La voirie désigne à la fois :
On peut classer les voiries de plusieurs façons.
La charge financière de construire et entretenir les voiries est partagée entre de multiples acteurs : l'État (routes nationales et autoroutes non concédées), les régions de Belgique, les provinces du Canada, les conseils généraux français (routes départementales et routes nationales d'intérêt local), les communes ou même des organismes privés (sociétés d'autoroutes ou centre commerciaux).
Dans des conditions ordinaires, cette notion n'a aucune conséquence sur l'usager. Les règles du code de la route s'appliquent de la même façon sur toutes les voies ouvertes à la circulation publique. La connaissance du gestionnaire ne lui est utile qu'en cas de procédure administrative (autorisation de voirie, certificat d'alignement) ou en cas de conflit (accident dû à un défaut d'entretien). En France, c'est la justice administrative qui est compétente pour les dommages dits de travaux publics.
En France, le classement d'une voie en agglomération accroît les pouvoirs de police du maire (il réglemente les régimes de priorité par exemple) mais lui fait supporter aussi des charges supplémentaires (prise en charge des frais d'éclairage par exemple). Pour l'usager, cette situation est matérialisée par un panneau d'entrée d'agglomération et implique une limitation de vitesse à 50 km/h ou moins.
Au contraire, le classement d'une voie à grande circulation soumet les arrêtés municipaux de circulation à l'accord du préfet, représentant de l'État. L'usager bénéficie d'un régime de priorité matérialisé par des panneaux spécifiques (AB6, voir lien externe) en forme de losange.
Les voies express sont définies en France par les articles L151-1 (lien) et suivants du code de la voirie routière. Elle ne sont accessibles qu'en des endroits particuliers contrairement aux voies ordinaires auxquelles les riverains ont accès sans limitation.
Les autoroutes, définies par les articles L122-1 (lien) et suivants du même code sont en outre interdites aux piétons et à certains véhicules (cycles, convois exceptionnels, etc.).
Les chemins ruraux présentent la particularité d'appartenir au domaine privé des communes. Ils ne sont pas soumis aux obligations d'entretien comme les voies communales (domaine public).
Afin de guider les voyageurs, une signalisation spécifique s'est constituée. Limitée tout d'abord aux bornes, puis développée par des particuliers (Michelin, l'Automobile club de France), elle a ensuite été prise en charge par les États. Elle comporte plusieurs types d'indicateurs :