Pour s'enflammer, le mélange air-essence, un gaz contenu dans le cylindre doit subir une élévation de température permettant de porter une partie de sa masse au-dessus de sa température d'inflammation (ti-380°C).
L’inflammation du mélange air-essence est provoquée par un arc électrique (étincelle) qui jaillit entre les électrodes d'une bougie d'allumage placée dans la chambre de combustion.
L'énergie calorifique dissipée par l'étincelle élève localement la température du mélange et provoque ainsi son inflammation depuis la petite zone proche de la bougie, provoquant l'explosion dans le cylindre.
L'avance à l'allumage est définie par l'angle de rotation volant qui sépare l'instant d'étincelle du PMH (point mort haut).
Un excès d'avance engendre des pressions et des températures très fortes dans le cylindre. Dans certains cas de fonctionnement, ces conditions peuvent entraîner un processus de combustion anormale : le cliquetis.
Les conditions de fonctionnement moteur variant, il est nécessaire d'adapter en permanence l'avance à l'allumage en fonction des paramètres moteur (N moteur, remplissage des cylindres, Tours par minute...)
Calcul de l'avance à l'allumage :
Angle =
n = Nombre de tours par minute
Longtemps l'avance à l'allumage fut réglée de manière plus ou moins empirique par des automatismes situés sur l'allumeur "avance à dépression (pompe à vide reliée à la pipe d’admission, couplée à l'"avance centrifuge" (‘masselottes’ animées par la force centrifuge à l’intérieur même de l’allumeur).
Aujourd'hui, les calculs sont précis et exécutés par un calculateur.
Cela permet entre autre une grande fiabilité par la disparition d'éléments mécaniques soumis à l'usure, ainsi qu’une précision accrue du déclenchement et de durée de l'étincelle pour des performances optimales.