Voûte - Définition

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Introduction

Voûte en pierres sèches pour le couvrement d'une cave de maison
Voûte d'ogives quadripartite de l'église Saint-Séverin à Paris
Voûte d'ogives quadripartite de l'église abbatiale de Fécamp

Une voûte (ou voute) est un élément architectural de couvrement intérieur d'un édifice présentant un intrados. La voûte travaille comme un arc et son équilibre suppose la reprise d'efforts de poussée par ses appuis.

Il existe plusieurs types de voûte :

  • voûte en berceau,
  • voûte d'arêtes,
    • voûte à arêtes doubles,
    • voûtes à arêtes triples,
  • voûte d'ogive,
    • voûte d'ogives à quatre quartiers,
    • voûte d'ogives à huit quartiers d'une abside,
    • voûte sexpartite,
    • voûte octopartite,
    • voûte d'ogives à liernes et tiercerons
  • voûte nervurée,
  • voûte plate,
    • voûte plate appareillée,
    • voûte plate dallée,
  • voûte en éventail,
  • voûte conique,
  • voûte pyramidale,
  • voûte en cul-de-four,
  • voûte en arc-de-cloître.

Les voûtes caractéristiques de l'architecture romaine, paléochrétienne puis romane sont en berceau. Elles ont la forme d'un arc prolongé. On parle de berceau cintré lorsque la voûte est semi-cylindrique et de berceau brisé lorsque deux pans concaves se rejoignent en pointe au faîte. Le berceau est longitudinal s'il est parallèle à l'orientation de l'espace couvert, transversal s'il est perpendiculaire à celle-ci. Les collatéraux sont parfois voûtés en demi-berceau.

La voûte en berceau est, le plus souvent, renforcée par des nervures désignées par les termes de doubleaux ou d'arcs-doubleaux.

On parle de voûte d'arête lorsque deux berceaux, d'égale hauteur, se croisent en pénétrant l'un dans l'autre (formant une croix de saint André).

Le troisième type de voûte est la voûte d'ogives. Elle peut être quadripartite ou sexpartite (selon qu'elle croise 2 ou 3 ogives, dessinant 4 ou 6 voûtains). La voûte d'ogives est dite barlongue lorsqu'elle forme, à chaque travée, un rectangle dont le côté le plus long est perpendiculaire à la nef. Elle est dite oblongue dans le cas contraire.

Ses nervures se nomment ogives, liernes et tiercerons.

Voûte d'ogive

Ce qui est pesant, c'est la voûte elle-même (c’est-à-dire le fait que le plafond soit en pierre) et le problème dimensionnant est surtout la poussée latérale qu'elle impose sur les murs. Une voûte « cylindrique » crée une poussée latérale qui tend à écarter les murs. La poussée est d'autant plus forte que la portée (largeur de la nef) est plus grande, et est d'autant plus difficile à compenser que les murs sont hauts (le bras de levier est plus important). L'art roman tend donc à faire des nefs étroites, plutôt basses, et des murs latéraux épais pour tenir la poussée. L'idée centrale de la croisée d'ogive, et du style gothique, est de faire des voûtes qui reposent non pas directement sur des murs, mais sur ces ogives croisées ; et les ogives elles-mêmes convergent vers des piliers. Avec cette méthode, la poussée n'est plus répartie tout au long du mur, mais concentrée sur un point au sommet du pilier Du coup, le mur lui-même ne sert à rien, on peut le vider et le remplacer par des vitraux. Et, la poussée reçue au sommet des piliers peut être facilement compensée par des arcs-boutants, au lieu d'être reçue par des contreforts

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