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Au sens strict, un virus informatique est un programme informatique écrit dans le but de se propager à d'autres ordinateurs en s'insérant dans des programmes légitimes appelés " hôtes ". Il peut aussi avoir comme effet, recherché ou non, de nuire en perturbant plus ou moins gravement le fonctionnement de l'ordinateur infecté. Il peut se répandre à travers tout moyen d'échange de données numériques comme l'internet, mais aussi les disquettes, les cédéroms, les clefs USB, etc. Les virus informatiques ne doivent pas être confondus avec les vers qui sont des programmes capables de se propager et de se dupliquer par leurs propres moyens sans contaminer de programme hôte.
Son appellation provient d'une analogie avec le virus biologique puisqu'il présente des similitudes dans sa manière de se propager en utilisant les facultés de reproduction de la cellule hôte. On attribue le terme de " virus informatique " à l'informaticien et spécialiste en biologie moléculaire Leonard Adleman (Fred Cohen, Experiments with Computer Viruses, 1984).
Au sens large, on utilise souvent et abusivement le mot virus pour désigner toute forme de programme malveillant (malware).
Le nombre total de programmes malveillants connus serait de l'ordre 95 000 selon Sophos (tous types de malwares confondus). Cependant, le nombre de virus réellement en circulation ne serait pas supérieur à quelque milliers selon la Wildlist Organisation[1], chaque éditeur d'antivirus ayant intérêt à " gonfler " le nombre de virus qu'il détecte. La très grande majorité touche la plate-forme Windows et, à un degré moindre mais croissant, les différentes distributions de Unix/Linux. Le reste est essentiellement destiné à des systèmes d'exploitation qui ne sont plus distribués depuis quelques années, comme les 27 virus — aucun n'étant dangereux — frappant Mac OS 9 et ses prédécesseurs (recensés par John Norstad, auteur de l'antivirus Disinfectant).
Les virus font souvent l'objet de fausses alertes que la rumeur propage, encombrant les messageries. Certaines d'entre elles, jouant sur l'ignorance en informatique des utilisateurs, leur font parfois détruire des éléments de système d'exploitation totalement sains.
Les premiers logiciels autonomes n'avaient pas le but qu'ils ont aujourd'hui. Les tout premiers logiciels de ce type étaient de simples divertissements, un jeu entre trois informaticiens de la société Bell, Core War, créé en 1970 dans les laboratoires de la société. Pour ce jeu, chaque joueur écrit un programme, ensuite chargé en mémoire vive. Le système d'exploitation, qui se doit juste d'être multitâche, exécute tour à tour une instruction de chacun des logiciels. L'objectif du jeu est de détruire les programmes adverses tout en assurant sa propre prolifération. Les joueurs ne connaissent évidemment pas l'emplacement du programme adverse. Les logiciels sont capables de se recopier, de se réparer, de se déplacer eux-mêmes en différentes zones de la mémoire et " d'attaquer " le logiciel adverse en écrivant aléatoirement dans d'autres zones mémoire. La partie se termine au bout d'un temps défini ou lorsque l'un des joueurs voit tous ses programmes inactifs ou détruits. Le vainqueur est celui qui possède le plus grand nombre de copies actives. C'est exactement un des principes de programmation des virus.
En 1984, le magazine Scientific American a présenté un jeu informatique consistant à concevoir de petits programmes entrant en lutte et s'autoreproduisant en essayant d'infliger des dégâts aux adversaires, fondant ainsi les bases des futurs virus.
En 1986, l'ARPANET fut infecté à cause de Brain, un virus qui renommait toutes les disquettes de démarrage de système en (C)Brain. Les créateurs de ce virus y donnaient leur nom, adresse et numéro de téléphone car c'était une publicité pour eux.
D'autres menaces existent en informatique, s'en distinguant souvent par l'absence de système de reproduction qui caractérise les virus et les vers : le terme de " logiciel malveillant " (malware en anglais) est dans ce cas plus approprié.
Les logiciels antivirus sont des logiciels capables de détecter des virus, détruire, mettre en quarantaine et parfois de réparer les fichiers infectés sans les endommager. Ils utilisent pour cela de nombreuses techniques, parmi lesquelles :
Le terme virus informatique a été créé par analogie avec le virus en biologie : un virus informatique utilise son hôte (l'ordinateur qu'il infecte) pour se reproduire et se transmettre à d'autres ordinateurs.
Comme pour les virus biologiques, où la diversité génétique ralentit les chances de croissance d'un virus, en informatique ce sont les systèmes les plus répandus qui sont le plus atteints par les virus : (Microsoft Windows, Microsoft Office, Microsoft Outlook, Microsoft Internet Explorer et Microsoft Internet Information Server). Les versions professionnelles de Windows (NT/2000/XP pro) permettant de gérer les droits de manière professionnelle ne sont malheureusement pas immunisés contre ces envahisseurs furtifs.
La banalisation de l'accès à Internet a été un facteur majeur dans la rapidité de propagation à grande échelle des virus les plus récents. Ceci est notamment dû à la faculté des virus de s'approprier des adresses de courriel présentes sur la machine infectée (dans le carnet d'adresses mais aussi dans les messages reçus ou dans les archives de pages web visitées ou de messages de groupes de discussions).
De même, l'interconnexion des ordinateurs en réseaux locaux a amplifié la faculté de propagation des virus qui trouvent de cette manière plus de cibles potentielles.
Cependant, des systèmes à diffusion plus restreinte ne sont pas touchés proportionnellement. La majorité de ces systèmes, en tant que variantes de l'architecture UNIX (BSD, Mac OS X ou Linux), utilisent en standard une gestion des droits de chaque utilisateur leur permettant d'éviter les attaques les plus simples, les dégâts sont donc normalement circonscrits à des zones accessibles au seul utilisateur, épargnant la base du système d'exploitation.
Lors de leur découverte, les virus se voient attribuer un nom.
Celui-ci est en théorie conforme à la convention signée en 1991 par les membres de CARO (Computer Antivirus Research Organization).
Ce nom se détermine ainsi :
Malheureusement, les laboratoires d'analyse des différents éditeurs antiviraux affectent parfois leur propre appellation aux virus sur lesquels ils travaillent, ce qui rend difficile la recherche d'informations.
C'est ainsi que, par exemple, le virus Netsky dans sa variante Q sera appelé W32.Netsky.Q@mm chez Symantec, WORM_NETSKY.Q chez Trend Micro, W32/Netsky.Q.worm chez Panda ou I-Worm.NetSky.r chez Kaspersky.
Il est cependant possible d'effectuer des recherches génériques pour un nom donné grâce à des moteurs de recherche spécialisés, comme celui de Virus Bulletin ou de Kevin Spicer.
Le système d'exploitation Linux, au même titre que les systèmes d'exploitation Unix et apparentés, sont généralement assez bien protégés contre les virus informatiques. Cependant, certains virus peuvent potentiellement endommager des systèmes Linux non sécurisés.
Comme les autres systèmes Unix, Linux implémente un environnement multi-utilisateur, dans lequel les utilisateurs possèdent des droits spécifiques correspondant à leur besoin. Il existe ainsi un système de contrôle d'accès visant à interdire à un utilisateur de lire ou de modifier un fichier. Ainsi, les virus ont typiquement moins de capacités à altérer et à infecter un système fonctionnant sous Linux. C'est pourquoi, aucun des virus écrits pour Linux, y compris ceux cités ci-dessous, n'a pu se propager avec succès. En outre, les failles de sécurité qui sont exploitées par les virus sont corrigées dans les versions les plus récentes du noyau Linux.
Des scanners de virus sont disponibles pour des systèmes de Linux afin de surveiller l'activité des virus actifs sur Windows. Ils sont principalement utilisés sur des serveurs mandataires ou des serveurs de courrier électronique, qui ont pour client des systèmes Microsoft Windows.
Voici une liste de virus connus pour Linux :
Le premier virus ciblant la téléphonie mobile est né en 2004 : il s'agit de Cabir se diffusant par l'intermédiaire des connexions Bluetooth. Il sera suivi d'un certain nombre dont le CommWarrior en 2005. Ces virus attaquent essentiellement le système d'exploitation le plus répandu en téléphonie mobile, Symbian OS, surtout dominant en Europe[2].