Société nationale industrielle aérospatiale (SNIAS) ou Aerospatiale | |
Repères historiques | |
Dates clés : | création en 1970, fin en 2000 |
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Fiche d’identité | |
Produit(s) : | Aéronefs, hélicoptères, missiles, Fusée Ariane, satellites, etc. |
Filiale(s) : | Airbus, Eurocopter, Arianespace |
Effectif : | environ 110 000 personnes en 1999 |
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La Société nationale industrielle aérospatiale (SNIAS), plus connue sous le nom d'Aerospatiale résulte de la fusion, en 1970, de trois sociétés spécialisées dans ce domaine : Nord-Aviation, Sud-Aviation et la Société pour l'étude et la réalisation d'engins balistiques (SEREB).
L'Aerospatiale fusionne le 15 février 1999 avec Matra Hautes Technologies (MHT) pour former Aerospatiale Matra. La division Satellites est reprise par la division spatiale d'Alcatel: Alcatel Space.
Le 10 juillet 2000, la nouvelle entité fusionne à son tour avec l'allemand DASA et l'espagnol CASA pour former EADS.
La Direction de la Communication s'est toujours évertuée à diffuser largement les informations de la société. Elle a créé, à cet effet, dès janvier 1970, une revue mensuelle éditée par PEMA-2B, intitulée aerospatiale.
Des actions éducatives ont été entreprises vers la jeunesse, dans divers établissements de la société. Ce fut le cas, en particulier à Cannes, en supportant le Space Camp de Patrick Baudry. Puis, après sa fermeture en 1993, en signant une convention de partenariat avec de nombreux autres partenaires nationaux et européens, pour la création de la structure Classes Azur Astro-Espace de l'Association PARSEC créée par Jean-Louis Heudier.
La firme est suspectée d'avoir fait livrer des hélicoptères en Afrique du Sud en violation de l'embargo en 1988 du temps de l'apartheid, via des sociétés écran au Liberia et au Panama, l'intermédiaire Jorge Pinhol ayant porté plainte pour des commissions non versées.[1]