Acide aspartique - Définition

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Acide aspartique
Nom IUPAC acide (2S)-2-aminobutanedioïque
Abréviations D (Asp)
Formule brute C4H7O4N
Masse molaire 133,10 g/mol
N° CAS 56-84-8
Codons GAU, GAC
Point de fusion 270–271 °C
pH isoélectrique 2,85
pKa 2,0
10,0
3,9
Pouvoir rotatoire +5,0° .dm-1.g-1.cm3 °
Rayon de van der Waals 91 Å
Aspect  ?
Masse volumique 1,66 g/cm3
Solubilité dans l'eau 4 g/L (20 °C)
Solubilité dans l'éthanol
Essentiel Non
Occurrence dans les protéines  ?
Autres représentations

L’acide aspartique (dont l'anion s'appelle aspartate) est l'un des 20 acides-α-aminés constituant les protéines. Il s'agit de l'acide carboxylique proche de l'asparagine. C'est un acide dicarboxylique, polaire. Chez les mammifères, il est non-essentiel, et peut servir de neurotransmetteur excitant dans le cerveau sous sa forme méthylée (récepteur NMDA, N-méthyl D-aspartate, récepteur au glutamate). C'est un métabolite du cycle de l'urée, et il participe à la gluconéogénèse.

L’acide aspartique a un point isoélectrique de 2,85 ce qui en fait le plus acide des acides aminés.

Acide aspartique et aspartame

L'acide aspartique représente 40 % des produits de métabolisation de l’aspartame ( [pdf] (lien)).

Le Dr. Russell L. Blaylock, professeur en neurochirurgie à l'université de médecine du Mississippi, a récemment publié un ouvrage détaillant les dommages causés par l'ingestion excessive d'acide aspartique issu de l'aspartame. Il fait mention de près de 500 références scientifiques afin de démontrer comment un excès d'acides aminés libres excitateurs tel que l'acide aspartique dans notre alimentation sont causes de sérieux désordres neurologiques chroniques.

Réalité sur l’acide aspartique

L'acide aspartique n'est dangereux que lorsque son taux dans le plasma dépasse 100 µmol/dl. Or, même à la dose extrême de 200 mg/kg de poids corporel, le niveau d'acide aspartique dans le sang n'approche pas le seuil réputé toxique. De plus, les aliments édulcorés ne constituent pas les sources principales en acide aspartique. Par conséquent, cette toxicité ne se rencontrerait pas chez les humains suite à la consommation alimentaire habituelle d’aspartame, d'après le professeur John Fernstrom de l'université de Pittsburg.

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