Logo de Empresa Brasileira de Aeronáutica |
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Repères historiques | |
Création : | 1969 |
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Personnages clés : | Frederico Curado, président & CEO |
Fiche d’identité | |
Siège social : |
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Effectif : | 23 878 (3-2008)[1] |
Site corporatif : | www.embraer.com |
Données financières | |
Chiffre d’affaires : | 5 245 millions $ (2007)[1] |
Principaux concurrents | |
Airbus, Boeing, Bombardier Aéronautique, Soukhoï | |
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Embraer (Empresa Brasileira de Aeronautica, NYSE : ERJ, Bovespa: EMBR3) est un constructeur aéronautique brésilien, spécialisé dans les avions civils de petite et de moyenne taille, utilisés dans l'aviation régionale, d'affaire et agricole. L'entreprise construit également des avions de chasse, de télédétection et de transport d'autorités.
Il est la troisième plus grande industrie du secteur dans le monde en 2006 après Boeing et Airbus[2], et l'une des plus grandes compagnies exportatrices du Brésil et aujourd'hui également le plus grand fabricant de jets privés en demande " à la carte ".
Son siège se situe dans la ville de São José dos Campos, dans l'État de São Paulo et elle possède diverses filiales dont une en Chine, Harbin Embraer.
Il a vendu en 2003 environ 104 avions. Son principal concurrent est le canadien Bombardier.
Embraer est né d'une initiative du gouvernement brésilien parmi un projet stratégique pour implanter l'industrie aéronautique dans le pays, dans un contexte de politiques de substitution aux importations.
Il fût fondé en 1969 et son premier président était l'ingénieur Ozires Silva, qui a mené le développement de l'avion Embraer EMB-110 Bandeirante, appelé simplement Bandeirante.
Initialement, la plus grande partie du personnel était formé par l'institut technologique d'aéronautique (ITA) du centre technique aérospatial (CTA). D'une certaine manière, Embraer est née du CTA.
En 1980, il y eut une fusion avec l'industrie aéronautique Neiva qui devint alors une société filiale.
Durant les années 70 et 80, Embraer a obtenu d'importantes commandes nationales et internationales avec les avions Bandeirante, Xingu et Brasília.
Actuellement l'entreprise est en croissance, avec beaucoup de contrats de vente, et s'étend non seulement dans l'espace physique, mais également en nombre d'employés, contant aujourd'hui près de 20 000 travailleurs, douze mille directs et huit mille indirects.
En commençant un partenariat avec l'Italie en 1981, il fut possible d'élaborer l'avion de chasse d'attaque air-sol AMX, considéré comme un saut technologique pour l'élaboration de nouveaux projets.
En 1986, Ozires Silva laisse la présidence de l'entreprise pour assurer celle de Petrobrás.
Embraer rachète en 1987 Aerotec.
1988 voit le début du développement d'un avion binational, dont le projet et la construction sera fait à la fois par Embraer et par la Lockheed Martin Aircraft Argentina SA, fabrique militaire d'avions (FMA) argentine. L'avion fut désigné sous le nom de CBA-123, CBA étant un sigle désignant la coopération Brésil-Argentine. En 1990, le premier prototype vola, mais à cause de son prix élevé et de la crise économique et politique de l'époque la production fût stoppée. Un détail curieux sur le projet est que ses moteurs furent placés dans la partie arrière du fuselage, avec les hélices se retrouvant derrière.
La fin des années 1980 fut marquée par une grande crise financière qui ébranla l'économie du Brésil et atteint Embraer qui était presque en cessation de paiements.
En 1992, Ozires Silva fût convié à revenir à la présidence de l'entreprise et à mener son processus de privatisation.
En 1994, à l'époque du président Itamar Franco, l'entreprise fût vendue aux enchères pour ensuite passer par un long processus de restructuration, et présenter de nouveaux projets qui la transformèrent en un géant du secteur.
Aujourd'hui l'entreprise est l'une des plus importantes blue chips négociées de la Bovespa et elle distribue des dividendes à ses actionnaires minoritaires et à ses employés[3]
Embraer, avant d'être privatisée, figurait même parmi les entreprises de plus grande valeur marchande et aujourd'hui elle est évaluée à 17 milliards de réaux brésiliens[4]. Elle est également le troisième plus grand fabricant de jets du monde[5]
Ses nouveaux actionnaires principaux sont les fonds de pension Previ et Sistel (20 % chaque), la compagnie Bozano, Simonsen (20 %) et également un groupe d'investisseurs avec une participation actionnariale mineure (avec un total de 20 %) formée de Dassault Aviation, EADS, la Snecma et le groupe Thales.
Jusqu'en 2007 le président était alors l'ingénieur Maurício Botelho remplacé aujourd'hui par Frederico Curado.
Maurício Botelho a été responsable de la restructuration de l'entreprise, principalement dans le contexte financier. Le lancement du projet de la famille ERJ-145, jets commerciaux avec une capacité allant jusqu'à 50 passagers, fut un succès commercial, et a atteint le nombre de 1 000 avions vendus en 2006.
Le pas suivant furent de nouveaux investissements pour la création des lignes d'avions Embraer 170 et 190, uma aposta ⇔ un pari dans le marché des avions entre 70 et 120 places, habituellement classifiés comme E-Jets.
Dans le même temps, ils furent associés à une nouvelle niche commerciale, occupée par les principaux constructeurs aéronautiques et les compagnie aérienne à bas prix.
Dans ce secteur, son plus grand concurrent est l'entreprise canadienne Bombardier Inc. avec des modèles jusqu'à 90 places. Elle n'est pas aussi bien positionnée sur le marché, car ses produits sont des versions étendues des avions de 50 passagers, ce qui les rend moins spacieux.
En 2000, l'entreprise lance des actions sur les bourses de valeurs de New York et de São Paulo.
À cause de subventions accordées à l'entreprise canadienne, le gouvernement brésilien a fait une demande de réparation à l'Organisation mondiale du commerce. Le litige a duré plusieurs années, et les deux parties furent condamnées à adopter de nouvelles formes de financement acceptées internationalement pour la vente, la fabrication et le développement de leurs avions.
En 2002, une coopération avec la China Aviation Industry Corporation II (AVIC II) a permis la création de la Harbin Embraer Aicraft Industry Co. Ltd. (HEAI), permettant la construction et la vente d'avions Embraer ERJ-145 sur le marché chinois.
En 2004 fut créée une association avec l'entreprise de la branche militaire de la Lockheed Martin Corporation pour fournir des avions de télédétection sur la base du ERJ-145 pour la marine et l'aéronautique des États-Unis. Cependant ce projet fût suspendu du fait que l'armée nord-américaine a annulé le programme en janvier 2006.
En 2005, un consortium mené par Embraer fut déclaré vainqueur dans le processus de privatisation de la OGMA, industrie aéronautique du Portugal, contre le consortium italo-américain composé des compagnies Alenia Aeronautica et Lockheed Martin Corporation[6].
La même année, l'entreprise a commencé une offensive commerciale pour amplifier sa participation sur le marché des avions d'affaire, ne comportant alors que le Legacy ayant comme plate-forme le jet ERJ-135. Ainsi, elle a initié une restructuration interne de ce secteur, organisée par son vice-président de l'aviation d'affaire Luís Carlos Affonso.
En mai a été annoncé le projet Embraer Phenom 300 (ou Embraer Light Jet) ainsi que le Embraer Phenom 100 (ou Embraer Very Light Jet). En même temps que leurs modèles en taille réelle, leurs noms officiels ont été divulgués lors de la National Business Aviation Association (NBAA) à Orlando en novembre.
L'ambition est que dans une période de dix ans le ventes de ce secteur représentent 20% des ventes d'Embraer. En plus, selon Maurício Botelho, la compagnie désire faire des projets et développer dans les prochaines années de nouveaux avions intermédiaires entre le Phenom 300 et le Legacy.
En janvier 2006, le président venezuelien Hugo Chávez annonça le veto des États-Unis pour la vente d'avions d'entraînement Super Tucano à son pays pour cause de transfert de technologie, car ces avions possèdent également la technologie nord-américaine dans son avionique. Pour le même motif, un veto sur les ventes d'avions tant civils que militaires fût annoncé pour l'Iran.
Le 20 janvier 2006 Embraer annonça un plan de restructuration de la société, selon lequel le pouvoir décisionnel sera réparti entre tous les actionnaires, car tous les porteurs d'action de l'entreprise à la Bourse de São Paulo auront le droit de vote. De plus, le schéma faisant que les fonds de pension Previ et Sistel et la compagnie Bozano contrôlent 60 % des actions depuis sa privatisation sera aboli.
Maurício Botelho continuera à présider le conseil d'administration jusqu'en 2009.
Le 14 février 2007, l'entreprise EADS a vendu sa participation en action de 2,12% dans Embraer pour 124 millions d'euros.
Indústria Aeronáutica Neiva, dont le siège est à Botucatu, dans l'État de São Paulo fabrique de petits avions pour un usage agricole, comme l'EMB-202 Ipanema.
Liste d'avions déjà construits, en construction ou en développement.
Ces avions ont le sigle ERJ, qui signifie Embraer Regional Jetliners (jets régionaux Embraer)
La nouvelle famille d'avions, les Embraer 170/190 ont pour cible la part de marché revenant aux compagnies aériennes qui ont besoin d'avion de 70 à 110 passagers. L'ancienne désignation ERJ a été substituée par EMBRAER pour éviter que ces modèles puissent être associés à la seule aviation régionale
Nouveaux projets :
Les deux MSJ et MLJ sont en phase d'étude[7].
Les premiers avions militaires Xavante sont produits en 1971 jusqu'en 1982.
En 1972, l'EMB-110 est livré à la Força Aérea Brasileira (FAB).
En 1995, premier vol de l'ERJ 145 et en 1998 celui de l'ERJ-135.
En août 2000, Embraer livre le 300e ERJ-145 à la British Regional Airlines.
Le 400e a été livré en mars 2001 à Crossair et le 500e à America West en septembre de la même année.
L'Embraer 170 qui marque une étape dans le développement de la compagnie (70 sièges) roule pour la première en fois en octobre 2001 et vole en février 2002.
Le 600e ERJ-145 est livré en mai 2002 à la Swiss International Air Lines.