Platyhelminthes - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs est disponible ici.
Comment lire une taxobox
Plathelminthes
Pseudobiceros bedfordi, un Platelminthe turbellaire
Pseudobiceros bedfordi, un Platelminthe turbellaire
Classification classique
Règne Animalia
Sous-règne Eumetazoa
Embranchement
Platyhelminthes
— auteur incomplet —, date à préciser
Taxons de rang inférieur
  • Voir texte
Classification phylogénétique
Position :
  • bilatériens
    • protostomiens
      • lophotrochozoaires
        • eutrochozoaires
          • syndermates
            • rotifères
            • acanthocéphales
            • cycliophores ?
          • spiraliens
            • entoproctes
            • parenchymiens
              • plathelminthes
              • némertes
            • mollusques
            • siponcles
            • annélides
        • lophophorates
      • chaetognathes ?
      • cuticulates
    • mésozoaires ?
    • deutérostomiens
d'après Classification phylogénétique du vivant
(voir arbre phylogénétique)

Retrouvez ce taxon sur Wikispecies

Parcourez la biologie sur Wikipédia :
   
Portail:Biologie
   
Portail:zoologie
   
Portail:microbiologie
   
Portail:Conservation de la nature
   
Portail:Botanique
   
Portail:Agropédia
   
Portail:Plantes utiles
   
Portail:Hortipédia

Le groupe des plathelminthes (Platyhelminthes, du grec platus, " large " et helmins, " ver ") ou vers plats renferme principalement des vers qui sont des animaux allongés sans tête distincte et sans appendice. Ils ont une symétrie bilatérale et sont acœlomates (ils ne possèdent pas de cavité générale : ni cœlome ni pseudocœlome). Le tube digestif possède une ouverture (bouche). Ce groupe se compose d'environs 20000 espèces et comporte quatre classes qui correspondent à des adaptations à un milieu précis, ainsi on a :

  • turbellariés comme le planaire ;
  • monogènes qui sont des parasites marins ou d'eau douce ;
  • trématodes qui sont des parasites comme la douve du foie ;
  • cestodes comme le ver solitaire ou tænia (ténia), ou les nombreux cestodes qui peuvent infecter les animaux, dont les oiseaux qui peuvent les transporter d'un continent à l'autre.

Les vers plats, hormis quelques espèces posant des problèmes importants pour la santé humaine ou animale, ou utilisés comme modèles en laboratoires sont encore mal connus. Quelques collections naturalistes de référence en conservent des échantillons collectés dans le monde, dont celle du MHNG (Muséum d'histoire naturelle de Genève) réputée[1] contenir environ 25 % des types de cestodes du monde, avec plus de 30 000 préparations.

Le planaire, un turbellarié

Interactions avec l'environnement

Protection

La planaire possède un épithélium unistratifié avec des glandes qui sécrètent un mucus qui lui confère notamment une protection contre les prédateurs, tout en facilitant ses déplacements.

Sensibilité

La planaire possède des photorécepteurs qui sont des ocelles, leurs informations sont intégrées dans les ganglions cérébroïdes situés juste en dessous.

Locomotion

La planaire possède des muscles circulaires, longitudinaux et transversaux qui lui permettent de contracter son milieu interstitiel, et ainsi de se déplacer. Ce déplacement est moins efficace que chez les nématodes qui possèdent un hydrosquelette.

Nutrition

La planaire possède un pharynx, c'est-à-dire une structure musculaire utilisée à la fois pour l'ingestion et pour l'évacuation des aliments. Le pharynx débouche sur un tube digestif aveugle avec trois ramifications principales qui se répartissent dans tout le corps de l'animal.

Le système excréteur rudimentaire est constitué de protonéphridies. Certaines cellules possèdent des cils vibratiles qui provoquent un appel d'eau. Comme le planaire est très peu épais, les déchets métaboliques peuvent également être éliminés par simple diffusion.

Les plathelminthes ne possèdent pas d'appareil respiratoire. L'oxygène, nécessaire au métabolisme cellulaire, passe à travers le mince tégument de l'animal.

Reproduction

Les plathelminthes sont généralement hermaphrodites, c'est-à-dire qu'ils possèdent à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles. Chez la planaire, les testicules sont nombreux et se répartissent dans tout l'animal. Les femelles ont des ovaires constitués de glandes ovariennes et de glandes vitellogènes qui sécrètent le vitellus, une réserve nutritive pour les œufs.

Les plathelminthes peuvent également se reproduire de façon asexuée et ils sont doués de régénération.

La douve du foie, un trématode

L'animal possède une bouche dans sa partie antérieure et aussi deux ventouses, une antérieure et l'autre postérieure. Comme pour la planaire, la douve n'est pas régionalisée. La douve a pour hôte définitif le mouton où elle se trouve dans ses canaux biliaires. Le cycle de la douve est complexe. La fécondation est croisée et beaucoup d'œufs sont pondus, ce qui permet d'augmenter la probabilité de rencontre avec l'hôte définitif. L'hôte intermédiaire est un Gastéropode (Limnée par exemple) qui est infecté par des larves miracidium, attirées par les sécrétions du Gastéropode. À l'intérieur de cet hôte les Douves se reproduisent par multiplication asexuée (stades rédies). Puis le Gastéropode émet des cercaires qui peuvent s'enkyster et donner des métacercaires et survivre plusieurs semaines jusqu'à ingestion par l'hôte définitif.

Le ver solitaire ou ténia, un cestode

Interactions avec l'environnement

Le ténia est un parasite intestinal de l'homme, entraînant des tæniasis. Il n'est pas digéré car dans la peau on a des invagenocytes appelés microtrides avec à la base des cellules épidermiques. On a un syncytium avec une couche de cellules qui résultent de la fusion de cellules mésoblastiques et qui est renouvelée régulièrement. On a un néoderme qui est protégé contre la digestion. On a une protection dynamique.

Nutrition

Le ténia ne possède ni appareil digestif, ni appareil respiratoire, ni appareil circulatoire. Les nutriments, l'oxygène et les déchets diffusent à travers le tégument.

Fonction de reproduction

L'hôte définitif du ténia est l'homme. Le parasite se fixe dans notre tube digestif au niveau du duodénum grâce à un organe spécialisé dans l'ancrage, le scolex. À l'arrière se trouve une zone d'intense multiplication cellulaire qui donne une succession d'anneaux hermaphrodites. On a une reproduction entre différents anneaux. Les œufs sont ensuite éliminés avec les excréments de l'hôte et les œufs se développeront ensuite dans les parois conjonctives des muscles du porc ou du bœuf, si ces derniers mangent les excréments. Les œufs éclos vont aller se fixer afin de refaire un cycle.

Notes

  1. Hotspot, Collections Biologiques Archives de la nature, Ed Forum Biodiversité[email protected] WWW.biodiversity.ch
Page générée en 0.489 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise