Planeur - Définition

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Introduction

ASW 20 en phase d'atterrissage

Un planeur est un aérodyne qui est, par définition, dépourvu de moteur. Il existe toutefois des versions dotées d'un moteur d'appoint escamotable appelées motoplaneur. La pratique du planeur est le vol à voile.

L'une des caractéristiques principale du planeur est sa finesse qui se traduit, en pratique, par la capacité de parcourir une grande distance en perdant un minimum d'altitude.

Lancement

Les planeurs peuvent être mis en l'air de plusieurs façons. La plus répandue est le remorquage par un avion dit remorqueur. La seconde, moins fréquente est le treuil. La troisième, est le lancement par voiture. Enfin la dernière, par ses propres moyens grâce à un moteur qui peut être fixe ou le plus souvent escamotable. On parle alors de motoplaneur si le groupe propulseur est fixe ou de planeur autonome si le groupe propulseur est escamotable. Les planeurs radio-commandés sont lancés à la main depuis une position surélevée ou bien au Sandow sur terrain plat ou également par remorquage.

Assemblage d'un planeur

Un planeur peut être rangé dans une remorque, qui permet alors également son transport.

Éléments constitutifs principaux

Monoplaces ou biplaces, on distingue trois parties essentielles :

  • La voilure : Sa fonction est d'assurer la portance de la machine. De 13 à 25 mètres d'envergure, elle est constituée de deux ailes, aussi appelées plumes, qui assurent la portance. Celles-ci possèdent à leurs extrémités, sur le bord de fuite (partie arrière de l'aile), des ailerons qui contrôlent l'inclinaison sur l'axe de roulis.

Chaque aile est équipée d'aérofreins qui sont des dispositifs dont la fonction est d'augmenter le taux de chute de la machine, principalement lors de l'atterrissage. Les modèles les plus performants disposent aussi de volets de courbure, appelés parfois dispositifs hypersustentateurs, dont la fonction est d'augmenter la portance à basse vitesse lorsqu'ils sont braqués en positif (vers le bas) et de diminuer la traînée s'ils sont braqués en négatif (vers le haut) dans les hautes vitesses.

Les recherches en aérodynamique ont fait progresser la technique et on trouve de nos jours des dispositifs de décollage et recollage de la couche limite. Vous pourrez observer sur les surfaces des profils de minuscules trous servant aujourd'hui au soufflage (ce qui permet le recollage de la couche limite) et qui demain serviront aussi à l'aspiration de cette couche limite. Ces dispositifs ont pour objectif d'améliorer les performances dans tout le domaine de vol (vitesse minimum et vitesse maximale en fonction des angles d'incidence).

  • Le fuselage : Sa fonction est de porter et d'abriter le ou les pilotes et sa liaison avec les empennages et la voilure assure la maîtrise des trois axes ; lacet, roulis, tangage. Cette partie centrale cylindro-conique de 6 à 10 mètres de long reçoit à l'avant, la cabine de pilotage et, en dessous, le train d'atterrissage.
Pour les modèles disposant d'un moteur, le fuselage abrite aussi ce dernier et, dans la plupart des cas, le pylône support de l'hélice et/ou du moteur. L'ensemble de ce dispositif est escamotable afin de conserver à la machine toutes ses qualités aérodynamiques.
  • Les empennages : Leur fonction est d'assurer la stabilité et le contrôle sur les axes de tangage et de lacet. Ils sont constitués, de nos jours, de plans fixes verticaux et horizontaux disposés en « T » portant les gouvernes de direction (contrôle en lacet) et de profondeur (contrôle en tangage). Historiquement les empennages ont aussi été disposés en croix et en « V » (empennage papillon).
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