L'École des Mines d'Alès ou EMA est une école d'ingénieur fondée en 1843. Historiquement implantée à Alès, elle dispose aujourd'hui d'extensions à Nîmes et Pau. Elle est membre du Groupe des Écoles des Mines.
École des Mines d'Alès | |
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Fondation | 1843 |
Type | École d'ingénieurs géneraliste |
Localisation | Alès, Nîmes, Pau, France |
Directeur | Alain Dorison |
Niveau | Bac+5 à Bac+8 |
Site web | Site officiel |
L'EMA est un Établissement Public national à caractère Administratif (EPA) sous tutelle du Ministère délégué à l'Industrie.
Il existe plusieurs Écoles des Mines, organisées en réseau au sein du GEM (Groupe des Écoles des Mines) : École des Mines de Paris, d'Albi-Carmaux, de Douai, de Nantes, de Saint-Étienne et Nancy.
Les écoles disposent d'un organisme de recherche commun (ARMINES) qui est un acteur important de l'innovation technologique et du développement industriel en France.
Le recrutement à l'EMA se fait sous trois cas de figure:
L'école propose un incubateur technologique ainsi qu'une pépinière d'entreprises. Le programme est constitué d'un ensemble logique et non d'un assemblage de quatre années. Tous les ans une nouvelle étape à lieu en fonction de la précédente et du but global de la formation qui doit engendrer ses caractères généraliste et entrepreneur au futur ingénieur. Même si le cursus principal amène au titre d'ingénieur, il existe également diverses formations spécialisées ainsi qu'un cursus de formations continues à distance. Les trois premières années attribuent les formations scientifiques, "maîtrise", technologiques et humaines de l'ingénieur généraliste. Les bases sont acquises principalement au cours des premières années ; si la troisième année est l'occasion de poursuivre ces acquisitions, elle est surtout consacrée à les construire. À sa fin, l'ingénieur en herbe acquiert les façons et doit être capable de modéliser. Il fait tous ses acquis en dernière années soit sur un thème précis ou grâce à un projet personnel élaboré tout le long du cursus.
L'école comprend trois centres de recherche où travaillent élèves, doctorants, techniciens de laboratoire, ingénieurs et enseignants chercheurs :
Quelques chiffres pour l'année 2003 :
Contrats de recherches : 5,8 millions € Nombre de thésards :63
Nombre de thèses soutenues : 12
Nombre de publications : 220
Avec plus de 70 personnes dont 10 créateurs d'entreprises, le LGI2P est reconnu pour ses travaux de recherche au niveau national et international dans les domaines du Génie Informatique,Automatique et des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication. Basé sur le site EERIE de Nîmes dédié aux activités informatique, électronique et aux technologies de l'Information et de la Communication, le Centre de Génie Informatique et d'Ingénierie de Production a pour objectif de modeliser et de valider de systèmes techniques complexes. Le centre développe une importante activité contractuelle au niveau régional (Merlin Gérin, SNRI...), national (Bouygues Télécom...) mais aussi au niveau européen, avec la participation à des programmes collectifs de type "Projet Esprit", "Telematic Applications Programme"... .
Le CMGD installé sur le site alésien de Croupillac et sur le site palois d'Hélioparc. Les matériaux de grande diffusion se caractérisent par une structure de coût particulière : une grande part de matières premières et d'énergie, un environnement technique et technologique de la production faible, une part de recherche développement souvent inexistante. Dans le domaine des matériaux de grande diffusion, le Centre a trouvé important de s'intéresser aux multimatériaux dans lesquels les composantes "matières premières", notamment les minéraux industriels co-produits, sous-produits et les matrices de grande diffusion jouent un rôle important.
Le développement durable n'est pas envisagé sans projets de recherche industrielle dans le domaine de l'environnement et des risques. Dans ce contexte, le Centre LGEI propose notamment de nouvelles approches de la gestion des risques pour que de nouveaux procédés et filières de traitement et de recyclage, adaptés pour certains types d'effluents industriels, gazeux (odeurs...) ou liquides (effluents colorés et contenant de la DCOdure-Demande Chimique en Oxygène, ou des éléments métalliques). Il développe également des systèmes de diagnostics et de mesure rapide (capteurs, procédures, modèles...) Ces travaux sont réalisés dans le cadre de formations doctorales, de partenariats industriels, ou de programmes scientifiques en synergie avec la stratégie entrepreneuriale de l'École des Mines d'Alès, en intégrant également au laboratoire des projets personnels d'élèves et de création d'entreprise.
Fondé en 1984 l'incubateur technologique de l'École des Mines d'Alès a pour vocation d'accompagner les porteurs d'idées et projets intégrants des technologies innovantes jusqu'à la création d'entreprise. En 1999 l'EMA met en place une pédagogie novatrice et inédite, appelée pédagogie-action, et devient une école d'ingenieurs entrepreneurs. En 2004, avec au cœur de la formation, son dispositif entrepreneurial, l'École des Mines d'Alès contribue d'avantage au rayonnement économique et technologique de sa région. Depuis sa création 245 porteurs de projets ont concrétisé leur rêve de création d'entreprise.
Depuis 1984 :
createurs : 210
projets : 140
entreprises crées : 105
L'École des Mines d'Alès a été créée en 1841. De 1841 à 1845 : L'EMA a d'abord été une École de promotion sociale pour le bassin d'Alais. Son activité était de former des maîtres mineurs compétents. De 1845 à 1918 : elle devient École Technique des Mines d'Alès. Le niveau d'enseignement augmente, il y a plus de candidats et les élèves sortants occupent des postes de chef d'exploitation, ingénieurs... Malheureusement, la première Guerre Mondiale (1914-1918) oblige l'École à fermer ses portes. De 1918 à 1960: l'École propose plus de formations (personnel de maîtrise et géomètre des mines, conducteurs de travaux miniers...) mais comme il n'y a pas de diplôme défini, le nombre d'élèves baisse. Pour attirer plus de candidats, il y a une campagne d'information, la construction d'une nouvelle école et la proposition d'un diplôme d'ingénieur, autorisé dès 1965. De 1960 à 1970: l'École devient l'École Nationale Technique des Mines d'Alès. Devant la baisse de l'activité minière, l'École diversifie ses enseignements vers de nouveaux domaines industriels. Dès 1980, L'EMA reçoit les filles et elle favorise la création d'entreprise. En 1999, l'enseignement et la recherche se déclinent sur trois axes:
- la culture de l'entreprenariat
- l'incubateur technologique
- le partenariat avec les technopoles.
Mandat | Directeur |
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1845-1849 | Pierre-Jules Callon |
1849-1860 | Gabriel Jules Étienne Dupont |
1860-1862 | Jules Alexandre Alphonse Meugy |
1862-1869 | Edouard Victor Descottes |
1869-1874 | Charles Ernest Ledoux |
1874-1878 | Oscar Linder |
1878-1884 | Jules Hippolyte Julien |
1884-1890 | Fernand Rigaud |
1891-1895 | Louis Jules Caesar Ichon |
1895-1898 | Henri Jean Baptiste Xavier Boutiron |
1898-1900 | Louis Albert Laurans |
1900-1912 | François Jules Camille Dougados |
1911-1912 | Alexandre André Belugou (par intérim) |
1913-1924 | Joseph Marie Pierre Loiret |
1924-1927 | André Charles Duby |
1927-1936 | Jules François Gabriel Daval |
1937 | Pierre Jules Lafay |
1936-1945 | Jean Paul Louis Damian |
1945 | Jean-Paul Robert Bernadet |
1945-1948 | Louis Charles Eyssautier |
1948-1951 | Marcel Georges Fernand Sala |
1951-1960 | Jean Alfred Vuillot |
1960-1964 | Pierre Charles Alexis Legoux |
1964-1979 | Jean-Pierre Arnold Marcel Pertus |
1979-1982 | Marcel Gerente |
1982-1989 | Gustave Defrance |
1989-1994 | Maurice Cotte |
1994-2003 | Henri Pugnere |
2003- | Alain René Georges Dorison |