TBC |
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Tram et bus de la CUB, également connu sous le sigle TBC, est un réseau de transport en commun desservant les 27 communes de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB), ainsi qu'une partie de Cadaujac.
La TBC a remplacé la CGFTE le 3 juillet 2004 après l'ouverture complète de la dernière des trois lignes de tramway et la réorganisation partielle du réseau.
Le réseau TBC est géré par Connex Bordeaux, société du groupe Veolia Transport, division transport de Veolia Environnement. Connex Bordeaux est liée à la CUB par un contrat de délégation de service public de 8 ans (2001-2008).
La collaboration de Connex Bordeaux et de la CUB permet d'offrir aux 701 000 habitants desservis[1], répartis sur 28 communes, l'accès au transport en commun, tramway, bus et navette fluviale.
La TBC gère les trois lignes de tramway de Bordeaux. Ce tramway a été construit après l'abandon par la mairie de Bordeaux du projet de métro VAL. Le réseau tramway représente 27,4 km. La première ligne (A) a été ouverte le 21 décembre 2003 en présence de Jacques Chirac et d'Alain Juppé entre Mériadeck et Lormont/Cenon. Elle a été prolongée le 26 septembre 2005 jusqu'à l'hôpital Pellegrin et jusqu'à Saint-Augustin. La ligne C a été ouverte avec du retard le 24 avril 2004. La ligne B est ouverte partiellement le 15 mai 2004 et en totalité le 3 juillet 2004, elle à été prolongées entre Pessac Brongniart et Pessac Centre le 29 mai 2007. Les trois lignes sont les suivantes :
Les trois lignes seront prolongées en 2007 après l'ouverture de la deuxième phase, portant la longueur du réseau à 43,3 km (84 stations) :
Le tramway est utilisé par 135 000 personnes chaque jour fin 2006, dont :
En moyenne, le tramway représentait en 2005, 53 % de la fréquentation du réseau TBC.
Le réseau TBC est composé de 77 lignes de bus de jour (de la ligne 1 à la ligne 95), de 13 lignes de nuit (de S1 à S13) et d'une navette électrique qui dessert les petites rues de l'hyper centre. Cette navette a pour particularité de n'avoir aucun arrêt, elle s'arrête à la demande.
Ces lignes de bus desservent les 27 communes de la CUB ainsi qu'une partie de Cadaujac hors CUB. Ce réseau a été mis en place le 3 juillet 2004 après une réorganisation importante de l'ancien réseau de bus sans pour autant résoudre son principal défaut, sa complexité. Les nouvelles lignes permettent toutes une correspondance avec le tramway. Plusieurs anciennes lignes de bus ont été supprimées et remplacées par le tramway. D'autres ont été créées parfois sur des critères plus politiques que de véritables études de clientèle[réf. nécessaire].
Le réseau comprend :
La nouvelle numérotation des bus permet une plus grande clarté sur les zones desservies. Les anciennes lignes étaient numérotées par des chiffres ou par des lettres. Dans le nouveau réseau, les lettres sont réservées au tram, alors que les chiffres sont réservés aux bus :
Les bus de nuit circulent de 21h30 à 1h00 en complément du tram et ont une fréquence de 30 minutes.
Malheureusement, le réseau de bus ayant été insuffisamment retravaillé en profondeur en restant particulièrement complexe (itinéraires dissociés, boucles, antennes, culs-de-sac...), le succès commercial des 3 lignes de tramway se traduit par une diminution forte de la fréquentation des lignes de bus, asséchant notamment celles éloignées de moins de 800 m du tram (contre 400 généralement admis).
Il en résulte un réseau à 2 vitesses tiré par le tram avec près de 140 000 voyageurs par jour, et un réseau de bus jusque là parent pauvre de TBC mais en cours de redéfinition afin de résorber le fossé entre les 2 systèmes.
Cette politique ambitieuse se heurte malgré tout à une volonté politique encore faible de remise en question d'une politique jusqu'ici très favorable à l'automobile, avec la mise en place du système Gertrude (gestion automatisée du trafic) et de nombreux sens unique.
On note néanmoins une inflexion forte de la CUB en la matière avec notamment :
D'ailleurs le réseau, compte-tenu de ses excellents résultats en termes de voyages sur le tram ainsi que des investissements en cours pour étendre le réseau, vient d'obtenir en décembre 2006 la première place du palmarès de Ville & Transport. Il reste à tranformer l'essai par la redynamisation des lignes de bus afin d'atteindre une fréquentation de l'ordre de 150 voyages par an et par habitant (environ 100 en 2005) se rapprochant des meilleurs réseaux français actuels disposant d'un tram.