Alger - Définition

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Alger, (arabe : ??????? al-Jaz??ir, al-Dzayer ; berbère : L?ayer), surnommée Al Bahdja (" La Radieuse ") ou " la Blanche ", tant par les Algériens que par les Français, est la capitale de l'Algérie et la plus grande ville du pays.

La baie d'Alger vue de l'ouest
La baie d'Alger vue de l'ouest
La Grande Poste d'Alger
La Grande Poste d'Alger
Vue sur le front de mer et la Casbah
Vue sur le front de mer et la Casbah
al Jaz??ir - Ldzayer
??????? - ???????
Pays  Algérie
Wilaya Alger
(chef-lieu)
Daïra Sidi M'Hamed
Code ONS 1601
Code postal 16000-16132
Président de l'APC
Mandat en cours
Mohamed Kebir Addou (Wali)
???
Longitude 03° 03' Est
Latitude 36° 46' Nord
Altitude 211 m (moy.)
2 m (mini)
424 m (maxi)
Superficie 273 km2
Population 2 029 936 hab.
(date ?)
Densité 5 560 hab./km2
Vue satellitaire d'Alger
Vue satellitaire d'Alger

Géographie

Alger est bâtie sur les contreforts des collines du Sahel algérois. Les 230 km² de la métropole s'étendent sur une trentaine de kilomètres. La ville est bordée au nord et à l'est par la mer Méditerranée, et dominée par la Casbah, la vieille ville.

La ville d'Alger (ou plutôt l'Alger précolonial, la Casbah) a six portes : Bab El-Oued, Bab Azzoun, Bab Dzira, Bab El Bhar, et Bab Jedid et Bab Sidi Abd Rahmane.

Démographie

La ville d'Alger compte 2 029 936 habitants [1]. L'agglomération d'Alger, avec ses 4 250 000 habitants [2], regroupe plus de 12% de la population algérienne et se place à la 1e place des agglomérations les plus peuplées du Maghreb.

Histoire

Appelée Icosium (" l'île aux mouettes ") lorsqu'elle acquit le statut de comptoir phénicien d'importance, sa fondation remonte au IVe siècle av. J.-C. (des débris de vases campiniens — datant du IIIe siècle av. J.-C. — y furent découverts dans un puits de vingt mètres de profondeur en 1940).

Antiquité

  • Déjà au début du Ier, Alger est un important comptoir phénicien.
  • En 202 avant J.-C., la ville passe sous influence romaine suite à l'alliance scellée entre Massinissa et Scipion l'Africain contre Carthage. Le nom d'Ikosim prend sa forme romanisée, Icosium.
  • C'est vers le IVe siècle que le christianisme s'introduit à Icosium.
  • En 429, la ville passe sous domination vandale. En 442, un traité entre Romains et Vandales permit aux Romains de récupérer Icosium et ce durant les cent ans que dura la présence vandale en Algérie.
  • Après 533, la ville, à peine contrôlée par les Byzantins, est attaquée par des tribus Berbères.

Moyen Âge

  • En 711, la conquête musulmane convertit l'Afrique du Nord à l'islam.
  • En 960, Bologhine ibn Ziri, fils de Ziri ibn Menad, reconstruit Icosium en fortifiant et agrandissant le site occupé par les Beni Mezghenna et la baptisa " El-Djazair-Mezghenna ", d'où son nom arabe actuel, El Djazaïr (???????), qui signifie " les îles ", par référence aux quatre îlots qui faisaient face au rivage jusqu'au XVIIe siècle. Le site se fut appelé Alguère en catalan (1375), puis Alger en français.
  • Elle est prise en 1082 par les Almoravides, la première grande mosquée du rite malékite Djamaa El Kébir y est construite par Youssef Ibn Tachfin.
  • En 1152, les Almohades (El-Mouwahidine) prennent Alger.

Époque moderne

Blason de la ville d'Alger
Blason de la ville d'Alger
  • En 1510, les Espagnols l'assiégèrent et bâtirent sur un îlot de la baie d'Alger une forteresse, le Peñón d'Alger, destinée à bombarder la ville et à empêcher son approvisionnement.
  • En 1529, Barberousse détruisit cette forteresse et construisit la jetée Kheir-Eddine, reliant les îlots à la terre ferme et constituant ainsi le premier abri du port d'Alger. Cette date marque aussi le début de la Régence d'Alger, un régime politique d'inspiration ottomane, qui fit d'Alger la capitale d'une Algérie largement indépendante mais affiliée à la Sublime Porte. C'est ainsi que durant la période de la régence ottomane, les frontières Est (avec la Tunisie) et Ouest (avec le Maroc) furent définitivement tracées. En même temps, une double extrapolation vit le jour. La ville appelée El Djazaïr (Alger et Algérie s'écrivent de la même manière en arabe: El Djazaïr) donna son nom au pays entier et la citadelle perchée en haut de la ville ancienne, appelée la Casbah, donna son nom à la ville. De nos jours encore, Casbah désigne la ville précoloniale. Elle est aujourd'hui classée au patrimoine mondial de l'UNESCO[3].

Jardin d'essai: créé en 1832 par Auguste Hardy, sur une superficie de 48 hectares on y trouve des allées de platanes, de ficus, de dracoenas, de bambous, de chamaerops excelsa (trachycarpus fortunei), de lataniers et de superbes palmiers. Le jardin était surplombé par un Musée des Beaux Arts. Dans un enclos, était le parc zoologique.

Présence française

Représentation des bombardements d'Alger en 1830
Représentation des bombardements d'Alger en 1830

En 1830, suite à l'affaire dite " de l'Éventail ", Charles X envoie un corps expéditionnaire français prendre possession de la ville. Simple raid à l'origine, l'occupation française va se prolonger pendant plus de 130 ans, et marquer profondément la cité qui comptait à peine 30 000 habitants en 1830.

En effet, la ville devient la capitale de la nouvelle colonie d'Algérie, et à partir de 1848, préfecture du département de même nom. Elle se développe rapidement, se peuplant d'émigrants européens au cours de la deuxième partie du XIXe siècle, principalement d'origine française. Ceux-ci s'installent principalement dans les faubourgs, comme le quartier populaire de Bab El-Oued. La population locale se concentre plutôt dans une Casbah en voie de taudification.

Ville et port d'Alger (1921)
Ville et port d'Alger (1921)

La colonisation fait d'Alger une ville à majorité européenne. Bien que la population musulmane indigène commence à s'accroître de façon exponentielle à partir de la Première Guerre mondiale, avec l'accroissement naturel et l'exode rural.

Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Afrique du Nord voit débarquer les forces américano-britanniques, dans le cadre de l'Opération Torch. Mais le débarquement ne réussit d'abord qu'à Alger, grâce au Putsch du 8 novembre 1942, par lequel 400 patriotes français, dont les 2/3 sont juifs[réf. nécessaire], arrêtent les généraux vichystes (Juin, Darlan, etc.) et, sous la direction de José Aboulker et d'Henri d'Astier de La Vigerie, [réf. nécessaire], pendant 15 heures en occupant par surprise la plupart des points stratégiques. Ainsi permettent-ils aux Alliés de débarquer sans opposition, d'encercler Alger, et d'en obtenir la capitulation le jour même.

Débarquement américain près d’Alger, 1942
Débarquement américain près d’Alger, 1942

À Oran et au Maroc, où les putschs prévus ont échoué, les généraux vichystes accueillent partout les Alliés à coup de canon, jusqu'à ce que leurs chefs Darlan et Juin, prisonniers des Alliés à Alger finissent, sous la menace, par leur ordonner au bout de 3 jours le cessez-le-feu. Alger devient le siège du commandement Allié, chargé de préparer le débarquement en Italie sous la direction du général Eisenhower, futur président des États-Unis.

Elle devient surtout la capitale provisoire de la France, lorsque, après un maintien provisoire du régime de Vichy sous Darlan et Giraud (voir Régime de Vichy en Afrique libérée (1942-1943)), elle accueille le général de Gaulle qui y constitue, avec Giraud, le Comité français de la Libération nationale, y convoque l'Assemblée consultative provisoire, ce qui lui vaudra d'être décoré de la croix de la Légion d'honneur par le président français Jacques Chirac le 15 août 2004.

Guerre d'Algérie

Semaine des barricades à Alger en 1960
Semaine des barricades à Alger en 1960

Alger joue aussi un rôle décisif durant la guerre d'Algérie (1954-1962), notamment pendant la bataille d'Alger, durant laquelle la 10e division parachutiste de l'armée française, à partir du 7 janvier 1957, mena la chasse aux indépendantistes algériens, sur ordre du garde des Sceaux François Mitterrand, qui lui donne tous pouvoirs pour " éliminer les insurgés ". La ville comptait alors 884 000 habitants

Alger reste marquée par cet épisode caractérisé par une lutte sans merci entre les indépendantistes recourant aux attentats anti-français et l'armée française menant une répression sanglante incluant l'usage quasi-systématique de la torture contre les contestataires de l'ordre colonial, tels que le jeune professeur de mathématiques Maurice Audin, ou le leader nationaliste Larbi Ben M'hidi, honorés depuis par la municipalité : des artères principales de la ville portent leurs noms.

Les manifestations du 13 mai 1958 lors de la crise de mai 1958 y consacrent la chute de la Quatrième République en France, ainsi que le retour du général de Gaulle aux affaires.

Indépendance

Hôtel militaire de Cheraga, Alger
Hôtel militaire de Cheraga, Alger

Les Algériens célèbrent dans une grande liesse populaire l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. Dirigée par les militaires, Alger devient une capitale culturelle, politique et diplomatique[réf. nécessaire] du tiers monde ainsi qu'une ville phare[réf. nécessaire] du Mouvement des non-alignés pendant la Guerre froide.

En octobre 1988, soit un an avant la chute du Mur de Berlin, Alger est le théâtre de manifestations réclamant la fin du système de parti unique, une véritable démocratie baptisées " le Printemps d'Alger " (voir l'article : Émeutes d'octobre 1988 en Algérie). Elles sont réprimées par les autorités (plus de 300 morts), mais constituent un tournant dans l'histoire politique de l'Algérie moderne : en 1989, une nouvelle constitution est adoptée qui met fin au règne du parti unique et voit la création de plus de cinquante partis politiques, ainsi qu'une libération officiellement totale de la presse écrite.

Crise des années 1990

La ville devient alors jusqu'en 1992 le théâtre de nombreuses manifestations politiques de toutes tendances. En 1991, une formation politique dominée par des conservateurs religieux, le FIS, engage un bras de fer politique avec les autorités qui se solde par des élections législatives qu'elle est en passe de remporter en 1992, à la faveur d'une abstention massive des électeurs algériens désabusés par la tournure des événements. L'annulation du scrutin par les autorités marque le début d'une nouvelle période de violences opposant l'État aux ultraconservateurs religieux constitués en groupes armés, jusqu'en 1999.

L'activité économique sociale et culturelle reprend des couleurs à la faveur du calme revenu et des ambitions d'une population jeune avide de voyages et d'aventures.

Années 2000

De nos jours, en 2007, Alger veut redevenir une grande capitale africaine et méditerranéenne, envisageant d'avoir un niveau de développement des infrastructures comparable à celui qu'elle avait en 1962. Elle entreprend une ouverture vers le monde en organisant de nombreuses manifestations et colloques internationaux.

Alger attire ainsi depuis quelques années de grandes multinationales telle que Carrefour, Yves Rocher, ou encore Quick. De nombreux grands projets de réalisation d'infrastructures tels que le métro d'Alger, le tramway ainsi que divers projets de restructuration urbaine, de création de nouveaux centres urbains satellites, peinent à voir le jour, quoiqu'ils auraient dû être achevés il y a plus de 15 ans : Alger est en pleine expansion urbaine, motivée par un besoin d'affirmation au plan régional dans sa lutte pour concurrencer les autres villes nord-africaines de Tunisie et du Maroc.

Pour l'année 2007, Alger est capitale de la " culture arabe ". Le 11 avril 2007, un double attentat à la bombe vise le palais du gouvernement (où siège le premier ministre et le ministre de l’Intérieure) et le commissariat de Bab-Ezzouar. Ces attentats sont revendiqués par l'Organisation al-Qaïda au Maghreb islamique (ancien GSPC)[4].

Les Arrondissements périphériques

Daïras et Communes de la Wilaya d'Alger
Daïras et Communes de la Wilaya d'Alger

Les arrondissements périphériques d'Alger abritent aujourd'hui plus de la moitié des habitants de la wilaya d'Alger. On peut citer notamment El-Harrach (ex-Maison Carrée), Hussein-dey, Bab-Ezzouar, Bouzareah, Chevalley et Kouba. On peut aussi y ajouter les banlieues de Chéraga, Bordj el Kiffan, Rouiba,Dély-Ibrahim, Draria, Aïn Benian (ex-Guyotville), Aïn Taya, Bordj El Bahri (ex- Cap Matifou) et Birkhadem.

Quartiers d'Alger

La Casbah d'Alger vers 1900
La Casbah d'Alger vers 1900
  • La Casbah (de al Qasbah, " la Citadelle "), Ier Arrondissement d'Alger : surnommée Al-Djazaïr al Mahroussa (" Alger la Bien Gardée "), elle est fondée sur les ruines de l’ancienne Icosium.

C'est une petite ville qui, construite sur une colline, descend vers la mer, divisée en deux : la ville Haute et la ville Basse. On y trouve des bâtisses et des mosquées du XVIIe siècle ; mosquée Ketchaoua (bâtie en 1794 par le Dey Baba Hassan) flanquée de deux minarets, mosquée el Djedid (1660, à l'époque de la régence Turque) avec sa grande coupole ovoïde terminée en pointe et ses quatre coupolettes, mosquée El Kébir (la plus ancienne des mosquées, elle fut construite par l'almoravide Youssef Ibn Tachfin et plus tard reconstruite en 1794), mosquée Ali Betchnin (Raïs, 1623), Dar Aziza, palais de la Jénina. La Casbah, c'est aussi des labyrinthes de ruelles et de maisons pittoresques ; et si l'on s'y perd, il suffit de redescendre vers la mer pour se repositionner.

  • Bab El-Oued : quartier populaire qui s’étend de la Casbah au-delà de " la porte de la rivière ". C'est le quartier le plus chouchouté et le plus aimé de tous les quartiers de la capitale. Célèbre par sa place " les trois horloges " et par son " marché Triolet ", c'est aussi un quartier d'ateliers et de manufactures.
  • Bord de mer : à partir de 1840, les architectes Pierre-August Guiauchain et Frédéric Chassériau installèrent de nouvelles constructions en dehors de la Casbah, hôtel de ville, palais de justice, bâtiments, théâtre, palais du Gouverneur, casino… pour former une élégante promenade bordée d'arcades qui est aujourd'hui le boulevard Che Guevara (ex-boulevard de la République).
  • Kouba (daira d'Hussein-dey) : Kouba est une ancienne bourgade qui a été engloutie par l'expansion de la ville d'Alger. De bourgade, Kouba s'est rapidement développée sous l'ère coloniale française puis plus encore à la faveur de la formidable expansion démographique qu'Alger a connue après l'indépendance de l'Algérie en 1962. C'est aujourd'hui un quartier d'Alger à part entière constitué principalement de maisons, de villas et d'immeubles ne dépassant pas les cinq étages.
Batiment des Dunes
Batiment des Dunes
  • El Harrach, d'après le nom de la rivière qui traverse ce quartier. L'embouchure de cette rivière a joué un rôle très important dans la prise d'Alger et du Penon, ce rocher en face d'Alger occupé par les Espagnols. En effet, au début du XVIe siècle, à l'appel de l'un des dignitaires autochtones algérois qui voyait la perte progressive de l'autorité de la ville devant l'occupation du Penon par les Espagnols, l'un des frères Barberousse y cacha sa flotte avant de prendre Alger par surprise par le côté sud-est. Ce quartier d'Alger sera nommé Maison-Carrée par les français, qui en feront la zone industrielle de la ville. Ainsi, pendant la colonisation, aussi bien El-Harrach que Hussein-Dey seront des villes-satellites d'Alger où les algériens autochtones vont plus ou moins cohabiter avec les français, mais dans des zones clairement séparées. Cette ville sera un quartier résidentiel pour une couche aisée de Français, mais un véritable ghetto pour les Algériens, surtout ceux poussés par l'exode rural.
Commune d'El Biar
Commune d'El Biar

El-Harrach fut également une ville qui a écrit une grande page d'histoire sportive avec la boxe et le football. Après l'indépendance, El-Harrach deviendra progressivement un quartier d'Alger, et ultérieurement chef-lieu de Daira avec un nouveau découpage en quartiers, comme Mohammadia, Belfort, Bellevue, Le Parc, Oued-Smar, Cinq-Maisons, Les dunes, Les Pins-Maritimes, Beaulieu, etc.

  • Les communes de Hydra, Ben Aknoun, El-Biar et Bouzareah forment ce que les algérois nomment les hauteurs d'Alger. Ces communes, parfois réputées chics, abritent la plupart des ambassades étrangères d'Alger, de nombreux ministères et centres universitaires, ce qui en fait un des pôles administratifs et politique du pays.
  • La rue Didouche Mourade ex-Rue Michelet est située dans le 3e arrondissement d’Alger. Elle s'étend de la Grande Poste jusqu'aux Hauteurs d’Alger. Elle traverse notamment la place Audin, La Faculté d’Alger, Le Sacré Cœur et le parc de Galland. Elle est bordée de magasins et restaurants chics sur une grande partie de sa longueur. Elle est considérée comme le cœur de la capitale.

Monuments

" Monument des martyrs " de la guerre d'Algérie
  • Monument des Martyrs (Maquam E’chahid) : Erigé à l'emplacement du monument aux morts de la seconde guerre mondiale indigènes d'Algérie, détruit par le gouvernement algérien, haut de 90 mètres et surplombant Alger. Le monument a été construit par une société canadienne en 1984, et est composé de trois palmes reposant sur une vaste esplanade où se trouve la " flamme éternelle ". Il est dédié à la mémoire des combattants de la guerre d'indépendance du pays.
  • La Grande Poste (1910, par Voinot et Tondoire) : construction de type néo-mauresque qui se trouve en plein centre ville d'Alger.
  • Jardin d'Essai (El-Hamma) : situé à l’est d'Alger, il s'étend sur une superficie de 80 hectares. Il a été créé en 1832 par A. Hardy. On y trouve des plantes et jardins exotiques.
  • Grande Mosquée d'Alger : ancienne mosquée qui devint la cathédrale Saint-Philippe durant la colonisation avant de redevenir une mosquée.

Basilique Notre-Dame d'Afrique
Basilique Notre-Dame d'Afrique
  • Basilique Notre-Dame d'Afrique, accessible par un téléphérique, est l'un de ses monuments les plus marquants : située dans le quartier de Z’ghara, la basilique fut construite aux environs de 1858.
  • Place de l'Émir Abdelkader (ex-place Bugeaud) : en mémoire de l'émir Abd El-Kader, résistant durant la conquête coloniale de l'Algérie.
  • Villa Abd-el-Tif, au dessus du Jardin d'essai, l'une des anciennes résidences du dey, où jusqu'en 1962, étaient logés les artistes lauréats du prix Abd-el-Tif, et notamment Maurice Boitel et André Hambourg.
  • Riadh El-Feth : centre commercial et galerie d'art.
  • Bibliothèque nationale, à l'architecture moderne, se trouve dans le quartier d'El Hamma.

Économie

Alger est un pôle économique, commercial et financier important, notamment avec une bourse enregistrant une capitalisation annuelle de 60 milliards d'euros[réf. nécessaire]. Le port d'Alger est également le plus important d'Afrique de l'ouest[réf. nécessaire].

Installations touristiques

Plage du club des pins à Alger
Plage du club des pins à Alger

À quelque 20 km à l'ouest d'Alger se trouvent des stations balnéaires telles que Sidi Fredj (ex-Sidi Ferruch), Palm Beach, Douaouda, Zéralda, le Club des Pins (résidence d'État) ; on y trouvera des complexes touristiques, des restaurants algériens et autres, des magasins de souvenirs, des plages surveillées, etc. La ville est également dotée d'importants complexes hôteliers tel que l'hôtel Hilton, El-Aurassi ou encore El Djazair.

Alger s'est aussi doté du premier parc aquatique du pays. Situé à dix minutes de la ville en allant vers l'Est, le Kiffan Club s'étend sur une superficie de 2 hectares. Grand bassin adulte, plusieurs bassins enfants ainsi que des grands toboggans, le site comprend plusieurs points de restauration. À côté se trouve le Karting Evasion, qui a ouvert ses portes en 2005, avec une piste longue de 700 mètres et disposant de trois catégories différentes de karts. Aquafortland vient compléter ce décor avec une piscine ludique étalée sur 1,5 hectare, et disposant de toutes les commodités nécessaires pour le bien-être du client.

Le tourisme algérois est en plein essor mais n'est pas aussi développé que celui des grandes villes du Maroc ou de la Tunisie.

Transports

Le grand carrefour de Chevalley dans la banlieue d'Alger
Le grand carrefour de Chevalley dans la banlieue d'Alger
  • L'ETUSA (Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger) dispose d'autobus ainsi que des mégabus depuis 2006 qui dessert la capitale ainsi que sa banlieue. 54 lignes sont opérationnelles actuellement et le service est assuré de 5h30 à 0h45.
  • La SNTF (Société nationale des transports ferroviaires) opère sur des lignes reliant la capitale à la banlieue algéroise à partir des gares algéroises.
  • L'aéroport d'Alger géré par l'EGSA (Entreprise de gestion des services aéroportuaires) est situé à 20 kms. La plupart des compagnies aériennes avaient suspendu leur desserte vers Alger depuis la prise d'otages le 24 décembre 1994 du vol Air France Vol AF 8969 mais la plupart sont revenus depuis. L'aéroport dessert la plupart des villes européennes, l'Afrique de l'Ouest, le Moyen-Orient et depuis le 15 juin 2007 , l'Amérique du Nord avec un vol Alger-Montréal.
  • Inauguré le 5 juillet 2006 un nouvel aérogare international est désormais en service. Ses infrastructures très modernes peuvent mieux gérer le flux des trafics internationaux. La société Aéroports de Paris, gère cette nouvelle grande installation.

Les projets quinquennaux de la wilaya d’Alger

Siège de la Wilaya d'Alger
Siège de la Wilaya d'Alger
  • Pour combler l'énorme déficit que connaît la ville d'Alger en matière de transports, celle-ci sera équipée d'un tramway qui reliera le centre-ville à Dergana (opérationnel en 2009), d'une ligne de métro Tafourah-Grande Poste-El Harrach (opérationnelle en 2008) et de plusieurs lignes RER Alger-Agha-Thenia, Alger-Agha-Elafroun, Alger-Agha-Zeralda[5]. S'ajoute à tout ceci la restructuration de l'Etusa (Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger), la réalisation de trois nouveaux téléphériques d'ici 2009, la réhabilitation des quatre existants ainsi que le réaménagement de la voirie. Il est également question de la rénovation de la gare d'Alger (Agha) pour accueillir la future ligne LGV Annaba-Alger-Oran.
  • Par ailleurs, en réponse à l'augmentation toujours croissante du parc automobile, et parallèlement à l'aménagement de voies et ronds-points, des échangeurs et des tronçons d'autoroute ont d'ores et déjà été construits, et d'autres sont en cours de construction afin d'améliorer le trafic dans la métropole[5].
Vue sur la baie d'Alger (de nuit)
Vue sur la baie d'Alger (de nuit)

L'un des projets les plus ambitieux est l'aménagement de la baie d'Alger qui comprendra une rue piétonne de deux kilomètres, l'hôtel Marriots Alger, des espaces de détente, un centre d'affaires avec centre commercial, et enfin, la future grande mosquée d'Alger. Cette mosquée sera la deuxième plus grande au monde avec une capacité d'accueil de plus de 40 000 fidèles et dotée d’un minaret haut de plus de 250 mètres de hauteur[6]. Une école — à la fois école coranique et école des sciences — y sera rattachée, bordée d'espaces verts.

  • Construction de deux stations balnéaires sur le littoral algérois.
  • Parc des grands vents qui se situe à l'ouest d'Alger : grand d’une superficie de 650 ha ; de nombreuses espèces d'arbres et de plantes y seront plantées[7].
  • La nouvelle ville de Sidi Abdellah qui comprendra un pôle technologique et de recherche, ainsi que 20 000 logements[5].
  • Dans le cadre du projet d'un million de logements que l'état a lancé, Alger bénéficiera de 35 000 logements supplémentaires au programme de 2001 et 2004, afin de lutter efficacement contre l'actuelle crise du logement[5].

Sports

Finale de la coupe d'Algérie 2006 (MCA-USMA) au stade 5-juillet-1962
Finale de la coupe d'Algérie 2006 (MCA-USMA) au stade 5-juillet-1962

Alger est le plus grand pôle sportif de l'Algérie. Comptant des clubs dans l'ensemble des disciplines, et qui ont conquis de nombreux titres nationaux et internationaux, elle compte également un énorme complexe sportif (Complexe de l'OCO - Mohamed Boudiaf), qui regroupe le stade olympique du 5 Juillet (d'une capacité de 80 000 places), un stade annexe pour l'athlétisme, une piscine olympique, une salle multisports (la Coupole), un golf 18 trous, et plusieurs courts de tennis.

Alger a déjà accueilli les événements sportifs suivants (liste non-exhaustive) :

  • Jeux Méditerranéens 1975
  • Jeux panafricains 1978
  • Coupe d'Afrique des Nations de Football 1990
  • Coupe d'Afrique des Nations de Handball 2001
  • Jeux panarabes 2004
  • Coupe d'Afrique des Nations de Basket-ball 2005
  • Coupe du Monde cadets de Volley-ball 2005
  • Jeux Africains 2007

Clubs de football

Stade du 20-août-1955
Stade du 20-août-1955

Les principaux clubs de football de la ville (ayant déjà évolué en Division 1) :

  • MC Alger
  • USM Alger
  • CR Belouizdad
  • NA Hussein Dey
  • Paradou AC
  • USM El Harrach
  • RC Kouba
  • OMR El Anasser
  • DNC Alger

Jumelage et partenariats

Jumelage
  • Maroc Casablanca (Maroc) (19/7/1963)
  • Canada Montréal (Canada) (22/2/1989)[8]
  • Jordanie Amman (Jordanie) (3/9/1998)[9]
Traité d'amitié et de coopération 
  • République populaire de Chine Pékin (République populaire de Chine) (11/10/1989)
  • France Paris (France) (2003)[10]

Célébrités

Personnalités algéroises

Palais de la culture d'Alger
Palais de la culture d'Alger
  • Henri Alleg
  • Sidi Abderrahmane Al Thaalibi
  • Arudj Barberousse
  • Khayr ad-Din Barberousse
  • Abdelhalim Bensmaya
  • Albert Camus
  • Hamdan Khodja
  • Rachid Mimouni
  • Mohammed Racim

Célébrités nées à Alger

Théâtre national d'Alger
Théâtre national d'Alger
  • Paul Avril 21 mai 1843
  • Jacques Derrida, 1930
  • Roger Hanin, 20 octobre 1925
  • Marie Cardinal, 1929
  • Françoise Fabian, 10 mai 1932
  • Guy Bedos, 15 juin 1934
  • Henri de Jordan, 13 septembre 1944, artiste peintre
  • Albertine Sarrazin, 17 septembre 1937 – 10 juillet 1967
  • Marlène Jobert, 4 novembre 1943
  • Daniel Auteuil, 24 janvier 1950
  • Bruno Carette, 26 novembre 1956 - 8 décembre 1989
  • Patrick Timsit,
  • Didier Bourdon
  • Jacques Attali, économiste, écrivain, haut fonctionnaire et ancien conseiller du président Mitterrand
  • Freddy Tiffou, 1933, artiste peintre

Films sur Alger

  • La Bataille d'Alger, 1966, réalisé par Gillo Pontecorvo
  • Bab El-Oued City, 1994, réalisé par Merzak Allouache sur la période noire des années 90
  • Viva l'aldjérie, 2003, réalisé par Nadir Moknèche. Avec Biyouna et Lubna Azabal
  • Bab el web, 2004, réalisé par Merzak Allouache avec Samy Naceri, Julie Gayet, Faudel
  • Il était une fois dans l'oued, 2005, réalisé par Djamel Bensalah.
  • Beur, Blanc, Rouge, 2005, réalisé par Mahmoud Zemmouri.

Notes et références

  1. (fr) Article du Quid consacré à l'Algérie, www.quid.fr
  2. (en) - http://www.citypopulation.de/ Thomas Brinkhoff : The Principal Agglomerations of the World.
  3. (fr) - " Casbah d'Alger " UNESCO Centre du patrimoine mondial
  4. " Al-Qaida au Maghreb revendique les deux attentats d'Alger ", Le Monde, 11 avril 2007.
  5. abcd (fr) - " Séance Consacrée à la Wilaya D'Alger : Auditions-Président-Gouvernement ", site du Ministère Algérien des Affaires Etrangères, lundi 30 octobre 2006.
  6. " Construction de la grande mosquée d’Alger ", El Watan, 7 février 2006.
  7. " Projet du parc des Grands vents ", El Watan, 7 janvier 2007.
  8. (fr) LISTE - Protocoles et ententes internationales impliquant la ville de Montréal, Montreal.qc.ca
  9. (en) Amman’s Relations with Other Cities, site officiel de la ville d'Amman.
  10. " Les pactes d'amitié et de coopération ", site officiel de la ville de Paris.
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