Où tout serait partagés par tous
Nous avons tous nos limites
Dans nos rêves personnels
Nos envie des autres
Et la violence pornographique
Celle qui est liée au regard
Cela date de longtemps
Je suis pas sûr qu'on soit capables
De vivre pour les autres
Tout en s'oubliant
Ceci dit la communauté humaine
Cela reste une réalité sociale
Le communisme intégral
C'est une utopie invivable
Pour tout les humains
Partageons nos vies
Mais aimons nos différences
Victor dans ses oeuvres en réponse à Nico17
Dernière modification par Victor le 22/09/2014 - 17:56:37, modifié 1 fois.
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Vous connaissez mal l'usage des mots vous croyez toujours que l'idéaliste est un gars rigide déjà tout prêts à détruire le vieux monde pour cela je ne crois pas trop à une révolte violente, mais je crois au travail sur les mots et de possibles évolutions, je vous avais déjà dit que vous aviez un cerveau formaté d'une personne du dix-neuvième siècle la mécanique et les histoire de forces sociales, la mécanique sociale, c'est assez vieillot, de nos jours, les réseaux ils sont partout où nous sommes, ils sont bien plus fascinants que de vieilles idées du 19ième siècle
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Arrêtez SVP de polluer ce Topic,
il est destiné aux poètes divers
et non pas à tous vos délires
Merci d'avance
il est destiné aux poètes divers
et non pas à tous vos délires
Merci d'avance
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
- cisou9
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Un homme est heureux tant qu'il décide de l'être et nul ne peux l'en empêcher.
Alexandre Soljenitsyne.
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Ma Bohème
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
vous faites caca partout... Retenez vous!
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Le Hasard et la Poésie
Si ça vous intéresse vous faites Poésie + Aléatoire sur votre moteur de recherche, il y a des gens qui créent des algorithmes et des structures aléatoires... Le hasard fournit des juxtapositions de mots, cela en dépit de la syntaxe, de l'orthographe, de la grammaire et du sens... On peut parler de mélanges aléatoires... Les oulipiens comme Raymond Queneau, Philippe Soupault et autres, dans les années 1960-70-80-90, ils avaient faits de ces choses pour casser la phrase et trouver des nouvelles associations de mots, la seule et dernière règle qu'ils acceptaient... C'était de respecter les structures grammaticales, afin qu'elles puissent ainsi être analysées comme des phrases ou des morceaux de phrase... Ils partaient en général, de textes originaux ou de listes de mots choisis, pour les ré-arranger selon leurs propres contraintes... Le moteur de recherche Google, il fabrique à votre demande des haïkaïs qui respectent la règle des 5/7/5 mais pour le sens de ces haïkaïs, il ne faut pas chercher vraiment une signification dans notre réel mais admettre toutes les associations possibles et bizarroïdes...
Si ça vous intéresse vous faites Poésie + Aléatoire sur votre moteur de recherche, il y a des gens qui créent des algorithmes et des structures aléatoires... Le hasard fournit des juxtapositions de mots, cela en dépit de la syntaxe, de l'orthographe, de la grammaire et du sens... On peut parler de mélanges aléatoires... Les oulipiens comme Raymond Queneau, Philippe Soupault et autres, dans les années 1960-70-80-90, ils avaient faits de ces choses pour casser la phrase et trouver des nouvelles associations de mots, la seule et dernière règle qu'ils acceptaient... C'était de respecter les structures grammaticales, afin qu'elles puissent ainsi être analysées comme des phrases ou des morceaux de phrase... Ils partaient en général, de textes originaux ou de listes de mots choisis, pour les ré-arranger selon leurs propres contraintes... Le moteur de recherche Google, il fabrique à votre demande des haïkaïs qui respectent la règle des 5/7/5 mais pour le sens de ces haïkaïs, il ne faut pas chercher vraiment une signification dans notre réel mais admettre toutes les associations possibles et bizarroïdes...
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Ceux fait par Google
Ils respectent les règles
mais vous pas du tout
Ils respectent les règles
mais vous pas du tout
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
En fait non il n'y a rien de sérieux
dans les haïkus auto générés
sinon d'être facilement fabriqués
sur un compte Twetter
dans les haïkus auto générés
sinon d'être facilement fabriqués
sur un compte Twetter
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Aux petits matins
Se lever calme, très tôt au petit matin
Avant que le soleil ne se lève à l'horizon
Que l'on soit en ville ou dans la campagne
Pour interroger ce jour qui nous vient
Ne pas attendre des signes des temps
Dans un ciel lointain qui est resté muet
Dans le matin se poser des questions
Bien avant que le soleil paraisse là bas
Et dans ce petit matin, écoutez, écoutez
Ecoutez la vie qui vient et qui s'éveille
Quelques bruits, dans la nuit qui finit
Entre des moteurs qui sont en action
Et des odeurs de ce café bien frais
Voir! Tout ce qui vient et tout ce qui va
Quelques fois, et bien avant l'aube
Regarder toutes les étoiles lointaines
Penser à tous ces humains tangibles
Des hommes et aussi des femmes
Qui vivent mal ou alors pas vraiment
Demander et encore oser demander
Ne pas avoir peur de crier, crier
Pour nos enfants nos petits enfants
Qui dans un matin se lèvent aussi
Avec un ventre qui est resté vide
Alors dans le matin priez, priez
Mais moi je ne sais plus trop qui
Et alors criez, criez, très, très fort
Dans un matin, bien avant l'aube
Victor dans ses œuvres
Se lever calme, très tôt au petit matin
Avant que le soleil ne se lève à l'horizon
Que l'on soit en ville ou dans la campagne
Pour interroger ce jour qui nous vient
Ne pas attendre des signes des temps
Dans un ciel lointain qui est resté muet
Dans le matin se poser des questions
Bien avant que le soleil paraisse là bas
Et dans ce petit matin, écoutez, écoutez
Ecoutez la vie qui vient et qui s'éveille
Quelques bruits, dans la nuit qui finit
Entre des moteurs qui sont en action
Et des odeurs de ce café bien frais
Voir! Tout ce qui vient et tout ce qui va
Quelques fois, et bien avant l'aube
Regarder toutes les étoiles lointaines
Penser à tous ces humains tangibles
Des hommes et aussi des femmes
Qui vivent mal ou alors pas vraiment
Demander et encore oser demander
Ne pas avoir peur de crier, crier
Pour nos enfants nos petits enfants
Qui dans un matin se lèvent aussi
Avec un ventre qui est resté vide
Alors dans le matin priez, priez
Mais moi je ne sais plus trop qui
Et alors criez, criez, très, très fort
Dans un matin, bien avant l'aube
Victor dans ses œuvres
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
LE LABOUREUR ET SES ENFANTS
Travaillez, prenez de la peine :
C'est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'août.
Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le Père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu'au bout de l'an
Il en rapporta davantage.
D'argent, point de caché.
Mais le Père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor .
Jean De La Fontaine dans ses fables très morales
Travaillez, prenez de la peine :
C'est le fonds qui manque le moins.
Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage
Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Remuez votre champ dès qu'on aura fait l'août.
Creusez, fouillez, bêchez, ne laissez nulle place
Où la main ne passe et repasse.
Le Père mort, les fils vous retournent le champ
Deçà, delà, partout ; si bien qu'au bout de l'an
Il en rapporta davantage.
D'argent, point de caché.
Mais le Père fut sage
De leur montrer avant sa mort
Que le travail est un trésor .
Jean De La Fontaine dans ses fables très morales
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Le chiasme métaphysique Un chiasme est une figure littéraire consistant dans une phrase à intervertir deux mots
Dieu fit l'Homme à son image, ce qui pour nos contemporains, l'Homme a fait Dieu à son image
La culture est une construction historique, l'Histoire est une construction culturelle…
La logique permet la déduction, la déduction permet la logique
La lumière visite le réel, Le réel visite la lumière
La musique est un chant de l'âme, le chant de l'âme est musique
Le silence accepte le repos, le repos accepte le silence
Soit l'idée de Philosophie existentielle l'existence précède l'essence cela donne un autre concept philosophique L'essence précède l'existence qui serait un début de philosophie idéaliste
Victor dans ses œuvres
Dieu fit l'Homme à son image, ce qui pour nos contemporains, l'Homme a fait Dieu à son image
La culture est une construction historique, l'Histoire est une construction culturelle…
La logique permet la déduction, la déduction permet la logique
La lumière visite le réel, Le réel visite la lumière
La musique est un chant de l'âme, le chant de l'âme est musique
Le silence accepte le repos, le repos accepte le silence
Soit l'idée de Philosophie existentielle l'existence précède l'essence cela donne un autre concept philosophique L'essence précède l'existence qui serait un début de philosophie idéaliste
Victor dans ses œuvres
Dernière modification par Victor le 15/11/2014 - 13:30:45, modifié 1 fois.
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
La conscience
Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'oeil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet œil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des nœuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L'oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : " Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
Victor Hugo La légende des siècles
Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Échevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l'homme sombre arriva
Au bas d'une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d'haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l'ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l'espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes
L'oeil à la même place au fond de l'horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l'aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l'on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l'aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet œil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d'elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu'il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d'Enos et les enfants de Seth ;
Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des nœuds de fer,
Et la ville semblait une ville d'enfer ;
L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d'entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l'aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L'oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : " Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C'est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l'ombre
Et qu'on eut sur son front fermé le souterrain,
L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
Victor Hugo La légende des siècles
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Plaider coupable ? Guilty or Not Guilty ?
un concept très américain du genre des WASP
et toute les autre sectes évangéliques
un concept très américain du genre des WASP
et toute les autre sectes évangéliques
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Ces poèmes sont très belles
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Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
Pour monsieur ou madame Piliomia le mot Poème est masculin
Sonnet pour les dames du temps passé
Ces douces dames, elles ont assez peur!
Et elles me manquent beaucoup Thomas
Elles restent cette lumière du petit bonheur
Toutes des fleur fragiles, et sans falbalas
Et quelques fois, il y a quelque grimaces
Entre se faire traiter, de petites limaces
Ou d'un songe creux, qui reste sans avenir,
Cette nostalgie, celle-là hante mon souvenir
Je me sens tout prêt, à leur écrire encore
Pour toute ses dames enfouies que j'adore
Beaucoup de choses qui paraissent idiotes
Entre leur faire des sonnets, tous amoureux
De ceux là qui parlent de leurs beaux yeux
Ou bien de ces choses, bien plus rigolotes
Victor dans ses œuvres
Sonnet pour les dames du temps passé
Ces douces dames, elles ont assez peur!
Et elles me manquent beaucoup Thomas
Elles restent cette lumière du petit bonheur
Toutes des fleur fragiles, et sans falbalas
Et quelques fois, il y a quelque grimaces
Entre se faire traiter, de petites limaces
Ou d'un songe creux, qui reste sans avenir,
Cette nostalgie, celle-là hante mon souvenir
Je me sens tout prêt, à leur écrire encore
Pour toute ses dames enfouies que j'adore
Beaucoup de choses qui paraissent idiotes
Entre leur faire des sonnets, tous amoureux
De ceux là qui parlent de leurs beaux yeux
Ou bien de ces choses, bien plus rigolotes
Victor dans ses œuvres
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !
Re: Enivrez vous ! Charles Baudelaire
AUTOMNE
Dans le brouillard
s’en vont un paysan cagneux
Et son bœuf lentement
dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux
pauvres et vergogneux
Et s’en allant là-bas
le paysan chantonne
Une chanson d’amour
et d’infidélité
Qui parle d’une bague
et d’un cœur que l’on brise
Oh ! l’automne
l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont
deux silhouettes grises
Guillaume Apollinaire...Alcools 1913
Dans le brouillard
s’en vont un paysan cagneux
Et son bœuf lentement
dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux
pauvres et vergogneux
Et s’en allant là-bas
le paysan chantonne
Une chanson d’amour
et d’infidélité
Qui parle d’une bague
et d’un cœur que l’on brise
Oh ! l’automne
l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont
deux silhouettes grises
Guillaume Apollinaire...Alcools 1913
En ce qui concerne la recherche en sciences, Je dirais : Cherche encore !