Le Lion de Belfort est une sculpture de Frédéric Bartholdi, située à Belfort, France.
Longue de 22 m et haute de 11 m, elle est constituée de blocs de grès rose de Pérouse, sculptés individuellement, puis déplacés sous le château de Belfort pour y être assemblés.
L'œuvre symbolise la résistance héroïque de Belfort menée par le colonel Denfert-Rochereau pendant le siège de la ville par l'armée prussienne, qui dura 103 jours (de décembre 1870 à février 1871) .
Suite à des protestations allemandes, le fauve - qui devait à l'origine faire face à l'ennemi - est tourné vers l'ouest.
Le projet, initié en 1872, ne sera achevé qu'en septembre 1879. En raison d'un différend entre la ville de Belfort et Bartholdi, il n'y eut pas d'inauguration officielle. L'artiste financera le 28 août 1880 une illumination de son œuvre, qui sera classée monument historique le 20 avril 1930.
Quantités de légendes concernant l’animal sont transmises de bouche à oreille. Certaines d’entre elles racontent qu’il serait creux, une machinerie serait cachée à l’intérieur, ou encore un souterrain partirait de ses entrailles et le ferait communiquer avec le Château. D’autres affirment qu’une nuit des rugissements sont parvenus jusqu’à la ville. Plus étrange encore, après la mort de l’artiste le 05 octobre 1904, une rumeur courut, et court encore, selon laquelle l’artiste se serait suicidé car il aurait oublié de sculpter une langue dans la gueule du fauve. Rumeur infondée puisque l’artiste est décédé de mort naturelle, bien après l’érection du monument, et l’attitude dans laquelle est figé l’animal ne permet pas de faire apparaître la langue.
Une réplique au tiers, en cuivre martelé, est placée à Paris, place Denfert-Rochereau, dans le XIVe arrondissement et une autre au Jardin botanique de Montréal.
Plan large de la falaise |
Le Lion surplombé par le château de Belfort |
Vue de profil |
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![]() Vue de face |