La technologie de la plaque de plâtre a été amenée en France à la sortie de la Seconde Guerre mondiale par la société Placoplatre (groupe BPB), créée à cette fin par les sociétés Plâtres Lambert, SAMC, Plâtrières de Grozon et Garandeau.
En 1947 la première fabrication commence à Vaujours en Seine-Saint-Denis.
Les plaques de plâtre sont des composants industrialisés du bâtiment.
D'autres sociétés fabriquent des plaques de plâtre, notamment les plâtres Lafarge.
En usine, le plâtre gaché avec des adjuvants est enfermé dans des feuilles de cartons, composant ainsi des éléments de faible épaisseur, qui conservent malgré tout des propriétés mécaniques intéressantes.
Elles se posent par vissage sur des rails ou des montants en bois, des montants métalliques spécifiques, semelle résiliente et profil en U PVC ou par collage direct sur les supports maçonnés au moyen d'un mortier adhésif.
Cette technologie a permis la création d'une nouvelle profession dans le bâtiment "les plaquistes".
Usuellement, les plaques de plâtre s'appellent aussi "placo", d'après le précurseur. Au Québec, et en Belgique elles sont communément appelées "Gyproc", nom qui est en fait une marque déposée ou appelées plaques de gypse. Pour cette raison, l'Office québécois de la langue française préconise le terme "cloison sèche" qui désigne les cloisons qui sont posées sans liant [1].
Les plaques utilisées doivent répondre aux spécifications de la norme NF P 72-302. La norme prévoit trois qualités de plaques :
Elles sont constituées d'une âme en plâtre recouverte sur chaque face par une feuille de carton lisse, servant à la fois d'armature et de parement et dont les bords longs sont :
Les dimensions commerciales sont :
Le modèle le plus courant est le BA13, d'une épaisseur 12,5 mm en plaques de 120x250 cm.