Jacques de Vaucanson
Jacques de Vaucanson (24 février 1709, Grenoble - 21 novembre 1782, Paris) est un inventeur et mécanicien français.
Œuvre
Il est connu pour sa production d'automates, dont un canard qui donnait l'illusion de manger , digérer et éliminer la nourriture et l'eau qu'il ingérait[1].
Fort de ses créations, il œuvra aussi pour l'industrie avec des machines facilitant le tissage de la soie, ce qui lui valu d'être poursuivi à coups de pierre, à Lyon, par des ouvriers de la soie qui se plaignaient qu'il cherchait à simplifier les métiers. Jean-Eugène Robert-Houdin raconte que pour se venger de ces ouvriers lyonnais, il inventa un métier sur lequel un âne exécutait une étoffe à fleurs.
Il créa une chaîne qui porte son nom ainsi qu'une machine pour en fabriquer les mailles toujours égales[1].
Son but était de faciliter l'activité humaine, ce qui le conduisit à siéger à l'Académie des sciences et à participer à la fameuse Encyclopédie de Diderot et D'Alembert.
Quelques automates
- joueur de flûte traversière
- canard - exposé en 1844 au Palais-Royal, est le seul automate de Vaucanson à avoir été conservé, acheté en 1840 par Georges Tiets, mécanicien[1].
- joueur de tambourin
Hommages
- Il existe un lycée Vaucanson à Tours[2] et un autre dans sa ville natale à Grenoble[3].
- Dans la bande bessinée Mystérieuse matin, midi et soir de Jean-Claude Forest, un robot androïde porte le nom de Wladimir Vaucanson
- Dans la série de bande dessinée Donjon de Joann Sfar et Lewis Trondheim, le duché de Vaucanson - dont le plus célèbre représentant est le canard Herbert duc de Vaucanson - est réputé pour son savoir faire sans égal dans la réalisation d'automates volant.
- Jacques de Vaucanson apparaît dans le roman La Vénus anatomique de Xavier Mauméjean
- Voltaire fit sur lui les vers suivants : Le hardi Vaucanson, rival de Prométhée, //Semblait, de la nature imitant les ressorts, // Prendre le feu des cieux pour animer les corps [4].