DOS - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs est disponible ici.
Principaux systèmes
d'exploitation
BSD
FreeBSD - NetBSD - OpenBSD
DragonFly BSD - PC-BSD
GNU/Linux (Liste)
Debian - Fedora - Gentoo
Mandriva - Red Hat - Slackware
SuSE - Ubuntu
Mac OS
Système 5 - 6 - 7 - 8 - 9
Mac OS X -.0 -.1 -.2 -.3 -.4 -.5 - Server
MS-DOS - Microsoft Windows
1.0 - 2 - 3.x - 95 - 98 - Me
NT - 3.5x - 4.0 - 2000
XP - 2003 - Vista
2008 (prochainement)
Seven (en développement)
Autres
AmigaOS - BeOS - Inferno
LynxOS - Haiku OS - OS/2
QNX - Solaris - UNIX - MVS
OS/360 - OS/390 - OS/400 - Plan 9
ReactOS - VMS - ZETA - FreeDOS

DOS disk operating system est le nom générique employé pour désigner les anciens systèmes d'exploitation dont les fonctionnalités étaient orientées manipulation aisée des périphériques contenant des fichiers.

Les variantes MS-DOS (Microsoft Disk Operating System) , PC-DOS (pour IBM), DR-DOS et FreeDOS sont les plus connues des utilisateurs de PC.

La société Apple avait elle developpé le Apple DOS ou simplement "DOS" et le ProDOS, bien avant l'apparition des PCs en ce qui concerne l'Apple DOS (le DOS 3.1 date de 1978).

Histoire

L'origine de MS-DOS remonte à 1981, lors du lancement de l'IBM PC (Personal Computer) par IBM. La société avait demandé à Digital Research, créateur de CP/M qui dominait le marché à l'époque, de porter son système sur le PC, mais devant le peu d'empressement de son directeur Gary Kildall, elle s'était adressée également à Microsoft.

Microsoft était réputé pour ses réalisations d'interpréteurs BASIC, mais n'avait rien dans ses cartons pour écrire rapidement un DOS. Elle porte alors son choix sur le QDOS (pour " Quick and Dirty Operating System ") créée par une petite firme de Seattle, qu'elle lui rachète pour quelques milliers de dollars(50 000 $) et améliore petit à petit.

La version vendue à IBM s'appelera PC-DOS. Elle ne diffère de la version distribuée par Microsoft que par deux choses, dont les plus importantes sont juste que

  • les fichiers IBMBIO.COM et IBMDOS.COM se nomment IO.SYS et MSDOS.SYS sur la version Microsoft. Par conséquent, la botte secrète d'IBM, le défragmenteur de disquette DVOO, ne marchera que sur les systèmes IBM, puisque tant IBMBIO.COM que IO.SYS doivent être en première position sur la disquette pour que celle-ci soit bootable. Cependant, les disquettes (de 5"¼) sont si lentes que DVOO lui-même ne sera jamais commercialisé.
  • l'interpréteur BASIC nommé simplement BASICA sur IBM se nomme GWBASIC sur la version Microsoft. Il existe alors un troisième interpréteur BASIC : celui qui se trouve en ROM et qui prend automatiquement la main si le PC ne trouve pas de disquette sur laquelle booter.

IBM commercialisera le PC à parité avec trois systèmes d'exploitation (tous trois payants) au choix de l'utilisateur :

  • PC-DOS
  • CP/M 86 (qui restera toujours marginal sur le PC, comme sur le Visiotexte)
  • PC/IX, une sorte de clone d'UNIX, malheureusement trop lourd en ressources pour le processeur Intel 8086.

Par la suite, PC-DOS faisant plus de 2/3 des ventes de système pour PC à lui seul, Microsoft demanda et obtint qu'il soit facturé d'emblée avec chaque PC vendu. La " taxe Microsoft " était créée.

MS-DOS est longtemps resté la base des systèmes d'exploitation grand public de Microsoft, bien que l'installation de Windows en modifie in-situ des portions de plus en plus grandes. En 1995, date d'apparition de Windows 95 il perdit en théorie son statut de système d'exploitation. Mais en réalité, l'interface graphique était simplement lancée par-dessus le DOS directement au démarrage. MS-DOS est resté une sous-couche des versions grand-public de Windows (comme Windows 98 et Me) jusqu'à l'avènement de Windows XP qui marque son abandon réel par Microsoft au profit du système NT. Le DOS en était alors à sa version 7.

Les versions récentes de Windows possèdent toujours un " interpréteur de commandes " (command prompt), dont les commandes sont héritées de celles de MS-DOS et qui permet d'exécuter des programmes Windows en mode texte, ainsi que des programmes MS-DOS grâce à un émulateur intégré. Cependant, cet interpréteur (cmd.exe) n'est pas celui de MS-DOS à proprement parler (command.com), et certains anciens programmes DOS ne peuvent s'exécuter dans ce mode.

MS-DOS n'étant plus maintenu par Microsoft, un autre DOS a été développé, il s'agit de FreeDOS, un logiciel libre. IBM, pour sa part, dispose d'un DOS 7, qui sait lire des fichiers FAT32 et lui est utile pour certains travaux ponctuels.

Un autre DOS ayant existé est DR-DOS, l'héritier de CP/M distribué par Digital Research, qui fut ensuite racheté par Novell. Plusieurs versions de Windows étaient toutefois programmées pour détecter le DR-DOS et émettre un grand nombre de messages d'erreurs inquiétants (comme : " La table xxx ne se trouve pas à la bonne place en mémoire ") qui finirent par atteindre leur but, qui était d'en détourner le possesseur de PC.

Chronologie

  • DOS 1.00 : 1981, il occupe 11 KiB en mémoire et ne gère que des disquettes à simple face de 160 KiB
  • DOS 1.10 : 1982 : Supporte les disquettes 5"¼ doubles faces (320 KiB). Version PC-DOS pour IBM uniquement.
  • DOS 1.25 : 1982 : Equivalent de PC-DOS 1.10 mais en version OEM. C'est la première version vendue par Microsoft (MS-DOS) à d'autres constructeurs.
  • DOS 2.00 : 1983, version pour les PC XT, il occupe 40 KiB, et sait gérer les disquettes 5"25 double face de 360 KiB et les disques durs de 15 MiB maximum. Il utilise un système de fichiers en FAT12
  • DOS 2.01 : 1983, version internationale du 2.0 ; Support de paramètres localisés, Support du Kanji (Caractères japonais).
  • DOS 2.1 : 1983, version IBM uniquement. Equipe en particulier le nouveau PC-Jr.
  • DOS 2.11 : 1983, Support des jeux de caractères spécifiques aux différents pays. C'est une version OEM très largement utilisée par de nombreux constructeurs de compatibles PC.
  • DOS 2.25 : 1983 Support étendu pour les langues étrangères.
  • DOS 3.00 : 1984, version pour le PC AT, occupe 60 KiB, il gère les disquettes 5"25 de 1.2 MiB et disques durs de 32 MiB, FAT16, il supporte aussi une horloge CMOS.
  • DOS 3.05 : 1984, Première version OEM pour la version 3.x
  • DOS 3.10 : version supportant le réseau
  • DOS 3.20 : 1986, version supportant les disquettes 3"5 de 720 KiB, apparition de la commande Xcopy
  • DOS 3.30 : 1987, version supportant les disquettes 3"5 de 1.4 MiB
  • DOS 3.31 : 1987, Supporte des partitions >32 MiB, nouveaux appels systèmes
  • DOS 4.00 : 1988, il occupe 110 KiB de RAM, offre une interface graphique (le Shell) et gère les disques et fichiers supérieurs à 32 MiB grâce à la FAT16.
  • MS-DOS 4.01 : version déboguée
  • MS-DOS 5.00 : 1991, version gérant la mémoire haute, et qui permet de faire des menus de démarrage ; supporte jusqu'à 8 disques dur, support des disquettes de 2.8 MiB
  • MS-DOS 6.00 : 1993, version intégrant un anti-virus, un outil de vérification de système de fichiers, ScanDisk, et un logiciel de compression, DoubleSpace.
  • MS-DOS 6.20 : novembre 1993, version déboguée ; apparition de l'utilitaire Memmaker
  • MS-DOS 6.21 : février 1994, suppression de DoubleSpace suite à une plainte pour violation de brevet de la part Stac Electronics, éditeur d'un logiciel concurrent, Stacker.
  • MS-DOS 6.22 : juin 1994, DoubleSpace est remplacé par DriveSpace, logiciel compatible sans le problème de brevet. C'est la dernière version autonome de MS-DOS.
  • MS-DOS 7 : 1995, le DOS de Windows 95.
  • MS-DOS 7.1 : 1996, le DOS de Windows 95B et C et de Windows 98 et 98SE.
  • MS-DOS 8 : 2000, dernière version de MS-DOS. Il est intégré à Windows ME.
  • PC DOS 2000 : 2000, intégre de petits ajouts de fonctionnalités.
  • 1994 Après la proclamation de la mort de MS-DOS, le FreeDOS projet commence
  • 1997 Une version a source ouverte de DR-DOS, Open-DOS publié (seulement FAT16)
  • 2002 Project Enhanced-DR-DOS commence, developant Open-DOS
  • 2005 Enhanced DR-DOS 7.01.07 publié, ajoutant le système de fichiers FAT32
  • 2005 FreeDOS 0.9 publié (aussi FAT32, utilisable, mais beaucoup de bugs)
  • 2006 Enhanced DR-DOS 7.01.08 publié, ajoutant le système de fichiers FAT+
  • 3 Septembre 2006. FreeDOS 1.0 publié

Caractéristiques

MS-DOS est un système d'exploitation pour plate-formes Intel 8086. Malgré l'évolution des possibilités de la plate-forme Intel au cours des années vers le mode protégé (Intel 80286) et 32 bits (Intel 80386), MS-DOS est resté un système d'exploitation 16 bits en mode réel.

Le système de fichiers est FAT (File Allocation Table) dans ses diverses versions : FAT12 (disquettes uniquement), FAT16, FAT32. Hors de Windows 95 et ultérieurs, les noms de fichiers sont limités à 8 caractères, plus 3 pour l'extension, sans distinction de la casse.

Du point de vue utilisateur, MS-DOS se caractérise par une interface texte en ligne de commande gérée par le programme COMMAND.COM. L'utilisateur entre une commande au clavier, puis éventuellement des paramètres séparés par des espaces, puis valide la commande par l'appui de la touche Entrer.

Les programmes peuvent fournir des informations à l'utilisateur en affichant des textes qui font défiler l'écran vers le haut.

L'invite de commande (prompt) configurable apparaît à chaque début de ligne et renseigne l'utilisateur sur des informations telles que le disque et le répertoire courants, mais aussi sur la date ou l'heure.

Exemple d'un prompt standard avec comme répertoire courant jeux et sous-répertoire tetris sur un disque C:

C:\JEUX\TETRIS>

Le séparateur de répertoire est le \ à la place du / d'UNIX pour deux raisons

  1. Ce choix évite une accusation de plagiat (!). Une variable d'environnement permet de le remplacer par le / dans les premières versions; cependant, presque aucun logiciel ne testant la valeur de cette variable, DOS finira par l'abandonner.
  2. Le / avait déjà un usage qui était celui de servir de marqueur d'option (exemple : DIR /P).

MS-DOS permet également d'utiliser des fichiers de commandes interprétés appelés batch.

Comme les autres systèmes d'exploitation mono-utilisateur de l'époque, DOS n'est pas protégé des programmes qui peuvent alors mettre sa stabilité en péril : la responsabilité du développeur d'application est donc importante.

De plus, la gestion des pilotes de périphérique n'étant pas du ressort du DOS, chaque application doit fournir les siennes pour tous les périphériques qu'elle supporte. Cela conduit d'une part à des duplications d'effort entre éditeurs d'application, d'autre part à la gestion d'une pléthore de disquettes de pilotes informatiques pour les utilisateurs (une ou plusieurs par application). Cette complexité qui croît géométriquement à mesure que se multiplient et les périphériques et les applications constitueront plus tard une motivation importante à migrer à Windows.

Principales commandes DOS

Il existe "2" niveaux de commande dans MS/DOS:

  1. Le premier niveau est exécuté par le noyau MS/DOS lui même (MSDOS.SYS)
  2. Le second niveau de commande est l'interpréteur de commande utilisé.

Les commandes par défaut dépendent de l'interpréteur de commande. L'interpréteur de commande, par défaut c'est le programme COMMAND.COM. Celui ci peut être remplacé par un autre interpréteur de commande dans le fichier CONFIG.SYS avec une ligne shell=

Des interpréteurs de commandes alternatifs ont été développés:

  • 4DOS (de l'éditeur JP Software)
  • NDOS (version de 4DOS licenciée par l'éditeur Norton)

Les principales commandes utilisées régulièrement sont:

  • COPY (pour copier des fichiers)
  • DIR (Pour lister les fichiers)
  • CLS (Abréviation de CLear Screen pour effacer l'écran)
  • DEL (pour détruire un fichier)
Page générée en 0.084 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise