Un homme est un individu de sexe masculin adulte de l'espèce appelée Homme moderne (Homo sapiens) ou plus simplement « Homme ». Par distinction, l'homme prépubère est appelé un garçon, tandis que l'individu de sexe féminin adulte est appelé une femme, ou une fille quand elle est enfant.
L'homme est le mâle de l'Homo sapiens.
Le terme garçon désigne l'homme à ses stades infantile et pubère.
Sur un caryotype, la masculinité se traduit par la présence d'un seul chromosome X (hérité de la mère) et par la présence du chromosome Y (hérité du père).
Chaque individu d'une espèce voit sa constitution basée sur un tronc commun, auquel s'ajoute sa spécificité sexuelle. Ce tronc commun est, pour les deux sexes, un nombre identique d'organes dont la fonction est commune : peau, cœur, intestins, foie, cerveau, nombre d'os, de muscles, présence des mêmes hormones mais en quantité différente, etc., le tout en conformité avec son espèce, son genre.
Globalement, l'anatomie masculine se distingue de celle des femmes par une taille, une masse et un indice de masse corporelle supérieurs. Les hommes ont en général une puissance musculaire supérieure à celle des femmes. Leur système pileux est en général plus développé : leur caractère sexuel secondaire le plus visible est d'ailleurs la barbe.
Les approches de la psychologie masculine, du fonctionnement psychique de l'homme sont multiples et il existe, pour ainsi dire, autant d'approches que de psychologies.
Par exemple, parmi les disciplines ayant décrit la construction de la masculinité, une des approches est la psychologie analytique. Selon cette théorie, l'intégration des caractères masculins se fait par l'acceptation de sa féminité par l'homme. Tout comme la femme qui doit accepter son masculin. Ce processus se fait avec difficulté pour les deux genres. Ainsi pour le célèbre psychanalyste Carl Gustav Jung, l'homme a sa part de féminité, qui se nomme l'Anima.
« L'anima est féminine ; elle est uniquement une formation de la psyché masculine et elle est une figure qui compense le conscient masculin. Chez la femme, à l'inverse, l'élément de compensation revêt un caractère masculin, et c'est pourquoi je l'ai appelé l'animus. Si, déjà, décrire ce qu'il faut entendre par anima ne constitue pas précisément une tâche aisée, il est certain que les difficultés augmentent quand il s'agit de décrire la psychologie de l'animus. Le fait qu'un homme attribue naïvement à son Moi les réactions de son anima, sans même être effleuré par l'idée qu'il est impossible pour quiconque de s'identifier valablement à un complexe autonome, ce fait qui est un malentendu se retrouve dans la psychologie féminine dans une mesure, si faire se peut, plus grande encore. Pour décrire en bref ce qui fait la différence entre l'homme et la femme à ce point de vue, donc ce qui caractérise l'animus en face de l'anima, disons : alors que l'anima est la source d'humeurs et de caprices, l'animus, lui, est la source d'opinions ; et de même que les sautes d'humeur de l'homme procèdent d'arrière-plans obscurs, les opinions acerbes et magistrales de la femme reposent tout autant sur des préjugés inconscients et des a priori. »
L'expression taux de masculinité est un concept issu de la démographie.
Le taux de masculinité est la proportion d'hommes dans la population totale (des deux sexes).
Ce concept est à distinguer du taux de surmasculinité à la naissance constat empirique d'un nombre légèrement supérieur de naissances d'hommes que de naissance de femmes. Il est compris entre 1,03 et 1,07.
En France, le taux de surmasculinité à la naissance est de 1,05. En Chine, il serait de 1,2.
L'anglicisme Sex ratio (SR), est défini comme le rapport du nombre d'hommes au nombre de femmes, pour une tranche d'âge donnée. Le taux de surmasculinité à la naissance est donc le Sex ratio à l'âge 0, ou SR0
Pour des raisons biologiques et sociologiques, il est déjà bien différent pour les enfants de moins de cinq ans (le SR5). A partir de trente ans (entre 35 à 49 ans en France, contre 25 en 1950), la prépondérance s'inverse et le nombre de femmes l'emporte généralement sur le nombre d'hommes (huit centenaires sur dix sont des femmes), malgré de notables disparités régionales.