Le ballon-sonde a été inventé par Gustave Hermite en 1892. Un ballon-sonde (sounding balloon en anglais), dans les domaines de la météorologie et de l'astronautique, est un ballon libre non habité, utilisé pour faire des mesures locales dans l'atmosphère. Son principal intérêt est de pouvoir atteindre des altitudes d'environ 30 km voire plus, ce qu'il est impossible de faire avec des moyens plus conventionnels tels que les avions. Son prix est par ailleurs sans commune mesure avec celui d'un satellite.
Il existe plusieurs types de ballons-sondes :
Un ballon-sonde est constitué d'une chaîne de vol, composée par :
La plupart des ballons expérimentaux ont un but d'étude de l'atmosphère (par exemple : la couche d'ozone) et sont mis en œuvre par des professionnels tels que le CNES ou des universités. Il existe aussi des ballons météo dont le but est de relever la température, l'humidité, la vitesse et la force des vents qui aident à l'élaboration de prévisions météorologiques : il s'agit des radio-sondages. En France, il existe 7 stations de radio-sondage qui lâchent un ballon météo, certaines de manière automatique, a 0h UTC et 12h UTC.
Enfin, il faut préciser que les ballons-sonde peuvent être également mis en œuvre par des amateurs, notamment des clubs aérospatiaux et les radioamateurs. Il s'agit plus ici d'une conception ludique et technique que purement scientifique.
Les ballons sondes sont de formidables vecteurs pour les expériences. C'est pour cela que le CNES en partenariat avec Planête Sciences permet aux jeunes de créer eux même leur(s) expérience(s). Celles-ci seront alors accrochées dans une nacelle qu'un ballon en latex emmènera à 25-30kms d'altitude.
Ces expériences menées déjà dans de nombreuses écoles (~150 par an) permettent aux élèves d'étudier l'atmosphère, la pollution, de prendre des photos ou des films à des altitudes diverses...
"Un ballon pour l'école" (UBPE) est un moyen qui permet aux plus jeunes de mettre en oeuvre leurs propres expériences "en vrai".
Statistiquement et grâce à l'autocollant posé sur la nacelle on récupère 2 ballons sur 3.
Dans certaines régions, les radioamateurs sont mis à contribution pour la récupération du ballon. Un module GPS associé à un émetteur et à une interface APRS permet une localisation précise en temps réel de la nacelle pendant presque tout le vol. La recherche au sol s'effectue ensuite par radiogoniométrie classique. Le taux de récupération peut alors atteindre 100%. Les élèves peuvent suivre le déplacement du ballon sur un fond de carte grâce à un logiciel approprié.