Forme juridique : | société anonyme (NYSE : DIS) |
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Création : | 1923 (Burbank, Californie) |
Slogan : | Where the Magic lives |
Siège social : | 500 Buena Vista Drive, Burbank, Californie (siège social) |
Personnes-clés : | Walt Disney, fondateur Michael Eisner Robert Iger |
Secteurs d’activité : | Télévision, Radio, Animation, Cinéma et Tourisme (dont Parc à thèmes) |
Filiales : | American Broadcasting Company, ESPN Buena Vista Entertainment, Walt Disney Pictures, Walt Disney Parks and Resorts |
Effectif : | 129'000 (en 2005) |
Chiffre d’affaires : | 34,3 milliards de $ (2006) |
Bénéfice net : | 6,5 milliards de $ (2006) |
Site Web : | www.disney.com |
Concurrents | |
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Time Warner, News Corp, Viacom, CBS |
La multinationale Walt Disney Company a été créée en 1923 par Walt Disney. C'est aujourd'hui l'un des plus grands groupes de divertissement du monde. Récemment, Michael Eisner qui en fut le Président Directeur Général de 1984 à 2005 a subi une fronde de la part des actionnaires du groupe qui l'ont forcé à être destitué au profit de Robert Iger. Michael Eisner est toutefois resté directeur général jusqu'à la fin de son contrat le 30 septembre 2005.
La société est déclarée dans l'état du Delaware, comme de nombreuses sociétés américaines[1], et son siège social est en Californie à Burbank (Voir Siège social de Disney).
L'entreprise a été fondée en 1923 par Walt et Roy Disney, récemment installés en Californie afin de produire la série Alice Comedies. Avec le succès de cette série, les Disney Brothers Studios déménagent en 1926 dans de nouveaux studios sur Hypérion Avenue. En 1928, le studio est confronté à une crise avec son dernier personnage Oswald le Lapin Chanceux. Walt est obligé de concevoir, avec l'aide d'Ub Iwerks, un nouveau personnage, Mickey Mouse. Afin de marquer le coup, il synchronise l'animation avec du son, presque une première mondiale. Les problèmes ne se résolvent pas immédiatement mais impose à Walt Disney de développer une certaine indépendance vis-à-vis des sociétés d'Hollywood.[2] Grâce au succès de ce personnage, la société gagne assez d'argent pour se lancer dans un nouveau projet dès 1932 : l'utilisation de la couleur. Seul United Artists accepte de distribuer la nouvelle série, Silly Symphonies. Walt arrive à obtenir une exclusivité de deux ans sur le procéde Technicolor[3], Des arbres et des fleurs sort dès 1933. En 1934, Walt récidive et souhaite produire un long métrage d'animation, Blanche-Neige et les sept nains sort alors fin 1937. En 1935, Walt Disney est approché par un jeune vendeur entreprenant, Kay Kamen. Kamen lui propose un contrat assurant à la société Disney au minimum 50,000 $ par an de revenus sans rien dépenser à la seule condition que Kamen conserve la moitié des gains. Kamen devient l'agent gérant les produits dérivés des studios Disney. Rapidement il verse à Disney 2,5 million de $ par an, empochant la même somme[4].
En 1939, la société Disney lancée dans un nouveau projet de Walt, créé le procédé Fantasound, précurseur du Dolby afin d'avoir un meilleur rendu du son pour le film "symphonique" Fantasia. Les studios emménagent grâce aux succès de Blanche-Neige dans un nouveau studio à Burbank. La Seconde guerre mondiale modifie l'activité de l'entreprise en l'amputant des ressources étrangères qui depuis les années 30 representent une part importante de ses revenues. Les nouveaux studios sont même réquisitionnés par l'armée.
Après la fin du conflit, l'entreprise reprend ses activités et avec la mort en 1949 de Kay kamen, elle crée une filiale pour la gestion des produits dérivées, Walt Disney Enterprises ainsi que deux filiales pour les droits musicaux (Walt Disney Music Company en 1949 et Wonderland Music Company en 1951). La firme utilise des capitaux bloqués en Angleterre, pour produire ses premiers films totalement en prises de vue réélle, le premier est L'Île au trésor sorti en 1950. Les succès se multiplient et la société Disney devient un groupe important.
En 1952, Walt Disney fonde avec ses propres deniers une nouvelle société pour une nouvelle activité, WED Enterprises qui se lance dans la conception du parc d'attarctions Disneyland. En 1953, la société accroît son indépendance avec la création de Buena Vista Distribution, un organe de distribution pour ses productions.
En 1954, afin d'obtenir de l'argent pour le parc Disneyland, Walt Disney accepte l'offre d'ABC de produire et présenter une émission de télévision. La société se lance alors dans ce nouveau média. En 1955, le parc Disneyland ouvre ses portes et donne les bases du concept de parc à thèmes.
L'entreprise poursuit ses productions dans la télévision, l'animation et le cinéma et décide en 1964 d'augmenter la division parc à thèmes avec l'achat de terrains en Floride. Disney lance le projet de Walt Disney World. Malgré la mort de son fondateur Walt Disney en 1966, son frère aîné Roy décide de continuer l'oeuvre de Walt. Il inaugure le complexe floridien en 1971 mais décéde juste après. La société se retrouve alors sans réél décideur.
A partir des années 1980, l'entreprise retrouve un nouveau souffle. La division parc d'attraction inaugure un second parc en Floride, EPCOT inspiré par une vision futuriste de Walt Disney ainsi que le parc Tokyo Disneyland au Japon en 1983. La division cinéma n'est pas en reste et sort en 1982 le film Tron, utilisant l'informatique puis crée la filiale Walt Disney Television en 1983 ainsi que Disney Channel.
Après un tumulte dû à une tentative d'OPA et de vente en lots, la société accepte en 1984 l'entrée de groupes financiers dans son capital. Michael Eisner est nommé PDG et Frank Wells devient le directeur financier. La même année voit la naissance de la filiale Touchstone Pictures pour les films plus adultes. En 1986, la sociét prend le nom de Walt Disney Company.
A partir du milieu des années 1980, l'entreprise se diversifie et s'internationalise de plus en plus, elle renoue aussi avec le succès pour ses films animations :
Le début des années 1990 est une période presque fabuleuse pour la société avec les succès de La Belle et la Bête (1991), d'Aladdin (1992) et du Roi Lion (1994), l'ouverture d'Euro Disneyland (1992), l'achat de Miramax (1992), la création des Mighty Ducks d'Anaheim (1993), la cration de Disney Interactive (1994), l'achat de Capital Cities-ABC et de sa filiale ESPN (1995) et le lancement de Disney Cruise Line (1997). Cette période voit aussi la signature d'un contrat avec Pixar pour 6 films en animation de synthèse. Toutefois, dès 1994, la mort de Freank Wells et le départ de Jeffrey Katzenberg marquent le début de plusieurs déboires. Le parc européen ne parvient à atteindre les objectifs et la dette pèse sur le groupe. Les films d'animation tel que Pocahontas (1995) n'ont pas le succès escompté.
En 1997, Disney se lance dans la bulle internet en entrant au capital de Starwave Corporation puis en 1998 dans celui d'Infoseek. Ces investissements nécessitent la revente de plusieurs filiales dont l'activité presse d'ABC (Capital Cities en 1997 et Fairchild Publications en 1999) ou Ultraseek Corporation.
Le New Tomorrowland de Disneyland (1998) et le parc Disney's California Adventure (2001) voulus comme le nouveau paroxysme de la qualité des parcs Disney ne répondent pas aux attentes des fans et aussi des simples visiteurs. Les Disney Store sont aussi revendues (sauf celles en Europe). La fin de la bulle internet force Disney à revoir son activité lié à ce média. De plus cette période marque des problèmes au niveau des écoutes du réseau ABC. Les attentats du 11 septembre affectent profondement le secteur du tourisme et les parcs Disney voient leurs revenues chutés.
Afin dé résoudre le problème d'ABC, Disney achète en 2005 Fox Family Worldwide, renommée plus tard ABC Family. Disney prend alors le contrôle de Jetix et profite de la situation pour lancer une campagne de restruction de son activité de distribution télévisée. Les actions qui en découlent voit le nombre de chaînes Disney ou de filiales de la société explosé. ABC, Disney Channel et ESPN passent de simple chaîne (une ou deux) à de véritables bouquets déclinés dans plusieurs pays. Toutefois la société connaît depuis 2004 des problème de direction. Michael Eisner, artisan de la relance des années 1980-90 est contesté pour ces décisions. Le directoire décide de ne pas renouveller son charge de PDG pour 2005, Robert Iger et alors nommé président.
Fin 2005, peu après l'ouverture d'un nouveau parc en Chine, Hong Kong Disneyland, Disney annonce que le rachat de Fox Family Worldwide s'élève à 5,2 milliards de $, somme supérieure à celle prévue à l'origine (moins de 4). De plus afin de mettre un point final avec une impossibilité de renouveller le contrat avec Pixar, Disney décide de racheter le studio d'animation dès janvier 2006 (6 milliards de $).
Afin de relancer la machine à monnaie que sont les différentes divisions du groupe, Iger lance un programme donnant plus d'indépendance et autorisant plus de relation entre les divisions. La division cinéma utilise des licences des autres divisions. La division des parcs d'attractions lancent de nouveaux services et fêtent le 50e annniversaire de Disneyland partout dans le monde avce une floppée de nouvelles attarctions tandis que la division des prouidst de consommation lance de nombreuses nouvelles gammes. Disney lance même un service de téléphonie mobile sous les nom Disney Mobile et Mobile ESPN. Toutefois Disney est obligé de "revendre" ABC Radio à ses actionnaires en la fusionnant avec Citadel Communications et Mobile ESPN n'arrive pas à trouver son public et se transforme en un simple service dès février 2007.
La Walt Disney Company est un groupe international diversifié dont le siège social est à Burbank en Californie et qui se décompose en quatre segments : la production cinématographique (studios), les médias, les parcs-lieux de loisirs et les produits de consommation .
Certain des noms des différentes filiales de la société sont liés à l'histoire des frères Walt et Roy Disney :
L'entreprise est internationale depuis les années 1930. Il est possible d'étudier la présence de la société Disney en se focalisant sur un seul pays, par exemple la France ou l'Italie : Présence de Disney en France et Présence de Disney en Italie.
En 2007, Disney a décidé de se réorganiser autour de trois marques principales ABC, Disney et ESPN. Différent renommage ont été institué dès le début de l'année [5].
La division des studios se compose de différents studios de cinéma, de musique et de théâtre répartis comme suit :
La Walt Disney Company a regroupé dans cette division tout ce qui est lié à la communication et aux médias.
Disney a fusionné le 6 février 2007 les différentes entités de promotion et de publicité dans le domaine des média en un seul groupe, le Disney Media Advertising Sales and Marketing Group, cela regroupe la télévision, internet, la radio et la presse[6].
La Walt Disney Company a regroupé en 2004 ses nombreuses filiales de télévision, réseaux cablés et radio en une importante division, nommée Disney-ABC Television Group[7]. Mais la division Télévision et Radio de Médias et Réseaux regroupe aussi diverses autres filiales.
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La filiale littéraire est en deux parties :
On retrouve aussi dans la division média et réseau le Walt Disney Internet Group (WDIG), la division internet de Disney, issue d'Infoseek, et toutes ses filiales dont les sites oscar.com et nba.com. Cette division était durant les années 1999 à 2003 une branche à part de la Walt Disney Company, une cinquième division.
Elle comprend aussi dorénavant les produits de téléphonie dont Disney Mobile et Mobile ESPN.
Les parcs à thèmes de la Walt Disney Company |
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Disneyland Resort | |
Disneyland - Disney's California Adventure | |
Walt Disney World Resort | |
Magic Kingdom- Disney-MGM Studios EPCOT - Disney's Animal Kingdom |
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Tokyo Disney Resort | |
Tokyo Disneyland - Tokyo DisneySea | |
Disneyland Resort Paris | |
Disneyland Paris - Walt Disney Studios | |
Hong Kong Disneyland Resort | |
Hong Kong Disneyland | |
La société créative et les projets | |
Walt Disney Imagineering | |
Disney's America - Disney's Ski Resort WestCOT - DisneySea |
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Les attractions - Les comédies musicales Les spectacles - Les hôtels |
La société Walt Disney Parks and Resorts, qui gère les parcs à thèmes, regroupe aux États-Unis les complexes de parcs et hôtels de Disneyland Resort et Walt Disney World Resort ainsi que les ESPN Zone.
Depuis la vente par Disney des Disney Store à The Children Place (société de vente de vêtements pour enfants), la boutique Disney Store de la Fifth Avenue à New York est passé sous le contrôle de la division des parcs.
Disney possède aussi un tiers du capital de Disneyland Resort Paris et près de la moitié de Hong Kong Disneyland Resort qui a ouvert en septembre 2005. Le complexe de parcs et hotels de Tokyo Disney Resort est sous franchise auprès de OLC Group qui racheta en 2002 Disney Store Japan.
Cette division comporte aussi la Disney Cruise Line, compagnie de croisière, le Disney Vacation Club, société de partage d'appartement/villa et Walt Disney Imagineering, pour la création des parcs et lieux de loisirs.
En plus Disney propose depuis le début des années 1990 un programme de mariage au cœur des parcs à thèmes, le Disney's Fairy Tale Weddings. Disney a récemment lancé aux États-Unis un service de voyages organisés.
Cette division aussi appelée Disney Consumer Products. Elle regroupe les droits sur les produits dérivés ainsi que la boutique Disney en ligne rebaptisée Disney Direct associé à la VPC, Disney Catalog. Les produits sont aussi bien des vêtements que du matériels informatiques en passant par les jouets, les livres (Disney Publishing Worldwide) ou les jeux vidéos (Disney Interactive). Mais les supports de média (DVD, CD et autres) sont associés à la division studios et divertissements au travers des différents groupes de Buena Vista.
La société Disney Entreprises, souvent vue dans les " copyrights " (droits de propriétés) est un organe de cette division.
Les bénéfices des " Disney Store " des États-Unis sont placés dans cette division depuis leurs ventes à The Children Place en 2004. Les Disney Store en Europe font toujours partie de Disney qui a annoncé fin juin 2005 son intention de ne plus les vendre par manque de candidats à leur rachat.
Disney possède depuis la fin des années 1970 plusieurs avions de lignes (une dizaine) qu'elle loue actuellement à Delta Airlines. La faillite de cette dernière annoncée en septembre 2005, coûtera indirectement près de 100 millions de dollars à Disney. Ce type d'investissement était courant dans les années 1970 à 1980. Disney a indiqué dans les notes du rapport en:Form 10-Q du 9 janvier 2005[9] que son investissement dans la location d'avion s'élevé au 1er janvier 2005 à 157 millions de $ répartis ainsi :
La Walt Disney Company possède ses propres établissements bancaires de type coopérative
Elle possède aussi une société de capital risque nommée Steamboat Ventures.
La Walt Disney Company est à l'heure actuelle le seul studio de cinéma "indépendant" puisque les autres groupes dépendent de conglomérats plus ou moins variés (Sony ou General Electric). C'est aussi le seul à ne pas avoir changé de propriétaire en dehors de l'arrivée en 1984 de Michael Eisner et de groupes financiers. Depuis les années 1980 et surtout grâce à Michael Eisner la société est devenue un groupe de média au sens large. La politique du charismatique Michael Eisner a été fortement appréciée par les milieux financiers jusqu'aux problèmes financiers d'Euro Disney SCA et ceux de ABC. Le paroxysme de la vindique eut lieu en juin 2004 lors du congrès des actionnaires, c'est à cette date que la décision de destituer le PDG Eisner fut prise.
Malheureusement depuis 2001 les résultats de la société sont fragiles et ont nécessité la revente de nombreuses filiales du groupe dans les emblématiques Disney Store (sauf en Europe) ou les sociétés de sports. Ces résultats sont plombés par ceux d'Euro Disney SCA et la dépendance d'ABC aux succès de ses émissions. La crise du 11 septembre 2001 a en plus réduit la fréquentation des parcs Disney qui habituellement génèrent un tiers des revenus de l'entreprise. La marque ESPN génère toutefois une bonne partie du chiffre d'affaire de la division médias et réseaux comblant souvent le déficit d'ABC.
Depuis le départ de Michael Eisner la société se veut plus entreprenante, elle s'est lancée dans la téléphonie grâce aux MVNO et se développe activement en Chine ou en Inde. Le succès des films Pirates des Caraïbes et ceux des séries diffusées sur ABC (Lost, Grey's Anatomy) a permis de redresser en partie la société qui peut dès lors essayer de résoudre les problèmes des parcs.
L'année 2007 souligne avec la sortie de Spectrobes[10]. La nouvelle stratégie du groupe lancée depuis 2002 : la création de licence de groupe. Ce principe est assez simple, une branche du groupe lance un produit qui s'il fonctionne bien sera réutiliser par les autres branches (ou divisions) pour créer de nombreux produits dérivés.
Avant 2002, ce système était surtout cantonné à un sens unique de la division créative (Studios et divertissement dont traditionnellement le cinéma) vers les parcs à thèmes et les produits de consommations.
En 2003, avec la sortie des films Pirates des Caraïbes 1: La malédiction du Black Pearl et Le Manoir hanté et les 999 fantômes qui sont d'abord des attractions des parcs Disney, Disney se lance pour la première fois dans un sens différent.
En 2006 avec High School Musical, c'est la division la télévision qui fait profiter de son succès la division cinéma (toute proche) mais aussi les parcs à thèmes (plusieurs parades dans les parcs) et comme toujours les produits de consommation. Spectrobes marquerait pour la première fois une influence de la branche jeu vidéo, dépendant de la division produits de consommation sur les autres divisons et branches avec la sortie possible de livres (BD et mangas en raison de l'aspect japonais du jeu), de séries télévisées et des traditionnels vêtements, jouets,...
Les premiers "laboratoires" du groupe furent la Californie avec depuis 1987 le lancement de nombreux concept dont les Disney Store (1987), les Mighty Ducks d'Anaheim (1993), les Club Disney (1997) et Walt Disney World Resort avec Disney Vacation Club (1991), World of Disney (1998), DisneyQuest (1999)
Fin 2000, la législation en Inde a été assouplie principalement à l'égard des entreprises qui peuvent dorénavant créer des joint ventures dans le pays. Depuis 2002, les garanties sur la propriété intellectuelle sont renforcées[11] et depuis 2004, les entreprises étrangères peuvent créés des franchises[12]. Disney a sauté sur la brèche et a depuis massivement investi dans ce pays.
Les premières actions sont la création de plusieurs chaînes rattachées à Walt Disney Television ou ABC dès décembre 2004.
La division produits de consommation, Disney Consumer Products (DCP) a poursuivit l'offensive avec le lancement le 3 juin 2006 d'une nouvelle gamme de produits : Disney Jeans[13], des vêtements en jeans pour la famille qui fut ensuite lancé dans le reste du monde. Toutefois la marque existait déjà à Taïwan mais Disney annonca l'ouverture de 20 boutiques spécialisées en Inde. Disney a aussi acheté le 25 novembre 2006 une chaîne indienne pour la jeunesse : Hungama TV[14]. En mars 2007, DCP a ouvert sa première boutique Disney Artist en Inde[15]. Ce nouveau concept est associé à l'entité Disney Stationery, spécialisé dans les produits dérivés liés à la papeterie.
Pour le moment il n'y a pas encore de parcs à thèmes, mais après celui de Shanghaï, l'Inde semble devoir être une étape obligée.
Depuis les années 1930, Walt Disney et ses équipes ont et ont été influencés par l'architecture[16]. Mais c'est surtout au début des années 1940 avec les studios de Burbank que la société entre dans le monde de l'architecture. Le nouveau studio a été pensé comme un campus et non comme une usine. Cela en fit un exemple pour d'autres sociétés.
En 1955 avec Disneyland Walt Disney et ses Imagineers crée une nouvelle forme d'architecture qui remémore les histoires ancrés dans la mémoire collective.
Ensuite en 1964-65 avec la Foire internationale de New York et surtout en 1982 avec EPCOT c'est l'architecture imposante des grands pavillons d'expositions à la gloire de la technologie qui sont abordés. Disney établit de nouveaux records. EPCOT rend aussi hommage aux cultures de différents pays.
En dehors des parcs Disney fait construire différents bâtiments de bureaux ou hôteliers en faisant régulièrement appel à de grands architectes (ou cabinets). Leurs œuvres sont souvent citées comme référence. Ainsi le Walt Disney Concert Hall ou le Disney Village de Frank Gehry côtoient cinq hôtels conçus par Robert AM Stern ou les œuvres de Michael Graves.
Cette société est à l'origine de ce qui est appelé aux États-Unis, le Mickey Act[17], une prolongation de la durée des droits d'auteurs, avant passage dans le domaine public, afin d'éviter que la souris Mickey (Mickey Mouse) alors âgée de bientôt 75 ans y passe et que Disney en perde les droits.
Bien qu'une grande partie des œuvres des studios Disney aient utilisé, et souvent déformé, des contes ou romans déjà existant, passés dans le domaine public, ceux-ci pensent qu'il faut éviter que leur création passe dans le domaine public.
Disney est impliqué dans l'art au travers de CalArts l'université californienne que Walt Disney avait aider à fonder en 1961 [18].
En 1984, à l'initiative de Michael Eisner, Disney a acheté par l'entremise de sa filiale Walt Disney World Company la collection d'art africain de Paul Tishman, promoteur immobilier de New York. Ce dernier a en grande partie construit le domaine de Walt Disney World Resort. Le 3 octobre 2005 la Walt Disney Company a fait don de 525 (premiers) objets au Musée national d'art africain du Smithsonian Institute. Le reste des 8 500 objets, qui composent la collection Walt Disney-Tishman, sera livré avant février 2007.[19]
La Walt Disney Company est majoritairement détenue par [20] :
On peut aussi noter que depuis janvier 2006 Steve Jobs (fondateur et PDG d'Apple, Inc.) possède 3,7 milliards de dollars en actions (plus de 2 %), suite au rachat de son autre société, Pixar, et devient ainsi la première personne privée détentrice d'actions. Le deuxième actionnaire personnel est Michael Eisner qui possède 14 millions d'actions (1,7%).
La Kingdom Holding Company, la holding du Prince Alwaleed, possède depuis 2000 une participation de 50 millions de $.
Président du directoire : George J. Mitchell
Président directeur Général : Robert Iger
Président Directeur :
Responsable Financier : Thomas O. Staggs
Adjoint de Robert Iger : Peter E. Murphy
Walt Disney International : Andy Bird
Walt Disney Parks and Resorts : Jay Rasulo
Walt Disney Studios : Richard Cook
Buena Vista Music Group : Bob Cavallo
Buena Vista Motion Pictures Group : Nina Jacobson
ESPN : George W. Bodenheimer
Consumer Products : Andrew P. Mooney
Walt Disney Feature Animation : David Stainton
Disney-ABC Television Group : Anne Sweene
Walt Disney Imagineering : Marty Sklar
1923-1966: Walt Disney
1966-1971: Roy Oliver Disney
1971-1980: Donn Tatum
1980-1983: E. Cardon Walker
1983-1984: Raymond Watson
1984-2004: Michael Eisner
à partir du 1er octobre 2005: Robert Iger
1923-1966: Walt Disney
1923-1971: Roy Oliver Disney
1971-1977: Donn Tatum
1977-1983: E. Cardon Walker
1983-1984: Raymond Watson
1984-2004: Michael Eisner
2004-2006: George J. Mitchell
à partir de 2007 : John E. Pepper Jr.
1945-1966: Roy Oliver Disney
1966-1971: Donn Tatum
1971-1977: E. Cardon Walker
1977-1984: Ronald William Miller
1984-1994: Frank Wells
1994-1995: Michael Eisner
1995-1997: Michael Ovitz
2000 à nos jours: Robert Iger