Fleur - Définition

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Introduction

Affiche présentant diverses fleurs et inflorescences.

La fleur est constituée par l’ensemble des organes de la reproduction et des enveloppes qui les entourent chez les angiospermes (aussi appelées plantes à fleurs). Après la pollinisation, la fleur est fécondée et se transforme en fruit contenant les graines.

Les fleurs sont parfois solitaires ou non, mais souvent regroupées en inflorescences.

Très tôt, les fleurs ont attiré l’attention de l’homme qui les utilise et les cultive pour la parure (ex. : couronne de fleurs), pour l’ornementation intérieure (fleurs coupées, bouquets, ikebana) et extérieure (jardins, plates-bandes…). Les fleurs ont souvent inspiré les artistes, peintres, poètes, sculpteurs et décorateurs…

La culture des fleurs est la floriculture ou l'horticulture.

Botanique

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Structure

La fleur est constituée de pièces florales insérées sur un réceptacle floral. Lorsque la fleur est complète, elle comprend quatre verticilles de pièces florales. De l'extérieur vers l'intérieur, on rencontre :

  1. le calice, formé par l'ensemble des sépales,
  2. la corolle, formée par l'ensemble des pétales.
  3. l'androcée, c'est-à-dire l'ensemble des étamines (partie mâle), qui produisent le pollen.
  4. le gynécée ou pistil, formé par l'ensemble des carpelles (partie femelle).

Calice et corolle forment le périanthe, enveloppe stérile, qui joue un rôle protecteur pour les pièces fertiles et attractif pour les animaux pollinisateurs.

Ce plan théorique de la fleur, que l'on trouve typiquement chez le bouton d'or (Renonculacées) est sujet à de nombreuses variations. Par exemple on rencontre des fleurs sans pétales, ou apétales. Une fleur mixte est une fleur possédant à la fois étamines et pistil.

La fleur double est celle dont quelqu'une des parties est multipliée au-delà de son nombre naturel, mais sans que cette multiplication nuise à la fécondation. Les fleurs se doublent rarement par le calice, presque jamais par les étamines. Leur multiplication la plus commune se fait par la corolle. Les exemples les plus fréquents sont dans les fleurs polypétales, comme œillets, anémones, renoncules ; les fleurs monopétales doublent moins communément. Cependant on voit assez souvent des campanules, des primevères auricules, et surtout des jacinthes à fleur double. Ce mot de fleur double ne marque pas dans le nombre des pétales une simple duplication, mais une multiplication quelconque. Soit que le nombre des pétales devienne double, triple, quadruple, etc., tant qu'ils ne multiplient pas au point d'étouffer la fructification, la fleur garde toujours le nom de fleur double ; mais, lorsque les pétales trop multipliés font disparaitre les étamines et avorter le germe, alors la fleur perd le nom de fleur double et prend celui de fleur pleine.

La fleur dans le cycle de la plante

La fleur dans le cycle de reproduction

Les fleurs attirent et utilisent les insectes pollinisateurs par divers moyens :

  • les couleurs de leur corolle, plus ou moins vives et pour certaines uniquement perçues dans l'ultraviolet par certains insectes
  • la fragrance : les fleurs sont souvent parfumées, leur odeur pouvant porter jusqu'à plus d'un km dans un air non pollué et assez humide.
  • l'offre en nectar et pollen. le nectar sucré est butiné par de nombreux insectes, notamment les abeilles, papillons et syrphes, mais aussi pour certaines espèces par des chauve-souris nectarivores ou des oiseaux (colibris). La plante sécrète aussi des substances rendant ce nectar amer pour que chaque pollinisateur n'en consomme pas trop. Le parfum floral et l'amertume et le caractère sucré du nectar - par un dosage équilibré des substances attirantes et repoussantes - garantissent aux plantes une reproduction optimale. Le parfum floral notamment pour les fleurs qui se font polliniser de nuit (chèvrefeuille par exemple) a un double rôle : attirer et guider les pollinisateurs qui sont récompensés par du nectar et du pollen. Mais la fleur émet aussi des composants rendant le nectar assez amer pour que l'insecte n'en prélève pas trop ou pour éloigner des consommateurs de nectar qui ne seraient pas aptes à féconder cette espèce.
    La plante émet aussi des substances protectrices pour sa fleur et pour les organes de cette fleur (ce sont des composés insecticides et fongicides toxiques tels que la nicotine chez le tabac. On a ainsi montré que des plants de tabac sauvage (Nicotiana attenuata) génétiquement modifiés pour ne pas produire de nicotine et/ou de benzylacétone (parfum qui contribue à l'odeur du cacao, du jasmin et de la fraise) sont nettement moins bien fécondées et produisent jusqu'à 5 fois moins de graines..
  • des leurres visuels et/ou olfactifs (ex orchidée prenant l'apparence d'une espèce d'insecte, telle l'Oprhis bourdon, plantes prenant l'aspect ou l'odeur de viande pourrie, ce qui attire les mouches qui les pollinisent)
  • des dispositif piégeant provisoirement des insectes, le temps qu'ils se couvrent de pollen

L’éclosion des fleurs, ou floraison, est souvent très éphémère, mais ce phénomène est chez certaines plantes compensé par l'éclosion échelonnée de séries ou grappes de fleurs.

Comportements

Certaines fleurs se ferment le soir. Ce phénomène s'appelle la nyctinastie ; il est le résultat d'une réaction de la fleur à une stimulation(un stimulus ou des stimuli) extérieure. La température et la luminosité baissant à la tombée de la nuit, l'humidité augmente et certaines fleurs se referment. Ce mouvement est dû aux cellules de la base de la corolle. De nuit, elle se gonflent d'humidité, ce qui entraîne la fermeture des pétales.

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