Montréal - Définition

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Vue du centre-ville à partir du mont Royal, l'hiver
Vue du centre-ville à partir du mont Royal, l'hiver
   
Montréal


Centre-ville de Montréal vu du Mont-Royal.

Administration
Pays
Province
(petit drapeau) Canada
Québec
Arrondissements Ahuntsic-Cartierville, Anjou, Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Lachine, LaSalle, Le Plateau-Mont-Royal, Le Sud-Ouest, L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève, Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, Montréal-Nord, Outremont, Pierrefonds-Roxboro, Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Rosemont–La Petite-Patrie, Saint-Laurent, Saint-Léonard, Verdun, Ville-Marie, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension
Constitution 1er janvier 2002
Maire
Mandat en cours
Gérald Tremblay
UM (Union Montréal)
2006 - 2010
Démographie
Géographie
Superficie 363,52[1] km2
Localisation de Montréal

Montréal est à la fois région administrative et métropole du Québec[2]. Cette grande agglomération canadienne constitue un centre majeur du commerce, de l'industrie, de la culture, de la finance et des affaires internationales. Montréal a accueilli l'exposition universelle de 1967, les Jeux Olympiques d'été de 1976 et les premiers Outgames mondiaux gays en 2006.

Considérée comme la quatrième agglomération francophone de langue officielle dans le monde après Kinshasa, Paris et Abidjan, la ville de Montréal occupe le second rang des agglomérations internationales de langue française, si l'on considère la proportion de ses habitants qui ont le français comme langue maternelle. Elle représente aussi la deuxième agglomération canadienne en importance et la seule métropole francophone en Amérique du Nord.

La population de l'île de Montréal est d'environ 1,9 million d'habitants, tandis qu'environ 3,7 millions de personnes habitent le Grand Montréal. Environ 67 % de la population est francophone (de culture et de langue française), environ 23 % sont néo-Canadiens et/ou néo-Québécois (de culture autre que française et anglaise), tandis que 10 % sont anglophones (de culture et de langue anglaise), faisant de Montréal une ville multiculturelle.

Son nom se prononce /m???eal/   en français internationalécouter, /m???eal/   avec l'accent québécoisécouter et /?m?nt?i???l/   en anglaisécouter.

Présentation

Montréal est située sur l'île du même nom, la plus grande de l'archipel d'Hochelaga, au confluent du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais. En amont, la rivière des Outaouais se jette dans le lac des Deux-Montagnes, qui lui-même se déverse dans trois cours d'eau, dont la rivière des Prairies et le fleuve Saint-Laurent qui bordent l'île de Montréal au nord et au sud, respectivement. De fait, Montréal possède plus de 266 kilomètres de rives.

L'agglomération se compose également de 75 îles et îlots, dont l'île Jésus qui forme la ville de Laval, l'île Perrot, l'île Bizard, l'île des Sœurs, l'île Sainte-Hélène et l'île Notre-Dame.

La ville tient son nom de la proximité immédiate du mont Royal, montagne et vaste espace vert urbain, aujourd'hui ceint par l'urbanisation et porteur de l'image de la ville.

Près de 3 607 200 personnes habitent la région métropolitaine de Montréal[3]. La population de l'île de Montréal est de quelque 1 850 000 personnes et celle de la ville comme telle, d'un million et demi.

Au sud-est de l'île, le Vieux-Montréal constitue le centre historique et abrite de nombreux attraits, notamment le Vieux-Port, la place Jacques-Cartier, l'hôtel de ville, la place d'Armes, et la basilique Notre-Dame.

Vue panoramique de la place d'Armes (Vieux-Montréal)
Vue panoramique de la place d'Armes (Vieux-Montréal)

Le centre-ville de Montréal recèle plusieurs gratte-ciel modernes tels le 1000 De La Gauchetière, le 1250 René-Lévesque, la tour CIBC, la tour de la Bourse. La plus célèbre reste la place Ville-Marie, conçue par l'architecte Ieoh Ming Pei (1962) et qui a consacré le déplacement du centre-ville en son site actuel. Cette tour cruciforme est sise au-dessus d'un centre commercial souterrain qui constitue la plaque tournante de la ville souterraine, l'une des plus grandes au monde, donnant accès à des centaines de commerces, restaurants, bureaux et boutiques intérieurs, ainsi qu'au réseau de métro et aux principaux terminus de transport, le tout à l'abri des intempéries.

Centre-ville de Montréal, avec le 1000 De La Gauchetière, la cathédrale Marie-Reine-du-Monde et le 1250 René-Lévesque
Centre-ville de Montréal, avec le 1000 De La Gauchetière, la cathédrale Marie-Reine-du-Monde et le 1250 René-Lévesque

Le Parc olympique situé dans l'est de la ville comprend le Biodôme (musée moderne et laboratoire permanent en écologie), l'Insectarium, et le Jardin botanique, le second jardin botanique en importance au monde après celui de Kew, en Angleterre. La ville de Montréal possède aussi un Planétarium ainsi qu'un musée dédié à l'eau, la Biosphère. De nombreux festivals sont organisés annuellement à Montréal.

Avec son quartier gai, le Village, le plus grand quartier du genre en Amérique du Nord et l'un des plus grands au monde, Montréal est l'un des pôles de la vie gaie et lesbienne au Canada. Montréal fut choisie, entre 1999 et 2000, afin de faire partie du groupe sélect de capitales gaies mondiales, comprenant, en 1999, les villes de Montréal, Paris, Munich, Manchester, Sydney et en 2000, Amsterdam, Berlin, Manchester et Paris. En 2006, elle a accueilli les premiers Outgames mondiaux (Jeux olympiques LGBT).

Montréal est classée la 15e métropole de l'Amérique du Nord et la 77e dans le monde. En 2006, Traveler's Digest et AskMen.com ont classé Montréal " meilleure ville où vivre pour sa culture, son architecture, son histoire et son ambiance ".

Histoire

De Hochelaga à la traite des fourrures

Croquis représentant possiblement Montréal vers 1647
Croquis représentant possiblement Montréal vers 1647

Le village fortifié d'Hochelaga, des Iroquoiens du Saint-Laurent, se trouvait sur l'île lors de la visite de Jacques Cartier en octobre 1535. Il l'avait baptisée " Mons realis " (Mont royal en latin). Au XXe siècle, des archéologues découvrirent des artefacts permettant d'évaluer une présence humaine environ 3000 à 4000 ans avant notre ère. Toutefois, à l'époque de la fondation de la ville de Québec par Samuel de Champlain le 3 juillet 1608, il n'y avait plus de trace du village d'Hochelaga; son emplacement demeure inconnu.

En 1615, Samuel de Champlain émet l'idée d'une nouvelle ville sur le fleuve Saint-Laurent en vue de promouvoir la religion catholique parmi les Indiens de la Nouvelle-France.

Les Français ne s'y sont installés que le 17 mai 1642, quand un groupe de prêtres, religieuses et colons de la Société Notre-Dame de Montréal menés par Paul Chomedey de Maisonneuve a fondé le village de Ville-Marie. Parmi ces colonisateurs, on note Jeanne Mance qui fonda bientôt l'Hôtel-Dieu de Montréal, le premier hôpital d'Amérique du Nord.

Plan de Montréal durant le régime français
Plan de Montréal durant le régime français

En 1680, on dénombre 493 personnes à Montréal ; 75 Parisiens, 68 Normands, 54 Aunisiens (La Rochelle), 35 Angevins, 34 Poitevins, 28 Manceaux, 23 Saintongeais, 17 Bretons, 16 Percherons, 13 Angoumois, 12 Champenois et 10 Picards.

En août 1701, 1 300 Amérindiens du nord-est de l'Amérique se réunirent à Montréal (qui comptait alors 1 200 habitants) pour établir une paix entre leurs différentes nations ainsi qu'avec les Français. La Grande paix de Montréal, comme fut nommé ce traité, permit la fin des hostilités handicapant le commerce des fourrures en Nouvelle-France. À cette même époque, la ville compte plus de 2000 âmes.

Le village a ainsi grandi et est devenu un centre important de la traite des fourrures. Ce fut le point de départ de l'exploration française de l'intérieur par des explorateurs tels Louis Jolliet, La Salle, La Vérendrye et Duluth.Des remparts de bois sont construits dès 1725, puis la ville est fortifiée vers 1740 et reste française jusqu'en 1760, lorsque le Duc de Lévis se rend à l'armée britannique commandée par Lord Jeffrey Amherst.

Régime colonial britannique et industrialisation

Capitulation de Montréal face à l'armée britannique le 8 septembre 1760.
Capitulation de Montréal face à l'armée britannique le 8 septembre 1760.

En 1759, la ville française de Montréal comptait plus de 5 000 âmes. Après la conquête britannique de 1760, Montréal ressemble beaucoup aux villes de province française. Le fond de population et l'immense majorité est partout française. Mais le peuple francophone reste un peuple conquis. Les classes riches sont pour la plupart anglaises. Bien que le français soit la langue presque universellement parlée, la plupart des journaux, les affiches, et jusqu'aux enseignes des marchands français sont en anglais.

La croissance rapide de la ville fut accélérée par la construction en 1824 du canal de Lachine, permettant aux navires de franchir les rapides de Lachine au sud de l'île. L'industrie artisanale a peu à peu cédé la place à une industrialisation plus poussée. La seconde moitié du XIXe siècle a amené le rapide développement du chemin de fer et la compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique y installa son siège social en 1880, faisant de la ville le nœud ferroviaire du Canada.

Montréal en 1784
Montréal en 1784

Entre les épidémies et les grands incendies, Montréal, alors le centre d'un vaste arrière-pays, développa une solide bourgeoisie commerciale puis industrielle, principalement anglaise. Elle fut cependant desservie par les troubles politiques lors de la rébellion des Patriotes de 1837-1838. Le Parlement du Canada-Uni y était situé entre 1843 et 1849 avant son incendie par des émeutiers anglais.

Le fort développement des banques et des autres institutions financières à la même époque donne l'élan permettant à Montréal de devenir le centre financier canadien durant toute la première moitié du XXe siècle. Une idée répandue chez les fédéralistes québécois veut que l'arrivée au pouvoir des indépendantistes à Montréal dans la deuxième moitié du XXe siècle ait déchu la ville du titre de métropole économique du Canada au profit de Toronto (Paul-André Linteau, Montréal, Boréal, 1992, science politique), alors que la cause de ce transfert aux dires des indépendantistes québécois est le développement de la voie maritime du St-Laurent, qui donnera lieu à un véritable boom économique dans l'Ontario des Grands Lacs, ainsi que certaines politiques économiques fédérales favorables à l'essor de Toronto.

Ville internationale contemporaine

Évolution de la population de Montréal
Année Habitants
1801 9 000
1811 13 300
1821 18 767
1831 27 297
1841 40 356
1851 57 715
1861 90 323
1871 107 225
1881 140 747
1891 216 650
1901 267 730
Année Habitants
1911 467 986
1921 618 506
1931 818 577
1941 903 007
1951 1 036 542
1961 1 257 537
1971 1 214 532
1981 1 018 609
1991 1 017 666
2001 1 812 723
2006 1 637 563
Source : Ville de Montréal

Le déplacement graduel des populations vers l'ouest achèvera le déclassement de Montréal durant les décennies suivantes. Une importante restructuration industrielle et un développement des industries culturelles donneront ensuite un second souffle à la ville.

Le statut international de la ville a été assuré par l'Exposition universelle de 1967, tenue en même temps que les célébrations du 325e anniversaire de la ville et par les Jeux Olympiques d'été de 1976.

Palais des congrès
Palais des congrès

En date du 1er janvier 2002, l'ensemble des municipalités situées sur l'île de Montréal, totalisant une population de 1 871 774 personnes, ainsi que sur plusieurs îles périphériques qui composaient jusqu'à présent la Communauté urbaine de Montréal, furent fusionnées par une loi du gouvernement du Québec pour former la nouvelle ville de Montréal.

Vingt-sept banlieues ont ainsi été intégrées à l'ancienne ville et transformées en arrondissements, contre la volonté de certaines d'entre elles, particulièrement des banlieues anglophones du secteur ouest de l'île.

Après l'élection d'un gouvernement Libéral à Québec, un référendum sur les défusions municipales eut lieu le 20 juin 2004. Sur les 22 municipalités fusionnées en 2002 qui ont obtenu d'avoir la tenue d'un référendum sur la défusion suite à la signature de registres, 15 ont voté pour redevenir des municipalités autonomes. Cela leur fut accordé en date du 1er janvier 2006, bien qu'avec des pouvoirs réduits. La ville de Montréal et les municipalités défusionnées se retrouvent au sein d'un conseil d'agglomération qui gère les compétences d'agglomération (ex. : police, pompiers, eau, développement économique) et les villes défusionnées gèrent les compétences de proximité (loisirs, travaux publics, etc.).


 
Liste des 10 plus grandes villes du Québec
Drapeau du Québec
Montréal – Québec (capitale) – Laval – Gatineau – Longueuil
Sherbrooke – Saguenay – Lévis – Trois-Rivières – Terrebonne

Événements historiques

La Biosphère sur l'île Sainte-Hélène, ancien pavillon des États-Unis lors de l'Exposition universelle de Montréal en 1967.
La Biosphère sur l'île Sainte-Hélène, ancien pavillon des États-Unis lors de l'Exposition universelle de Montréal en 1967.
  • En 1643 est érigée la première croix sur le mont Royal par Paul Chomedey de Maisonneuve, fondateur de la ville, pour accomplir un vœu qu'il avait fait à la Sainte Vierge après avoir prié pour l'arrêt d'une inondation dévastatrice.
  • C'est aux alentours de 1740 que sont construites les fortifications de Montréal, remplaçant les anciens remparts de bois. De 1804 à 1812 elles sont démolies, suite aux pressions populaires. De nos jours ne subsistent qu'une mince portion des remparts, notamment au parc du Champ-de-Mars et au Musée Pointe-à-Callière.
  • C'est en 1925 que débute la construction du pont Jacques-Cartier qui est inauguré le 14 mai 1930. Une légende urbaine veut que les quatre embouts de la travée principale, dont l'apparence leur a mérité le surnom de " tours Eiffel ", aient été offerts par la France. Cependant, ils étaient prévus au plan original.
  • Le 14 octobre 1966 marque l'inauguration du métro de Montréal.
  • En 1967 a lieu l'Exposition universelle de Montréal, Terre des Hommes.
  • En 1967, discours de Charles de Gaulle depuis le balcon de l'Hôtel de Ville. Voir l'affaire du "Québec libre".
  • En 1976, Montréal accueille les XXIe Jeux Olympiques d'été.
  • En 1980, Montréal accueille les Floralies Internationales sur les sites des îles Notre-Dame et Sainte-Hélène (désormais le Parc Jean-Drapeau).
  • En 1993, Montréal remporte sa dernière coupe Stanley avec Le Canadien.
  • En 2004, les Expos jouent leur dernier match au Stade Olympique, avant de déménager à Washington.
  • En 2005, Montréal reçoit les Championnats du monde des sports aquatiques de la FINA.
  • En 2006, Montréal est l'hôte des premiers Jeux gays Outgames.

Administration municipale

Le maire actuel de Montréal est Gérald Tremblay, membre de l'Union des citoyens et des citoyennes de l'Île de Montréal (UCIM).

Conseils et commissions

Hôtel de Ville de Montréal la nuit
Hôtel de Ville de Montréal la nuit

Conseil de ville

Le Conseil de ville, élu démocratiquement, est l'organe décisionnel principal de la ville. Il consiste en 64 membres (45 conseillers de ville et 19 maires d'arrondissement) en sus du maire, provenant de l'ensemble des arrondissements de la ville de Montréal. Le conseil a juridiction dans plusieurs domaines, incluant la sécurité publique, les échanges intergouvernementaux, l'environnement, l'urbanisme et certains programmes de subventions. Le Conseil de ville est également en charge de superviser ou approuver certaines décisions des conseils d'arrondissements.

Comité exécutif

Image satellite de la région de Montréal en hiver
Image satellite de la région de Montréal en hiver

Relevant directement du Conseil de ville, le Comité exécutif est en charge de la préparation de divers documents, tels le budget ou les règlements municipaux qui sont ensuite soumis au jugement du Conseil de ville. Il est en charge notamment de l'octroi des contrats, des subventions, de la gestion des ressources humaines et financières, de l'approvisionnement et des édifices municipaux.

Conseils d'arrondissement

Au nombre de 19, ils consistent en un maire, siégeant également au Conseil de ville, et en un minimum de cinq conseillers (incluant les conseillers de ville). Au total, les 19 arrondissements comprennent 40 conseillers d'arrondissement. Ils sont en charge, localement, de l'urbanisme, de l'enlèvement des matières résiduelles, de la culture, des loisirs, du développement communautaire, des parcs, de la voirie, de l'habitation, des ressources humaines, de la prévention des incendies, de la gestion financière et des tarifications non fiscales.

Commissions du conseil

Les sept commissions du conseil sont chargées des consultations publiques et de la réception des commentaires et des critiques liés à leur programme d'activité. Elles sont avant tout des organes de consultation, donc non décisionnels, contrairement au conseil exécutif. Leur mission consiste à bien informer et éclairer le choix des membres du conseil de ville et à favoriser la participation des citoyens dans les débats publics. Chaque commission est formée de sept à neuf membres élus (à l'exception d'un représentant du gouvernement du Québec à la Commission sur la sécurité publique), incluant un président et un vice-président.

Partis politiques

Parti Initiales Fondation Gouvernement Maire Maires d'arrondissement Conseiller de la ville Conseiller d'arrondissement Total d'élus
Union des citoyens et des citoyennes de l'Île de Montréal UCIM 2001 2002 - […] 1 16 32 33 82
Parti Vision Montréal VM 1994 1994-2002 - 2 9 4 15
Équipe Anjou[4] ÉA  ? - - 1 1 3 5
Projet Montréal[5] PM 2005 - - - 1 - 1
Indépendant - - - - - 2 - 2
Parti Éléphant Blanc de Montréal PÉBM 8 août 1989 - - - - - 0

Source : Ville de Montréal.[6]

Arrondissements

Les arrondissements de la ville de Montréal forment 19 territoires constituant la ville de Montréal:

  • Ahuntsic-Cartierville
  • Anjou
  • Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce
  • Lachine
  • LaSalle
  • Le Plateau-Mont-Royal
  • Le Sud-Ouest
  • L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève
  • Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
  • Montréal-Nord
  • Outremont
  • Pierrefonds-Roxboro
  • Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles
  • Rosemont–La Petite-Patrie
  • Saint-Laurent
  • Saint-Léonard
  • Verdun
  • Ville-Marie
  • Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension
Hôtel de ville de Montréal
Hôtel de ville de Montréal

Jumelages

  • Algerie Alger (Algerie)
  • Madagascar Antananarivo (Madagascar)
  • Grèce Athènes (Grèce)
  • Maroc Casablanca (Maroc)
  • Arménie Erevan (Arménie)
  • Japon Hiroshima (Japon)
  • France Lyon (France)
  • République populaire de Chine Shanghai (République populaire de Chine)

Démographie

Rue résidentielle typique du Plateau-Mont-Royal
Rue résidentielle typique du Plateau-Mont-Royal

La Région métropolitaine de Montréal comprend une population de 3 635 733 habitants (2005), selon Statistique Canada. Ce nombre inclut les habitants des villes avoisinantes de Laval, Longueuil et de quelques autres petites municipalités. C'est la 30e plus importante aire urbaine des Amériques et la 77e mondialement.

Les fusions municipales de 2002 ont réduit le nombre de ces municipalités de 109 à 66. La ville de Montréal en tant que telle comprend près de 1,5 million d'habitants depuis les défusions du 1er janvier 2006. Ce nombre élevé d'habitants justifie le fait que la ville de Montréal possède, avec la ville de Laval, son propre district postal, débutant par la lettre H.

Langues

Quartier chinois de Montréal
Quartier chinois de Montréal

La majorité des habitants de la Communauté métropolitaine de Montréal (environ 68,8 %) ont le français pour langue maternelle, une part non négligeable (18,9 %) de la population est néo-canadienne, n'ayant ni le français ni l'anglais comme langue d'origine tandis qu'environ 12,3 % se déclarent anglophones.

Sur l'ensemble de l'île de Montréal, le constat change alors qu'environ 53 % de la population se déclare francophone, 29 % allophone et 18 % anglophone. Cependant, la majorité des citoyens ont à tout le moins une connaissance pratique de l'une des deux langues majoritaires et la plupart des allophones ont le français ou l'anglais comme langue seconde. Près de 53 % des Montréalais sont bilingues français et anglais, 29 % des gens parlent uniquement le français et 13 % des Montréalais parlent seulement l'anglais (surtout concentrés dans l'ouest de l'île de Montréal).

Certaines personnes ne sont pas capables de communiquer en français ni en anglais. La tendance qu'ont les nouveaux immigrants à apprendre l'une des deux langues majoritaires s'est accélérée depuis l'introduction de la Charte de la langue française durant les années 1970. L'italien, l'allemand, le portugais, l'espagnol, le grec, mais aussi l'arabe, le cantonais et l'hindi sont également des langues utilisées à Montréal (due à l’immigration). L'usage du français à la maison, en général, progresse dans la Communauté métropolitaine de Montréal. La population anglophone a continué de diminuer de 1996 à 2001. Sa proportion est passée de 13,7 % en 1996 à 12,8 % en 2001. La proportion de francophones s'est légèrement accrue durant cette période quinquennale, passant de 67,9 % à 68,1 %.

Immigration

La population d'origine européenne est en vaste majorité de descendance française, irlandaise, anglaise et italienne, toujours selon Statistique Canada[7]. Les quatre groupes ethniques en importance sur l'île de Montréal étaient, en 2001, les Canadiens, (population établie au Canada depuis plusieurs générations) à 55,7 % (1 885 085), les Français à 26,6 % (900 485), les Italiens à 6,6 % (224 460) et les Irlandais à 4,7 % (161 235).

Vue sur Montréal depuis le mont Royal
Vue sur Montréal depuis le mont Royal

Dans la ville de Montréal, toujours en 2001, les descendants de francophones ou anglophones canadiens d'identité ancestrale, de Français, d'Italiens, d'Haïtiens, de Chinois et de Grecs étaient en majorité. Ceux identifiés en tant que canadiens d'identité dite ancestrale, selon la loi sur les langues officielles du Canada, sont majoritairement de descendance française, irlandaise ou anglaise, ou leurs familles ayant élu domicile sur le territoire depuis plusieurs générations. Souvent vue comme une ville multiculturelle, Montréal reste cependant la métropole la plus homogène en Amérique du Nord.

Voici la répartition de la population par couleur de peau.

  • Blancs : 2 886 400 soit 86,8 % ;
  • Noirs : 129 705 soit 3,9 % ;
  • Arabes : 67 830 soit 2,0 % ;
  • Asiatiques : 56 655 soit 1,7 % ;
  • Chinois : 50 115 soit 1,5 % ;
  • Multi-races : 46 900 soit 1,4 %.
  • Persans (Iraniens) : 9 500 soit 1% de la population

Religion

Pour une ville nord-américaine de son importance, Montréal fut dotée d'un grand nombre d'églises et de temples, d'où son surnom, au XIXe siècle, de " ville aux cent clochers ". Près de 84 % de la population de la ville se déclare de tradition chrétienne, dont la vaste majorité de l'Église catholique romaine. Cet héritage provient principalement du nombre élevé de descendants et d'immigrants français, italiens, irlandais et portugais. La présence des religions protestantes et orthodoxes, beaucoup moins importantes, est due principalement aux immigrants anglais, grecs et libanais.

Oratoire Saint-Joseph
Oratoire Saint-Joseph

Depuis la révolution tranquille des années 1960, très peu de Québécois francophones pratiquent leur religion. La proportion de chrétiens pratiquants au Québec est désormais beaucoup moins élevée que la même proportion ailleurs en Amérique du Nord.

Parmi les religions de tradition non chrétienne, on retrouve en majorité la religion musulmane, principalement du fait de l'immigration récente. La communauté juive de Montréal, bien qu'en déclin, a eu un impact significatif sur les plans culturels, artistiques, économiques et gastronomiques depuis le XVIIIe siècle. Montréal accueille également de petites communautés bouddhistes, sikhs, bahá'íes et hindoues.

La ville de Montréal dispose d'un important patrimoine religieux.

Célébrités

De nombreuses personnalités sont issues de l'agglomération de Montréal. Parmi elles, on peut citer des chanteurs tels que Leonard Cohen, Michel Rivard et Mylène Farmer, le poète Émile Nelligan, l'ex-Premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau, la joueuse de tennis Mary Pierce, l'astrophysicien et écologiste célèbre Hubert Reeves ou encore l'écrivain Saul Bellow, Prix Nobel de littérature et le célèbre acteur de la série Star Trek William Shatner.

Géographie

Quartiers

Vue sur Montréal et son Vieux-Port
Vue sur Montréal et son Vieux-Port
Rue du Vieux-Montréal
Rue du Vieux-Montréal
Marché Jean-Talon dans la Petite Italie
Marché Jean-Talon dans la Petite Italie

Outre la division légale de la ville en arrondissements, Montréal possède différents quartiers. Ils représentent des secteurs spécifiques de la ville. En voici quelques-uns :

  • Le Centre-Sud
  • Hochelaga-Maisonneuve
  • Le mont Royal et ses alentours
  • La petite Italie
  • La pointe Saint-Charles
  • Saint-Henri
  • Le Pôle des Rapides
  • Le Quartier chinois de Montréal
  • Le Quartier du Musée
  • Le Quartier international de Montréal
  • Le Quartier latin de Montréal
  • Le Vieux-Montréal
  • Le Red Light
  • La Pointe-aux-Trembles
  • Le Plateau Mont-Royal

Attraits régionaux

À partir de Montréal, quelques circuits récréatifs ou touristiques sont accessibles. On compte parmi eux les montagnes des Laurentides, dont Mont-Tremblant, une importante station de ski, la route des vins de l'Estrie et le mont Saint-Hilaire, reconnu par l'Unesco comme la première réserve de biosphère au Canada.

Région métropolitaine

Localisation de Montréal au Québec
Localisation de Montréal au Québec
Région montréalaise vue de l'espace (Source: NASA)
Région montréalaise vue de l'espace (Source: NASA)

La région métropolitaine de Montréal est le principal bassin de population du Québec, avec près de la moitié (47 %) de la population québécoise, et le principal centre économique de la province. Elle s'étend sur près de 4 000 kilomètres carrés, allant jusqu'à la ville de Saint-Jérôme au nord-ouest, aux MRC (municipalités régionales de comté) de Roussillon et de La Vallée-du-Richelieu à l'est, de Vaudreuil-Soulanges au sud-ouest jusqu'à Lavaltrie au nord-est.

La région métropolitaine comprend 65 municipalités et s'étend sur cinq régions administratives : Montréal (totalité), Laval (totalité), les Laurentides, Lanaudière et la Montérégie. La Communauté métropolitaine de Montréal est un organisme responsable de planification, de concertation, de coordination et de financement dans pour la région métropolitaine.

Économie

Édifice de la Banque de Montréal
Édifice de la Banque de Montréal

Seconde métropole du Canada, Montréal demeure un centre culturel, industriel, commercial et financier très important. Elle est également une importante ville portuaire, au débouché de la voie maritime du Saint-Laurent qui la relie aux centres industriels des Grands Lacs. En tant que port le plus important de l'Est du Canada, c'est un point de transbordement pour les céréales, les produits pétroliers, la machinerie et les produits manufacturés. Pour cette raison, la ville fait partie de l'axe principal des chemins de fer canadiens et demeure une ville ferroviaire très importante.

La Gare Windsor sur la rue de La Gauchetière, au côté du Centre Bell
La Gare Windsor sur la rue de La Gauchetière, au côté du Centre Bell

Les industries montréalaises incluent les télécommunications, l'aéronautique, la pharmaceutique, les hautes technologies, les études supérieures (avec quatre universités), les jeux vidéo, le textile, la mode, l'électronique, le matériel de transport, le tabac et l'imprimerie. Parmi les entreprises importantes ou particulièrement connues de la région montréalaise, on peut citer Bombardier, Hydro-Québec, BCE, Power Corporation, le Canadien National, la Banque Nationale du Canada, Air Canada, Alcan, SNC-Lavalin, Saputo, CGI, Quebecor, Domtar et Métro Richelieu.

Montréal possède un marché boursier important, avec la Bourse de Montréal et NASDAQ Canada. Depuis le 7 décembre 2005, la Bourse de Montréal s'est unie au Chicago Climate Exchange, dans la foulée de la Conférence concernant la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), afin de créer le Marché climatique de Montréal, un marché de produits environnementaux.

Statistiques

En 2006, le taux de chômage est de 13,1 % sur l'île de Montréal et de 11,2 % dans l'agglomération. Les taux les plus élevés sont dans les arrondissements de Ville-Marie, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Villeray-Saint-Michel-Parc Extension, Verdun, Sud-Ouest, Lasalle et Montréal-Nord[8].

Les secteurs d'activités de la population montréalaise (sur l'île) sont[9] :

  • Services à la production : 14,2 % ;
  • Services de distribution : 9,2 % ;
  • Services à la consommation : 25 % ;
  • Services gouvernementaux, d'enseignement et de santé : 20,8 % ;
  • Secteur manufacturier : 16,8 % ;
  • Secteur de la construction : 2,7 %.

Organisations internationales

La ville possède près de 72 sièges d'organisations internationales, dont 67 organisations non gouvernementales (ONG)[10]. Parmi celles-ci, on retrouve notamment :

Culture et communications

Festivals et événements

Tam-tams du mont Royal
Tam-tams du mont Royal

De nombreux festivals ont lieu chaque année à Montréal. Compte tenu de l'hiver peu clément, la majorité de ceux-ci ont lieu durant la période estivale, tels le fameux Festival International de Jazz de Montréal ou encore les FrancoFolies de Montréal. À l'occasion du Festival de Jazz, de grandes sections des rues du centre-ville sont fermées pour laisser place à des scènes extérieures, lieux de spectacles gratuits, et à la circulation piétonnière. La ville compte également de nombreux festivals musicaux et cinématographiques. On dit que Montréal est la meilleure ville au Canada pour les divertissements, grâce aux activités nombreuses qu'elle offre.

Chaque dimanche d'été ensoleillé, un certain nombre de gens se réunissent pour les Tam-tams du mont Royal, rendez-vous interculturel et musical très populaire, notamment auprès des jeunes. Le centre du rassemblement est le monument à Sir George-Étienne Cartier, au parc Mont-Royal.

Lieux culturels

Fontaine sur le toit de la Place des Arts
Fontaine sur le toit de la Place des Arts

Montréal est un important centre de la culture québécoise et est internationalement reconnue pour son effervescence culturelle. Le complexe culturel de la Place des Arts abrite le Musée d'art contemporain et plusieurs théâtres. Il est le siège de l'Opéra de Montréal et de l'Orchestre symphonique de Montréal. Ce dernier devrait recevoir une salle spécialement construite sur un site adjacent dans les prochaines années.

On trouve à Montréal une importante culture des cafés, un peu sur le modèle français. En effet, contrairement à la plupart des autres villes universitaires nord-américaines, il n'est pas rare de voir des étudiants travailler en groupe dans les cafés montréalais, surtout aux abords des trois campus universitaires du centre-ville.

Musées et théâtres

La ville possède de nombreux musées depuis le musée d'archéologie et d'histoire de Montréal en passant par le célèbre Musée des beaux-arts ou encore le Musée Juste pour Rire, sans compter les nombreux théâtres dont la liste ne cesse de s'allonger depuis une trentaine d'années. Parmi ceux-ci, on retient notamment le Théâtre St-Denis, le Théâtre du Rideau Vert ou encore le Théâtre du Nouveau Monde, fondé en 1951.

Monuments

Monument à sir George-Étienne Cartier
Monument à sir George-Étienne Cartier

Les monuments de la ville se réfèrent principalement à l'une ou l'autre de ses cultures francophone ou anglophone. La Société Notre-Dame de Montréal qui a fondé Ville-Marie est commémorée par un obélisque situé à la place d'Youville et son principal fondateur, Paul Chomedey de Maisonneuve, par une statue au centre de la place d'Armes.

L'époque des explorateurs français est commémorée par la préservation de deux de leurs maisons. Celle d'Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac, fondateur de la ville de Détroit aux États-Unis, se situe à l'angle des rues Notre-Dame et Saint-Laurent. Celle de René Robert Cavelier de La Salle, célèbre explorateur de la région du Mississippi, se trouve à l'angle des rues Saint-Paul et Saint-Pierre, dans le Vieux-Montréal.

Claude de Ramezay, devenu gouverneur de Montréal en 1704, se fit construire l'année suivante une maison qui allait devenir plus tard le quartier général de l'armée d'invasion des rebelles Américains, par la suite une cour de justice, ainsi qu'un établissement éducationnel pour finalement devenir définitivement un musée en 1895. La structure a souvent été retravaillée et agrandie, notamment l'addition en 1903 de la tourelle qui donne au bâtiment sa silhouette et la grande rénovation des années 1970 qui a solidifié les fondations. Situé à l'angle des rues Notre-Dame et Saint-Claude, juste en face de l'hôtel de ville, le musée du Château Ramezay est un important lieu d'histoire montréalaise.

Le passage au régime britannique est commémoré par la colonne Nelson, un des monuments les plus controversés de la ville, situé sur la place Jacques-Cartier et représentant pour certains les visées impérialistes britanniques, ainsi que la statue de la reine Victoria, au square Victoria. Un rappel du Canadien de jadis se trouve sur la Maison du Patriote, rue Saint-Paul dans le Vieux-Montréal. Un monument à sir George-Étienne Cartier, un des pères de la confédération canadienne, trône à l'entrée du parc Mont-Royal.

Le catholicisme est aussi partie intégrante de la culture montréalaise et québécoise. La Pietà, datant de 1855 et située dans le Mausolée La Pietà du cimetière Notre-Dame-des-Neiges, qui est une reproduction grandeur nature de la sculpture de Michel-Ange de la basilique Saint-Pierre au Vatican.

Patrimoine religieux

Basilique Notre-Dame de Montréal
Basilique Notre-Dame de Montréal

La religion, qui fut la raison même de la fondation de la ville, possède à Montréal un passé riche et très complexe, s'étant au fil des années enrichi de nombreuses croyances, outre le catholicisme. La ville est en effet renommée pour sa richesse en églises et temples de toutes dénomination, qui lui ont valu au XIXe siècle le surnom de " ville aux cent clochers ".

Parmi les édifices les plus importants historiquement, on retrouve notamment l'Oratoire Saint-Joseph, la plus grande église dédiée à ce saint au monde, la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, première église de Montréal ainsi que la Basilique Notre-Dame, la deuxième plus grande église en Amérique.

Autres

D'autres points importants de la vie culturelle montréalaise sont l'Agora de la danse, le Centre commémoratif de l'Holocauste et Tohu, la Cité des Arts du Cirque.

Éducation

Montréal a l'une des proportions les plus élevées d'étudiants postsecondaires de toutes les grandes villes d'Amérique du Nord, grâce à ses quatre universités urbaines et à leurs écoles affiliées. Toutes proportions gardées, sa population étudiante est comparable à celle de Boston (laquelle est réputée pour comporter la plus grande concentration de lauréats de prix Nobel au monde).

Bien que les universités soient divisées linguistiquement, l'université Concordia, officiellement bilingue, comporte certains départements où il est possible de remettre des travaux en français ou en anglais, bien que ce soit une université anglophone. L'Université de Montréal, établissement francophone, permet aussi à ses étudiants de remettre leurs travaux soit en français ou en anglais. L'université de langue anglaise McGill offre par ailleurs aussi ce service.

La liste officielle des établissements d'enseignement du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Cet outil permet la recherche et la création de listes concernant les établissements d'enseignement du Québec.


Universités de l'agglomération de Montréal

Université Concordia | Université de Montréal | Université du Québec à Montréal | Université McGill

Universités francophones

Deux grandes universités francophones sont situées à Montréal. Elles sont fréquentées par des Montréalais, mais aussi des gens d'autres régions du Québec et du Canada. De nombreux étudiants provenant d'une multitude de pays choisissent d'étudier dans ces universités francophones de réputation internationale. L'Université de Montréal (UdM) est l'une des dix grandes universités du Canada en plus d'être la plus importante du Québec. L'UdM est la première université francophone établie à Montréal et la deuxième plus grande au monde après la Sorbonne, en France. L'Université du Québec à Montréal (UQAM) vient compléter le paysage des universités francophones, et est affiliée à l'Université du Québec. Son pavillon principal est situé là où a été créée la première université francophone de la ville.

Pavillon Judith-Jasmin de l'UQAM
Pavillon Judith-Jasmin de l'UQAM
  • HEC Montréal (affiliée à l'Université de Montréal)
  • L'École polytechnique de Montréal (affiliée à l'Université de Montréal)
  • Centre hospitalier de l'Université de Montréal
  • École de design
  • École de langues
  • École supérieure de mode de Montréal
  • École de technologie supérieure (ETS, affiliée à l'Université du Québec)
  • École nationale d'administration publique (ENAP, affiliée à l'UQAM)
  • Institut national de la recherche scientifique (INRS, affiliée à l'Université du Québec)

Universités anglophones

Université Concordia
Université Concordia

Deux universités anglophones attirent un nombre important d'étudiants des États-Unis d'Amérique, notamment. Celles-ci sont en grande partie responsables de la forte population étudiante de l'arrondissement de Ville-Marie et du quartier de Notre-Dame-de-Grâce.

Université McGill
Université McGill

L'Université Concordia, de réputation plus moderne et ouverte à tous, est officiellement bilingue : les élèves peuvent remettre leurs travaux et faire leurs examens en français ou en anglais. Concordia est couramment en expansion, avec la construction et l'acquisition de nouveaux édifices, dont le moderne pavillon d'informatique, génie électrique et arts, ainsi que l'édifice historique de l'ancien couvent des Sœurs grises.

L'Université McGill, de réputation plus traditionnelle, est l'une des universités les plus anciennes au Canada. Elle est considérée comme l'une des universités canadiennes les plus prestigieuses au monde, comptant parmi les meilleures universités de l'Amérique du Nord et celles du monde de tradition anglo-saxonne. Selon le Times Higher Education Supplement, McGill est la meilleure université canadienne et l'une des 25 meilleures au monde.

  • Quartier étudiant traditionnel : le ghetto McGill
  • Association avec Marianopolis College pour le programme de musique
  • Hôpitaux universitaires : Hôpital Royal Victoria sur le campus, faisant partie du CUSM

Autres


Précédée par:
Anvers
Capitale mondiale du livre
2005
Suivie de:
Turin


Grande Bibliothèque du Québec
Grande Bibliothèque du Québec

La Grande Bibliothèque du Québec est sise à Montréal, comprenant la collection de la Bibliothèque nationale du Québec. Elle est située au centre-ville (arrondissement Ville-Marie), au nord du Quartier Latin. Ouverte depuis le 3 mai 2005, elle remplace l'ancienne bibliothèque de la rue Sherbrooke. Notamment, le niveau 3 contient la Collection Saint-Sulpice, construite à partir de l'année 1844. Avec des ouvrages aussi anciens, elle est à caractère patrimonial et doit donc être consultée sur place. Elle s'est enrichie au fil des années de collections privées, telles celles de Louis-Joseph Papineau et Louis-Hippolyte Lafontaine.

Montréal comporte également plusieurs cégeps, des établissements de niveau collégial offrant aussi des formations professionnelles. Voir la liste des cégeps de Montréal.

Médias

L'édifice de Radio-Canada
L'édifice de Radio-Canada

Montréal est un centre médiatique très important, vu sa situation de métropole du Québec. S'y trouvent en effet les bureaux des quotidiens la Presse et le Devoir ainsi que de Radio-Canada, sans compter les nombreux autres médias locaux comme Télé-Québec, TQS ou TVA.

Transport

Montréal est une ville où le transport en commun est plutôt développé. En effet, en 2002, près de 33 % de la population active déclarait se rendre au travail en utilisant ce mode de transport, 52,4 % utilisaient la voiture en tant que conducteurs (4,3 % en tant que passager), 8,2 % s'y rendaient à pied tandis que de 2 % des Montréalais préféraient la bicyclette[11]. En 2006, la part de l'automobile est de 68 %, celle des transports en commun, 22 % et celle du transport actif (marche, etc.), 10 %, selon l'ASSSM[12]. Le taux d'utilisation du transport en commun est faible par rapport à la Suède (41 %) et au Danemark ou aux Pays-Bas (46 %), mais plus élevé qu'aux États-Unis d'Amérique (7 %).

En termes de qualité de l'air, mesurée par l'indice IQA, les réseaux routiers sont responsables de 73 % des émissions de monoxyde de carbone, par rapport à 4 % pour les avions. Ce taux relativement bas pour le transport aérien est cependant dû en partie à l'application de normes assez récentes de l'OACI. Toujours selon l'ASSSM, les mortalités dues au smog intense atteignent les 1 500 par année et, les lendemains d'épisodes de smog, les visites aux urgences des hôpitaux augmentent de 22 %.

Aéroports

La ville est desservie par deux aéroports internationaux :

  • L'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau (autrefois l'aéroport Dorval) pour le transport des passagers ;
  • L'aéroport de Mirabel pour le fret et les marchandises.

Métro

Plan du métro de Montréal
Plan du métro de Montréal

La ville est également desservie par un réseau de métro entièrement souterrain (à cause de la rigueur de l'hiver) inauguré en 1966 pour l'Exposition universelle qui eut lieu dans la ville l'année suivante. Ce fut le premier métro du monde à se doter d'un système de roulement entièrement pneumatique. Il fut bâti d'après les plans du métro parisien, en collaboration avec les ingénieurs de la RATP et de la société Michelin. Il compte actuellement 65 stations s'étendant sur 66 km de réseau et transporte quotidiennement plus de 700 000 passagers. Il est géré par la Société de transport de Montréal (STM).

En plus d'avoir chaque station dessinée par un architecte différent, le métro de Montréal est unique au monde de par son abondance d'œuvres d'art, qui ornent plusieurs des stations du réseau. En effet, lors de sa construction mais surtout lors des prolongements, les architectes devaient intégrer une œuvre particulière à la station dont ils étaient chargés des travaux. De plus, Montréal fut, avec Stockholm, pionnière pour l'installation d'art public dans le métro. Dans une cinquantaine de stations figurent plus d'une centaine d'œuvres publiques, dont des sculptures, des vitraux et des peintures murales, réalisées par des artistes de renom, dont un certain nombre de signataires du Refus global.

Un prolongement de la ligne orange du métro à Laval, au nord de Montréal, vient tout juste d'être construit. Trois nouvelles stations ont ainsi été inaugurées le 28 avril 2007, malgré un retard d'un an et un important dépassement du coût initial.

Réseau ferroviaire

Réseaux de trains longue distance

VIA Rail, dont le siège social est situé à Montréal, procure un service de transport ferroviaire pour passagers vers de nombreuses autres villes canadiennes, entre autres vers la ville de Québec et Toronto.

Amtrak, le réseau ferroviaire national des États-Unis, relie Montréal à New York quotidiennement avec l'Adirondack.

Réseau de trains de banlieue

Réseau de trains de banlieue de Montréal
Réseau de trains de banlieue de Montréal

Montréal est desservie par un réseau de trains de banlieue comportant actuellement cinq lignes :

  • Montréal/Dorion–Rigaud ;
  • Montréal/Deux-Montagnes ;
  • Montréal/Blainville–Saint-Jérôme ;
  • Montréal/Mont-Saint-Hilaire ;
  • Montréal/Delson–Candiac.

Cinq stations effectuent la correspondance avec le réseau de métro, soit les stations Lucien-L'Allier, Vendôme, Bonaventure, Parc et de la Concorde.

Les tarifs sont établis en fonction de zones spécifiques, allant de 1 à 7. Pour utiliser le train de banlieue, les utilisateurs doivent se prémunir d'une carte TRAIN ou d'un ticket-train (zones 4 à 7). Les usagers peuvent également se procurer une carte TRAM (zones 1 à 7) ou un ticket (zones 1 à 3), donnant en plus un accès aux autobus et au réseau de métro de la ville de Montréal.

La ligne Montréal/Repentigny–Mascouche, planifiée par l'AMT et le gouvernement du Québec, est présentement en construction afin de desservir les résidents de la banlieue Nord-est de Montréal. Cette nouvelle ligne sera ouverte en 2008/2009.

Gares ferroviaires patrimoniales :

  • La gare Centrale, sur le boulevard René-Lévesque, désignée en 1995 ;
  • La gare Windsor, sur la rue de La Gauchetière, désignée en 1990.

Transport de marchandises

Le Chemin de fer Canadien Pacifique (CFCP) et la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) opèrent tous deux des services de transport de marchandises à destination de plusieurs villes du Canada et des États-Unis.

Autobus

Le réseau d'autobus de la ville de Montréal est très développé et compte 169 lignes d'autobus de jour et 20 trajets de nuit. Le 22 novembre 1919 marque la mise en place de la première ligne d'autobus à Montréal, sur la rue Saint-Étienne, soit l'ancien accès principal au pont Victoria.

Une navette opérée par un groupe privé (l'aérobus) relie l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau au centre-ville de Montréal, via la Station centrale Berri-UQAM située sur le boulevard de Maisonneuve Est, qui est également le centre principal des arrivées et départs d'autobus depuis les différentes régions du Québec, du Canada et des États-Unis.

Voir le plan de l'ensemble du réseau de la STM.

Taxis

Montréal possède plus de 420 postes d'attente et près de 4 445 voitures de taxi, gérés par vingt-trois associations de services. Chaque année, près de trente-sept millions de déplacements sont ainsi effectués. En date du 14 novembre 2005, la tarification est de 3,15 $ de base, auquel s'ajoute 1,45 $ pour chaque kilomètre de déplacement. Des frais de 0,55 $ par minute d'attente sont également applicables.

Il existe également une tarification spéciale pour l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau dans les agglomérations A-5, A-11 et A-12, qui consiste en une tarification forfaitaire de 35 $ la course dans les zones applicables et identifiées par la vignette apposée à cet effet.

Réseau routier

L'autoroute 15 en direction sud
L'autoroute 15 en direction sud
Autoroutes principales
et secondaires
déviation collectrice
10
13
15
20 520, 720
25
40 440, 640

L'île de Montréal comporte de nombreux axes routiers importants. L'autoroute 640 est désignée comme autoroute de déviation, permettant d'éviter de traverser la ville. Cependant, elle n'est pas complétée, puisqu'elle n'est rattachée à l'autoroute principale, la 40, qu'à une extrémité. [13]

L'autoroute 720, creusée directement en dessous des gratte-ciel du district financier et du quartier international, est aussi bien connue sous le nom d'autoroute-tunnel Ville-Marie. Sa construction a marqué une étape importante de l'histoire du développement du centre-ville de Montréal. Elle débute à partir de l'autoroute Décarie (15) à l'ouest du centre-ville, permet d'éviter les nombreux feux de circulation du cœur de la ville et débouche à l'est sur la rue Notre-Dame qui longe le fleuve et mène vers le port.

Le 22 décembre 2005, le gouvernement a annoncé son intention de parachever l'autoroute 25 jusqu'à Laval à l'aide d'un partenariat public-privé, avec la construction d'un nouveau pont enjambant la rivière des Prairies [14]. Cette annonce controversée est critiquée par plusieurs, dont des groupes écologistes et la Ville de Montréal qui souhaiteraient plutôt voir le gouvernement investir dans les transports en commun.

Transport maritime

Le port de Montréal, situé en marge du fleuve Saint-Laurent au sud-est de l'île, est le second port en importance au Canada après Vancouver, toutes catégories confondues et le premier en termes de trafic de conteneurs. Il accueille aussi bien les navires océaniques que les bateaux plus modestes, à destination des Grands lacs. En 2005, plus de 35 000 passagers ont transité à Montréal à bord de navires de croisière alors que le trafic de marchandises totalisait près de 19 millions de tonnes métriques de marchandises [15].

Réseau cyclable

Piste cyclable du parc Lafontaine
Piste cyclable du parc Lafontaine

Montréal possède un réseau cyclable modeste, sauf dans le sud-ouest de l'île (arrondissements de LaSalle, de Verdun, du Sud-Ouest, de Ville-Marie du Plateau-Mont-Royal de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension ). Le réseau montréalais est rattaché à la route verte québécoise, itinéraire cyclable qui devrait s'étendre, à son achèvement, sur près de 4 300 km, ce qui en fera le plus grand itinéraire cyclable d'Amérique.

Parmi les pistes cyclables les plus fréquentées, on retrouve la piste cyclable des berges, qui relie l'arrondissement Verdun aux limites ouest de Lachine, longeant sur toute sa longueur le fleuve Saint-Laurent ou encore l'itinéraire nord-sud, passant par les rues Christophe-Colomb, Boyer et Berri, pour se terminer dans le Vieux Port de Montréal. Les cyclistes souhaitant se rendre sur la rive sud de Montréal peuvent emprunter le pont Jacques-Cartier ou encore la passerelle au nord du pont Victoria reliant l'île de Montréal aux îles Sainte-Hélène et Notre-Dame, elles-mêmes reliées à la ville de Longueuil.

Pour une carte complète du réseau cyclable montréalais, voir le site Internet de Vélo Québec.

Environnement

Climat

Précipitations moyennes mensuelles entre 1971 et 2000
Source : Environnement Canada
°C moyenne
quotidienne
Chutes de pluie
(mm)
Chutes de neige
(cm)
Janvier -10,5 25,6 49,6
Février -8,9 18,4 43,8
Mars -2,4 35,8 35
Avril 5,7 63 12,4
Mai 13,3 75,2 0,3
Juin 17,9 84,4 0
Juillet 20,9 90,1 0
Août 19,5 94,2 0
Septembre 14,4 91,3 0
Octobre 7,9 75,5 2
Novembre 1,6 70,9 22,6
Décembre -6,6 35,7 48,5

Les variations annuelles de température dans la région de Montréal sont d'environ 40 °C. Le climat très varié fait inévitablement partie intégrante de la culture montréalaise.

Le mois de janvier est, avec une température moyenne de -10,4 °C, le mois le plus froid de l'année à Montréal tandis qu'en juillet la moyenne est de 20,9 °C, ce qui en fait le mois le plus chaud. La plus basse température jamais observée est de -37,8 °C, le 15 janvier 1957. La plus haute, soit 37,6 °C, a été observée le 1er août 1975. Selon une étude[16] publiée le 5 décembre 2005 par le gouvernement du Québec, les régions du sud-ouest de la province se seraient considérablement réchauffées entre 1960 et 2003, encaissant une hausse des températures moyennes de 1 à 1,25 °C, comparativement à une moyenne planétaire d'environ 0,6 °C.

Rue de l'Esplanade sous la neige
Rue de l'Esplanade sous la neige

Les précipitations sont abondantes et régulières toute l'année. Il tombe en moyenne 2,14 mètres de neige chaque hiver. Les orages sont fréquents l'été, ce qui en fait la saison avec le plus de précipitations, mais aussi la plus ensoleillée.

De plus petites précipitations de neige sont habituelles à la fin du printemps. De même l'été indien est fréquent à l'automne. La différence principale entre les accumulations de neige dans le nord de la France et dans le sud du Québec tient au fait que la neige tend à s'accumuler davantage pour de longues périodes au Québec. Ceci implique des coûts de déneigement élevés, mais aussi une luminosité ambiante plus élevée, c'est-à-dire des paysages urbains avec davantage de contrastes (causé par le blanc de la neige) que de tons de gris uniformes.

Quelques phénomènes météorologiques plus rares, tels les aurores boréales et les tempêtes magnétiques ont lieu occasionnellement dans la région de Montréal, bien qu'elles soient davantage observées à l'extérieur de la ville.

Le RÉSO, la ville intérieure de Montréal, vue d'entre les métros Peel et McGill
Le RÉSO, la ville intérieure de Montréal, vue d'entre les métros Peel et McGill

Adaptation au climat

Le Montréal souterrain (RÉSO), ou la ville intérieure, est une alternative urbaine populaire aux extrêmes climatiques de l'hiver froid et de l'été humide. En effet, Montréal possède près de 30 km de passages piétonniers souterrains permettant de se rendre aux principaux attraits et bâtiments du centre-ville (du Centre Bell jusqu'à la Place des Arts) sans jamais s'exposer aux intempéries.

Ces dernières années, un petit nombre d'initiatives ont été mises de l'avant afin de répandre le concept de toit vert, alternative écologique urbaine qui permet, avec un pourcentage relativement peu élevé de toits verts, de diminuer significativement la température et la pollution atmosphérique à l'intérieur d'une ville.

Aménagement urbain

En 2004, le Plan d'urbanisme de la ville de Montréal a été adopté par le conseil municipal. Le document dresse les orientations d'aménagement et de développement du territoire et présente les paramètres réglementaires de l'affectation du sol et de sa densité d'occupation.

Faune et flore

Montréal comporte une flore et une faune diversifiées dont, entre autres, l'érable à sucre, symbole persistant de la ville et du Québec de par la production de sirop d'érable. La ville possède en outre un riche patrimoine arboricole dans ses espaces verts, parcs et en bordure de ses rues. Elle opère sa propre pépinière de production d'arbres adaptés à ses besoins et aux contraintes du milieu urbain. La Pépinière de la Ville de Montréal est située à l'Assomption, une localité au nord-est de Montréal.

Espaces verts

Le versant est du mont Royal
Le versant est du mont Royal
Vue de l'étang du parc Lafontaine
Vue de l'étang du parc Lafontaine
Belvédère du parc du Mont-Royal
Belvédère du parc du Mont-Royal

La ville comporte des centaines de parcs et autres espaces verts. Le parc du Mont-Royal est le plus important espace vert de Montréal et probablement le plus connu. Aménagé en 1876 par Frederick Law Olmsted, qui fut notamment le paysagiste du Central Park à New York, il a une superficie d'environ 2 km². Les plus importants espaces verts de Montréal sont :

  • Parcs importants :
    • Parc Mont-Royal (1,90 km²)
    • Parc Jean-Drapeau (2,09 km²)
    • Parc René-Lévesque (0,14 km²)
    • Complexe environnemental Saint-Michel (1,92 km²)
  • Parcs urbains importants :
    • Parc des Rapides (0,30 km²)
    • Parc Jarry (0,36 km²)
    • Parc de la Promenade Bellerive (0,22 km²)
    • Parc Lafontaine (0,36 km²)
    • Parc Angrignon (0,97 km²)
    • Parc Maisonneuve (0,63 km²)
  • Parcs-nature :
    • Cap Saint-Jacques (2,88 km²)
    • Île-de-la-Visitation (0,34 km²)
    • Pointe-aux-Prairies (2,61 km²)
    • Île Bizard (2,01 km²)
    • Bois-de-Liesse (1,59 km²)
    • Anse-à-l'Orme (0,88 km²)

Événements notables liés à l'environnement

  • 14 juillet 1987: le déluge de Montréal qui submerge la métropole avec 100 mm de pluie en 2 heures.
  • 16 septembre 1987 : signature du Protocole de Montréal, qui a pour objectif de réglementer et éventuellement d'éliminer les substances appauvrissant la couche d'ozone (SACO) ;
  • 4 janvier 1998 : début de la tempête de verglas de 1998, qui va partiellement paralyser la ville pendant quelques semaines ;
  • 28 novembre 2005 : 180 pays se réunissent à Montréal pour discuter du changement climatique et en particulier de l'après protocole de Ky?to.

Sports

Stade olympique, dont la tour fut terminée après les Jeux Olympiques
Stade olympique, dont la tour fut terminée après les Jeux Olympiques
Grand Prix du Canada, sur le Circuit Gilles-Villeneuve
Grand Prix du Canada, sur le Circuit Gilles-Villeneuve
Les 11e Championats du monde FINA, 2005
Les 11e Championats du monde FINA, 2005

Événements sportifs

Jeux Olympiques :

  • les Jeux Olympiques d'été de 1976.

Course automobiles :

  • Grand Prix du Canada, de la série Formule 1 (Circuit Gilles-Villeneuve) ;
  • Molson Indy de Montréal, de la série Champcar (Circuit Gilles-Villeneuve).

Cyclisme :

  • Coupe du monde de cyclisme.
  • Le Tour de l'île de Montréal

Natation :

  • XI Championnats du monde de natation 2005 FINA du 17 au 31 juillet 2005.

Tennis :

  • Masters de Tennis du Canada.

Jeux du Québec :

  • Montréal a accueilli les Jeux du Québec durant les hivers 1972, 1977, 1983 et les étés 1997 et 2001.

Outgames mondiaux :

  • Montréal a accueilli les premiers Outgames mondiaux gais du 29 juillet au 5 août 2006 sous le nom de Rendez-vous Montréal 2006.

Équipes sportives professionnelles

Franchises professionnelles actuelles :

Logo Club Ligue Enceinte Fondation Championnats
Montreal Canadiens Logo Canadiens de Montréal LNH Centre Bell 1909 24
Montreal Alouettes logo Alouettes de Montréal LCF Stade Molson

Stade Olympique

1996 5
Montreal Impact Logo Impact de Montréal United Soccer Leagues Complexe sportif Claude-Robillard 1993 2
Logo du Royal de Montréal Royal de Montréal Association Américaine de Basketball Centre Pierre Charbonneau 2005 0

Franchises professionnelles passées :

Logo Club Ligue Enceinte Existence Championnats
Expos de Montréal MLB Stade Olympique de Montréal 1969-2004 0
Maroons de Montréal LNH Forum de Montréal 1924-1938 2
Wanderers de Montréal LNH Westmount Arena 1917-1918 0
Express de Montréal Ligue Nationale de Crosse Centre Bell 2001-2004 0
Roadrunners de Montréal Ligue Nationale de Roller-Hockey Centre Molson 1996-1999 0
Manic de Montréal Ligue nord-américaine de soccer (LNAS) Stade olympique 1981-1983 0
Machine de Montréal World League of American Football Stade olympique 1991-1992 0

Clubs amateurs passés ayant gagné un championnat:

Club Existence Championnats
AAA de Montréal 1881-1931 1999- présent 4 coupe Stanley 1 coupe Grey
Victorias de Montréal 1883-1908 5 coupe Stanley
Shamrocks de Montréal 1895-1910 3 coupe Stanley
Wanderers de Montréal 1903-1918 8 coupe Stanley

Clubs sportifs

Tourisme

Montréal a reçu 7,3 millions de touristes en 2005.[17] Ceux-ci ont engendré des revenus de 2,5 milliards de dollars. L'industrie touristique employait 71 700 personnes, en 2005.

Héraldique

D'argent à la croix de gueules cantonnée :
au 1er d'une fleur de lis d'azur ;
au 2e d'une rose de gueules tigée, feuillée et pointée de sinople ;
au 3e d'un chardon de pourpre tigé et feuillé de sinople ;
au 4e d'un trèfle de sinople.
Timbré d'un castor couché sur écot au naturel.
L'écu entouré d'un rinceau de feuilles d'érable de sinople.

Description

  • La devise Concordia Salus vient du latin signifiant " le salut par la concorde " ;
  • La croix héraldique fait écho à la pensée chrétienne ayant contribué à la fondation de Montréal ;
  • L'écu est d'argent, rappelant ainsi les premières armoiries de la ville créées par Jacques Viger, le premier maire de Montréal. Ses contours sont de forme française, à l'image de celles du gouvernement du Québec ;
  • Les feuilles d'érable à sucre (Acer saccharum) entourant les armoiries de Montréal symbolisent les bonnes relations qu'ont les divers éléments de la population montréalaise ;
  • Le castor est un reflet du caractère industrieux des montréalais ayant favorisé la croissance de la ville ;
  • Les quatre éléments végétaux du champ de l'écu représentent autant d'emblèmes nationaux, symbolisant l'origine ethnique historique de la ville de Montréal :
    • La fleur de lys est le symbole de la maison royale de Bourbon, soit l'élément français qui fut le premier, mis à part les populations amérindiennes, à prendre possession du sol montréalais,
    • La rose de la maison de Lancastre, qui symbolise l'élément d'origine anglaise,
    • Le chardon, symbolisant l'élément d'origine écossaise,
    • Le trèfle, symbolisant l'élément d'origine irlandaise.

Lieux et communes en France

Montréal est aussi le nom de plusieurs lieux, dont sept communes en France. Claude de Pontbryand, fils du seigneur de Montréal (aujourd'hui dans le Gers), accompagnait Jacques Cartier en 1535. Cette curieuse coïncidence ne démontre cependant pas une éventuelle origine gersoise du nom de Montréal.

Municipalités limitrophes

Laval,
Lac des Deux Montagnes
Terrebonne, Repentigny,
Rivière des Mille Îles
Rivière des Mille Îles,
Montréal-Est, Varennes
Deux-Montagnes,
Sainte-Marthe-sur-le-Lac,
Oka, Pointe-Calumet
(N) Fleuve Saint-Laurent, Boucherville,
Longueuil,
Saint-Lambert
(O)    Montréal    (E)
(S)
Vaudreuil-Dorion, Senneville, Sainte-Anne-de-Bellevue,
Île Perrot, Lac Saint-Louis
Kirkland, Dollard-Des Ormeaux, Dorval,
Fleuve Saint-Laurent,
Kahnawake, Sainte-Catherine
Fleuve Saint-Laurent
Brossard,
La Prairie
Enclave:
Mont-Royal, Westmount, Hampstead,Côte-Saint-Luc, Montréal-Ouest

Notes

  1. Ville de Montréal - Répertoire des municipalités - Ministère des affaires municipales et des régions, consulté le 5 novembre 2006
  2. Dans le sens québécois du terme, cela signifie qu'elle est le pôle urbain principal, sur le plan démographique, culturel et économique
  3. Statistique Canada, 2004.
  4. L'Équipe Anjou n'a présenté des candidats que dans l'arrondissement Anjou.
  5. Au niveau des règlements du conseil municipal, Projet Montréal n'est pas un parti politique. Un minimum de deux élus doivent siéger au conseil pour être considéré comme un parti.
  6. Ville de Montréal. Liste - Élus et districts électoraux des arrondissements. En ligne. (page consultée le 1 décembre 2006).
  7. Statistique Canada.
  8. Atlas socio-économique montréalais.
  9. Atlas socio-économique montréalais.
  10. Montréal en bref.
  11. Montréal en bref, 2001.
  12. Le Devoir, Louis-Gilles Francœur, Montréal victime de l'auto - Les autorités proposent un sérieux coup de barre pour protéger la santé publique, 23 mai 2006, pages A1 et A10.
  13. Numérotation des routes et des sorties d'autoroutes, Transports Québec
  14. Communiqué du gouvernement, 22 décembre 2005
  15. Site web du port de Montréal
  16. Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, 5 décembre 2005.
  17. Tourisme Montréal
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