Le Bâtiment ou les " métiers du bâtiment " regroupe toutes les ingénieries, techniques et, tous les corps de métiers exécutant, nécessaire à la construction, la réhabilitation, ou la rénovation d'un ouvrage d'habitation, tertiaire, ou industriel.
La maîtrise d'œuvre est assurée soit par l'architecte, éventuellement associé à un bureau d'études techniques (BET), soit par un bureau de maîtrise d'œuvre, soit directement par un bureau d'études techniques. Concrètement, il s'agit de la réalisation des études d'un projet de construction. La maîtrise d'œuvre gère les aspects techniques et esthétiques de l'ouvrage.
En raison de la pression foncière, parfois de la spéculation le prix des terrains et des logements tend à fortement augmenter. La diminution des couts de matériaux, de mise en oeuvre et surtout de fonctionnement sont des enjeux importants.
L’appui de l’économiste de la construction au cours du processus d’avancement d’un projet :
Il existe beaucoup de formes d'assitance à la maîtrise d'ouvrage. La plus connue consiste en l'aide à l'élaboration du programme ( à ne pas confondre avec le parti architectural, qui est le "manifeste" de l'architecte) soit d'aménagement, soit d'exploitation. Cette assistance est de plus en plus souvent assortie d'une étude en coût global : A savoir la simulation du coût total d'un bâtiment tout le long de sa durée de vie (construction, études, modifications, exploitation et déconstruction). Cette pratique est de plus en plus demandée par les maîtres d'ouvrage, sous l'impulsion de l'application des politiques de la Haute Qualité Environnementale.
C'est le technicien chargé de l'élaboration, du suivi et de la gestion du planning. Anciennement appelé "maître de chantier", le pilote coordonne l'intervention des différentes entreprises dans la construction de l'ouvrage. Il peut ainsi être chargé de la mission de direction des études techniques (DET) et/ou ordonnancement, pilotage et coordination (OPC).
C'est l'ingénieur chargé de l'étude du sol. Il va conseiller le maître d'œuvre dans le choix des fondations. Cela pourra influencer la conception de l'ouvrage. Son travail repose sur l'exploitation des données d'une campagne de reconnaissance du sol (sondages, forages, essais d'identification des sols,...) Il s'agit d'un métier encore jeune, qui s'est particulièrement développé dans les années 1980.
Son domaine est l'étude du "risque sol" dans la construction. Nombreux sont les ouvrages qui subissent une fissuration, non pas parce qu'ils ont été mal conçus ou construits, mais parce que le sol de fondation (ou niveau d'assise) a été mal appréhendé. Il peut exister un défaut de portance, des zones de compressibilité variable, des hétérogénéités liées à l'histoire de la mise en place du terrain,... autant de causes conduisant à des sinistres.
Le travail du géotechnicien s'applique également dans le confortement de bâtiments fissurés suite à des mouvements du sol : il doit alors expliquer les causes des désordres et proposer des techniques de travaux visant à obtenir une stabilisation de l'ouvrage.
Afin de simplifier et d'accorder les relations entre le concepteur du projet et l'intervention du géotechnicien, une norme française (NF P 94-500) a été produite définissant les différentes missions du géotechnicien. Cela était nécessaire car celui-ci intervient tout au long du projet, depuis l'esquisse jusqu'à la phase chantier. Son rôle passe par les étapes suivantes :
Une dernière catégorie de mission concerne l'étude des sinistres post-construction.
Pour plus de précisions, et la visualisation de la norme en ligne http://www.u-s-g.com/norme.htm
C'est la Loi Spinetta du 4 janvier 1978 qui a instauré le Contrôle Technique en France. Il s'agît de prévenir les aléas techniques susceptibles d'entraîner des sinistres, et de vérifier le respect des règles de l'art en matière de construction. Cette mission est confiée à des sociétés privées appelées bureaux de contrôle. Autrefois obligatoire aux yeux de la loi,il ne l'est plus aujourd'hui pour toutes les constructions, mais est exigé dans la pratique par les assureurs pour délivrer une garantie décennale sur les ouvrages réalisés. Sur de gros projets de construction, le contrôleur Technique vérifie la qualité du bâtiment, mais ne saurait être tenu pour responsable en cas de sinistre.
Voici la liste des missions de contrôle technique les plus courantes:
Le gros œuvre d’un ouvrage consiste en la construction de son ossature. Cette ossature se fait la plus souvent en béton armé.Une structure plus légère pourra être faite en parpaing.Mais d'autres matériaux existent comme le bois, la brique en terre cuite et aussi pour des constructions plus particulières la terre battue ou la paille. Une structure plus lourde pourra comporter des zones de béton précontraint augmentant ainsi la résistance et la solidité du bâtiment.
Le gros œuvre débute dès la réception des fondations profondes et/ou des terrassements. Les fondations superficielles qui ne font pas appel à des techniques particulières sont construites par les équipes de gros œuvre.
L’ossatures des ouvrages se décompose généralement : - en éléments verticaux : Voiles (terme technique pour les murs), poteaux pour les bâtiments et piles pour les ponts, - et horizontaux : radiers, planchers, paliers, balcons pour les bâtiments et tabliers pour les ponts.
Pour donner ses formes à un ouvrage, les équipes de gros œuvre utilisent des coffrages dans lesquels ils mettent en place les armatures puis coulent le béton.
Des grues sont utilisées pour déplacer les outils de coffrages, et pour approvisionner les zones du chantier en matériaux. Pour respecter une enveloppe économique, un chantier doit optimiser son planning, ses outils et ses dépenses de personnel.
(Charpente métallique, bardage-couverture, serrurerie).
Après la révolution industrielle au XIXe siècle, ou la construction métallique utilisa principalement du fer puddlé (Tour Eiffel par exemple). L'acier laminé fit sa généralisation. Les gratte-ciels américains furent parmi les premiers exemples à être construits sur une ossature métallique, sur lesquels viennent se fixer les façades non porteuses. De nos jours, la construction métallique va de la petite serrurerie jusqu'à la grosse charpente de tablier de pont ou d'immeubles (ex:Viaduc de Millau, structure mixte acier-béton des gratte-ciels), tout en passant par les hangars industriels, agricoles, les bâtiments commerciaux, de bureaux, etc.
Les métiers, tout comme d'autres corps d'états, se résument à des techniciens et ingénieurs en bureaux d'études techniques (dessins, calculs de résistance des matériaux et des structures, nomenclatures, etc.), les ateliers de fabrications (machines à commandes numériques, soudages, conformage) et enfin les métiers de montages sur chantier.
la maîtrise d'œuvre veille sur la qualité du bois utilisée dans la construction. En général, il est demandé de mettre en œuvre une qualité classée "1er choix". Ainsi le type du bois utilisé pour le façonnage des cadres pour fenêtres, portes et ouvrants est le sapin rouge, en raison de sa résistance et son esthétique. Les dimensions sont données par les études suivant les exigences techniques et climatiques de la zone d'étude.
L'Abergement est une technique utilisée dans la fabrication des toits en zinc, très courants à Paris.
Les toits en tuiles sont également très courants dans le sud de la France.
Les électriciens en bâtiment sont les professionnels incontournables en la matière. Ils maîtrisent les techniques et sont au fait des dernières technologies, normes et réglements concernant les installations électriques. D'autre part, ils sont les seuls légalement à pouvoir assurer la conformité des installations qu'ils effectuent.
il s'agit de l'approvisionnement en energie electrique aupres d'un fournisseur d'energie ex:EDF
Il s'agit du courant reliant les prises électriques et interrupteurs.
il s'agit des travaux imputés à l'électricien concernant la téléphonie, la sécurité, le réseau informatique et la domotique.
le cable utilisé est généralement du RJ 45 .