AmigaOS - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs est disponible ici.
Principaux systèmes
d'exploitation
BSD
FreeBSD - NetBSD - OpenBSD
DragonFly BSD - PC-BSD
GNU/Linux (Liste)
Debian - Fedora - Gentoo
Mandriva - Red Hat - Slackware
SuSE - Ubuntu
Mac OS
Système 5 - 6 - 7 - 8 - 9
Mac OS X -.0 -.1 -.2 -.3 -.4 -.5 - Server
MS-DOS - Microsoft Windows
1.0 - 2 - 3.x - 95 - 98 - Me
NT - 3.5x - 4.0 - 2000
XP - 2003 - Vista
2008 (prochainement)
Seven (en développement)
Autres
AmigaOS - BeOS - Inferno
LynxOS - Haiku OS - OS/2
QNX - Solaris - UNIX - MVS
OS/360 - OS/390 - OS/400 - Plan 9
ReactOS - VMS - ZETA - FreeDOS

AmigaOS est le système d'exploitation natif des ordinateurs Amiga. Bien que ce modèle d'ordinateur ait radicalement changé (passage au PowerPC), le système est toujours maintenu (en 2005), et la dernière version est conçue pour permettre de faire fonctionner des logiciels Amiga sur de nouvelles machines telles que l'AmigaOne et le microAone.

L'AmigaOS a en partie inspiré le système d'exploitation expérimental AtheOS (maintenant Syllable) ainsi que BeOS parfois surnommé AmigaOS 95.

Caractéristiques

L'AmigaOS a les caractéristiques suivantes :

  • multitâche préemptif avec des systèmes de priorité statique et un ordonnancement round-robin
  • architecture Microkernel
  • interruptions programmables en temps réel avec des latences très courtes
  • aucune protection de mémoire (sauf sur les Amiga utilisant les processeurs 68030 et 68040 avec MMU)
  • conception 32 bits
  • systèmes de fichiers programmables
  • langage script interprocessus (ARexx) inclus en standard
  • transmission de messages interprocessus très efficace due à la légèreté du contexte du noyau

Les composants d'AmigaOS

AmigaOS est toujours divisé en deux parties, le Kickstart et le Workbench.

Chaque version de Kickstart est liée à une version particulière du système d'exploitation de l'Amiga, ainsi les utilisateurs devraient uniquement utiliser le Workbench 1.3 sur une machine avec une ROM du Kickstart 1.3. Il est possible d'utiliser des versions différentes (Le Workbench 3.1 fonctionnera avec le Kickstart 3.0, mais avec quelques problèmes). La seule exception est le Workbench 2.1, qui était une mise à jour logicielle basée sur le Kickstart 2.04. Aussi, les dernières versions du Workbench, 3.5 et 3.9, utilisent le Kickstart 3.1, la mise à jour de la ROM se faisant logiciellement au moment où le système démarre.

Kickstart

Les Roms d'un Amiga 1200 Version 39.106
Les Roms d'un Amiga 1200
Version 39.106

Kickstart est le nom donné à la ROM d'amorçage. Sur l'Amiga originel (l'Amiga 1000), ceci devait être chargé à partir d'une disquette, alors que plus tard, les Kickstarts furent en ROM dans l'ordinateur. L'Amiga 1000 a dû être modifié pour les utiliser.

Bien que contenant le code requis pour démarrer l'ordinateur, le Kickstart contient également de grandes parties du système d'exploitation de l'Amiga, telles qu'Intuition (les bibliothèques graphiques de l'interface utilisateur Amiga), Exec (le noyau multitâche), DOS (les bibliothèques de manipulation de disque). Ce dernier basé sur le port écrit en BCPL de TRIPOS par MetaComCo.

Les versions ultérieures du Kickstart contenaient les pilotes des contrôleurs IDE et SCSI, des ports PCMCIA et divers autres matériels qui étaient inclus dans les Amigas.

Grâce à des constructeurs de périphériques, il est possible d'avoir deux versions ou plus de Kickstart dans une machine, sélectionnables par un interrupteur ou un raccourci clavier quand vous mettez la machine en marche.

Avec un logiciel tiers, il est possible d'avoir un kickstart différent chargé dans la RAM et de l'utiliser au lieu de la ROM - par exemple Kickstart 1.3 peut être chargé afin d'exécuter de vieux jeux incompatibles avec les Kickstart 2.0 et plus. Ces programmes s'appellent des Softkickers.

Workbench

Le Workbench est l'interface graphique d'origine pour l'Amiga. Le nom utilise la métaphore de l'établi (workbench en anglais). Les répertoires sont dépeints comme des tiroirs, les fichiers exécutables sont dépeints comme des outils et les fichiers de données sont dépeints comme des projets. La plupart des applications Amiga ont des menus déroulants commencant par " Projet éditer... " au lieu du " Fichier éditer... " typique des autres plateformes.

À beaucoup d'autres égards l'interface ressemble à Mac OS, avec le bureau principal ayant les icônes des lecteurs et une simple barre de menu au-dessus du bureau. Contrairement à la souris Mac, la souris Amiga a deux boutons - le bouton droit actionne les menus déroulants, avec un style Macintosh 'lacher le bouton sélectionne'.

Une caractéristique unique du Workbench est les écrans multiples. Ils sont quelque peu semblables aux bureaux virtuels du système de fenêtre X Window, mais sont produits dynamiquement par les applications selon les besoins. Chaque écran peut avoir une résolution et une profondeur de couleurs différentes. Un icône dans le coin en haut à droite de l'écran permet de cycler les écrans - Comme l'OS stocke tous les écrans simultanément dans la mémoire, le rafraîchissement est instantané. Ces écrans peuvent également être déplacés de haut en bas par leurs barres de titre. (la fonctionnalité de déplacer les écrans est propre au chipset de l'Amiga, et elle n'est plus disponible sur les systèmes qui fonctionnent avec une carte graphique récente.)

Bien que, à proprement parler, le Workbench soit seulement le gestionnaire de fichiers d'AmigaOS, c'est un terme généralement utilisé pour se rapporter à toutes les parties de l'OS qui ne résident pas dans la ROM du Kickstart. Le Workbench n'est pas nécessaire à la machine pour fonctionner, donc beaucoup de vieux jeux démarrent directement du Kickstart, sans le charger.

Sans Workbench il y a plus de mémoire disponible pour les applications (certaines vieilles applications comme Deluxe Paint proposaient d'ailleurs la possibilité de fermer le Workbench pour récupérer un peu de mémoire pour travailler - il faut se souvenir qu'à cette époque la RAM était une denrée peu abordable, disposer d'une mémoire de quelques MégaOctets était un luxe), toutefois si l'application démarrée ne permet pas de revenir vers un shell ou d'ouvrir le Workbench à sa sortie la machine devra alors être redemarrée pour pouvoir faire autre chose. Cependant le fait de ne pas lancer le Workbench ne nuit en rien aux fonctionnalités de l'OS (i.e. il est possible de tout faire depuis le Shell obtenu lorsque l'on boot sans ouvrir le Workbench).

AmigaOS jusqu'à la version 3.1 n'utilise aucune couche logicielle pour utiliser des fonctions graphiques ou audio additionnelles. Les nouvelles versions d'AmigaOS tiennent compte de matériels graphiques autre que le chipset d'origine, mais n'incluent aucun pilotes. Il faut utiliser le pilote fourni par le constructeur du matériel additionel. Les progiciels communs pour une solution graphique sont EGS, Picasso96 et Cybergraphics. Pour la couche sonore, AHI, un système de pilotes gratuits, est largement utilisé.

À partir de l'AmigaOS 3.5, certaines de ces solutions sont livrées d'office.

Versions d'AmigaOS

Kickstart/Workbench 1.0, 1.1, 1.2, 1.3

Démarrage d'un Amiga avec Kickstart 1.x
Démarrage d'un Amiga avec Kickstart 1.x

Les versions 1.x sont les premières implémentation d'AmigaOS. Elles sont par default colorées en bleu et orange (couleurs qui pouvaient être facilement changées par l'utilisateur). La version 1.1 était principalement une correction de bogues. Les versions 1.0 et 1.1 ont été distribuées seulement sur disquettes pour l'Amiga 1000.

Les versions 1.2 et 1.3 étaient les premières versions disponible en ROM (permettant leur utilisation sur des modèles ayant le kickstart dans la ROM) mais étaient encore disponibles sur des disquettes pour l'Amiga 1000. Ces versions sont celle de la ROM de l'A500, l'A1500, le CDTV (1.3 seulement) et l'A2000. La version 1.2 du Kickstart a vu réparés beaucoup de bogues, améliorant considérablement la stabilité du système, et ajoutait le support d'AutoConfig qui pouvait configurer automatiquement les cartes d'extension. La version 1.3 eut peu de changements dans le Kickstart (fixant principalement un bogue pour laisser démarrer sur des disques durs) mais eu beaucoup plus de changements dans le Workbench, comprenant un système de fichiers beaucoup plus rapide pour les disques durs, un CLI amélioré, et des pilotes supplémentaire.

Kickstart/Workbench 1.4

Kickstart/Workbench 1.4 était une version bêta de la toute prochaine mise à jour de la version 2.0, mais elle a été livrée en très petite quantité avec les premiers Amiga 3000.

Kickstart/Workbench 2.0, 2.05, 2.1

Démarrage d'un Amiga avec Kickstart 2.x
Démarrage d'un Amiga avec Kickstart 2.x

Kickstart/Workbench 2.0 fut une avancée principale au système d'exploitation Amiga. Fini le bleu et orange dur, remplacé par des couleurs plus agréables à l'œil, le gris et bleu-clair. Le Workbench n'était plus lié aux modes d'affichage 640x256 (PAL) ou 640x200 (NTSC), et une grande partie du système a été amélioré pour faciliter de futures extensions.

Malheureusement, 2.x présenta quelques incompatibilités avec de vieux logiciels mal écrits, et bon nombre de gens furent dérangés par cette mise à jour.

2.x était livré avec les A500+ (2.04), A600 (2.05), A3000 et A3000T. Le Workbench 2.1 était le dernier de cette série, et fut seulement livré comme mise à jour logicielle. Il incluait des programmes utiles tels que CrossDOS, pour travailler avec des disquettes PC. En d'autres termes, il n'y avait aucun Kickstart 2.1.

Kickstart/Workbench 3.0, 3.1

3.x était une autre mise à jour importante.

Cette mise à jour inclut :

  • Un système de données universel, connu sous le nom de datatypes, qui permet à des programmes de charger des images, sons et textes dans des formats qu'ils ne comprennent pas directement, grâce à l'utilisation d'entrées standards
  • Support des cartes PCMCIA
  • Réarrangement des couleurs pour des modes d'affichage en faibles couleurs
  • Aspect visuel amélioré
  • Amélioration des images de fond

3.x était livré avec le CD32, l'A1200, l'A4000 et l'A4000T.

AmigaOS 3.5, 3.9

Après la cession de Commodore International, les propriétaires de la marque déposée Amiga ont accordé un permis à une compagnie allemande appelée Haage & Partner pour mettre à jour le système d'exploitation de l'Amiga. Avec cette mise à jour est venu un changement dans la manière de se référer au système d'exploitation. Plutôt que d'indiquer le " Kickstart ", ou " Workbench, ", les mises à jour furent le plus souvent désignée sous le nom de " AmigaOS. "

Mises à jour incluses :

  • Utilisation de CD filesystem comme standard
  • Distribution sur CD au lieu de disquettes
  • Fourni avec un pile TCP/IP, un navigateur web, et un client E-mail.
  • Interface graphique améliorée, appelée le " ReAction "
  • Lecteur de films AVI/MPEG
  • Support des disques durs de plus de 4Go (une limitation du 1.x)
  • documentation en HTML
  • Lecteur audio de MP3 et de CD (OS3.9)
  • programme de dock
  • Workbench amélioré

AmigaOS 4

Une nouvelle version d'AmigaOS est développée par Hyperion Entertainment sous la licence d'Amiga, Inc. La version 4.0 est une mise à jour importante dix ans après la dernière mise à jour officielle : ce saut est comparable à celui fait par Microsoft, lors du passage de Windows 3.1 à Windows 95. Elle a été annoncée disponible le 24 décembre 2006 sur le site de Hyperion Entertainment.

Kickstart au fil du temps...

Kickstart n'a cessé d'évoluer jusqu'à son dernier souffle. Voici les grandes étapes de révision de Kickstart.

Version Date
1.1 Novembre 1985
1.2 Octobre 1986
1.3 Octobre 1987
2.0 Mai 1991
3.0 Août 1992
3.1 Juillet 1993
3.5 Août 1999
3.9 Décembre 2000
3.9 + BOING BAG 2 2002
4.0 - version definitive pour 1200 / 4000 ( 3000 possible aussi ) Novembre 2007

Ce tableau n'inclus pas les mises à jour mineures ...

Page générée en 0.248 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise