Abidjan - Définition

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District d'Abidjan
District logo
(District logo)
Carte districtale
Région Lagunes
Gouverneur Pierre Djédji Amondji
(FPI) (depuis 2002)
Superficie 2,119 km²
Administration 11 communes d'Abidjan Ville
3 sous-préfectures dehors Abidjan Ville
Population
2003 estimatation officielle
1998 census

3 660 682
3 125 890
Densité 1 728/km² (2003)
Site www.abidjan-da.ci
à Cocody
à Cocody

Abidjan est la capitale économique de la Côte d'Ivoire (dont la capitale administrative est Yamoussoukro) et la ville la plus peuplée de l'Afrique de l'Ouest francophone. Elle compte 5 068 858 habitants (agglomération) en 2006, et 3 796 677 habitants pour la ville. Seul Lagos, l'ancienne capitale (anglophone) du Nigeria la dépasse en nombre d'habitants dans cette région. Abidjan est considéré comme le carrefour culturel Ouest Africain voir Africain

Histoire

Abidjan est la troisième capitale de la Côte d'Ivoire, après Grand-Bassam et Bingerville dont elle est administrativement une banlieue. Sa population, les Tchaman, fut rebaptisée "Ébrié" par les colons qui pérennisèrent un quolibet donné par la communauté abouré de Grand Bassam à ces pirates lagunaires. En effet, en abouré, "ébrié" signifie "peau sale"…

Sous l'impulsion de l'ingénieur Houdaille, Bingerville fut créée en 1899. À la suite d'une série d'épidémies de fièvre jaune meurtrières, les colons de Bassam décidèrent d’aller s’installer dans cet endroit plus salubre. C'est ainsi que le gouvernement colonial partit s'installer à Adjamé santey ("le village à l'écart d'Adjamé") auquel on donna le nom de Louis-Gustave Binger, le premier gouverneur officiel de la colonie.

La future Abidjan, toute proche, également posée sur le bord de la lagune n'doupé ("la lagune à l'eau chaude", future "lagune ébrié") offrait plus d'espace et de plus grandes possibilités d'expansion commerciale. Le wharf de Petit Bassam, l'actuel Port Bouët, au sud de l'agglomération, fit rapidement concurrence au wharf de Grand Bassam, jusqu'alors le principal accès économique de la colonie. En 1904, alors que Bingerville n'est pas achevée, Abidjan devient déjà le principal pôle économique de la colonie de Côte d'Ivoire et un relais privilégié pour la diffusion des produits européens vers l'arrière-pays, notamment par une communauté libanaise de plus en plus importante.

Le 10 août 1933, un décret déplace la capitale de Bingerville à Abidjan (ou Abidjean). Plusieurs villages tchaman sont alors "déguerpis". En reste notamment Adjamé, "la rencontre" ou "le centre" en tchaman, situé au nord du Plateau et où se trouve encore le chef de la communauté tchaman. C'est là que fut volé le tambour sacré de cette communauté (un tambour très particulier, actuellement dans les caves du musée de l'homme à Paris) comme monnaie de chantage pour obliger les Tchaman à participer aux chantiers du chemin de fer Abidjan-Niger.

Au sud du quartier du Plateau, actuel quartier central de l'agglomération abidjanaise, le village de Dugbeyo est déplacé de l'autre côté de la lagune, à Anoumabo, "la forêt des roussettes", qui deviendra le quartier de Treichville. Ce quartier est ainsi rebaptisé en 1934 en l'honneur de Marcel Treich-Laplène (1860-1890), le premier explorateur de la Côte d'Ivoire et son premier administrateur colonial, considéré comme son fondateur. À la place de Dugbeyo, se trouve l'actuelle avenue Treich Laplène, la gare des autobus et des bateaux-bus lagunaires du Plateau, et l'avenue Charles de Gaulle (communément appelée rue du Commerce).

La ville est aménagée selon le schéma habituel aux villes coloniales sur la base d'un plan d'urbanisme plutôt utopiste. Le Plateau ("m'brato" en langue tchaman) est habité par les colons. Au nord, on retrouve la ville habitée par les colonisés. Les deux zones sont séparées par la caserne militaire Gallieni, à la place de l'actuel palais de justice.

Près du port et le long d'un terrain de pétanque, nait le boulevard de Marseille. Derrière les premières huileries de Blauhorn, à Cocody, des colons facétieux qui avaient "emprunté" une plaque d'une célèbre rue marseillaise, rebaptisent "rue de la Canebière" une piste de sable. Un hippodrome est construit dans le sud de la ville qui ne cesse de s'agrandir.

En 1931, le Plateau et Treichville (devenue Commikro, la ville des commis) sont reliés approximativement à la place du pont Houphouët Boigny par un pont flottant. Cette année-là, un premier adressage des rues d'Abidjan est mis en place. Il sera provisoirement définitif en 1964, sous l'impulsion du maire Conan Kanga, puis (mal) complété à l'américaine en 1993. Au Plateau, dans les années 1940, l'hôtel Bardon s'agrandit et devient l'hôtel du parc, le premier hôtel climatisé d'Afrique francophone où travailleront le premier barman et le premier maître d'hôtel africains.

Dans les années 1940 et 50, à l'instar du Caire, de Tanger ou d'Istambul, Abidjan participe à l'imaginaire populaire des nids d'espions et des gentlemen-voyous en eaux troubles.

En 1951, les autorités coloniales décident de faire construire le canal de Vidri pour que les navires à fort tirant d’eau puissent venir accoster aux quais de Treichville et y aménagent un des rares port africains en eaux profondes. L'eau chaude de la lagune n'doucé subira une chute de température. Abidjan entre dans une période faste qui durera jusque dans les années 1980.

Après l’indépendance, en 1960, l’ancienne ville des colons devient le centre administratif et des affaires, siège de la présidence. L'axe au sud de Treichville, en direction de l'aéroport international et des plages, devient le quartier des Européens et de classe moyenne abidjanaise. C'est là qu'en novembre 2004, se concentreront les émeutes anti-françaises et les pillages. Le quartier de Cocody, célèbre par un Gentleman incarné au cinéma par Jean Marais, et qui, dans le schéma urbanistique colonial devait être un vaste quartier indigène, devient un quartier chic où se trouvent notamment la résidence présidentielle, l'ambassade de France, l'hôtel Ivoire et, depuis 2006, la plus grande ambassade US de l'Afrique. De vastes zones populaires se sont développées entre ces pôles, prolongées par des zones d'habitats précaires et de misère nourries par l'exode rural et l'exploitation de l'immigration sous-régionale.

Grâce à la négligence des fonctionnaires responsables et de la corruption, malgré d'indéniables modernisations, depuis les années 1980, on assiste à une dégradation générale de la ville d'Abidjan et à une amplification de sa pollution. En 2006, les intoxications massives des populations par des produits polluants déversés dans les décharges publiques en sont une illustration et un drame inévitable.

Depuis 1999, celle que l'on appelait la Perle des lagunes est pénalisée par le désastre politique et économique national.

En 1983, le village de Yamoussoukro (littéralement la ville de Yamoussou), réaménagé à coup de milliards, devient la nouvelle capitale de la Côte d'Ivoire sous l'impulsion du président Félix Houphouët-Boigny. Celui-ci révait de transformer son village natal en un Brasilia des savanes africaines. La nouvelle capitale, un important nœud routier plus qu'un pôle commercial actif, n'a cependant jamais porté ombrage à Abidjan.

Abidjan n'existait pas au début du XXe siècle

Abidjan n'existait pas au début de ce siècle. En 1950, elle venait tout juste de dépasser le seuil des 50 000 habitants (fin 1948). Pour atteindre le million d'habitants à la fin de l'année 1975, il fallut qu'elle progressât de 10 à 12 % par an, ce qui correspond à un doublement tous les 6 ou 7 ans. Mais la courbe s'infléchit brusquement avec la crise des années 80. On peut supposer que, dans les vingt dernières années du siècle, le taux de croissance d'Abidjan aura évolué dans une fourchette de 3 à 6 %. La croissance naturelle a pris le dessus sur l'apport migratoire. Les flux restent substantiels, mais les départs compensent en partie les arrivées. Les flux migratoires positifs ont amené, dans l'année qui a précédé le recensement de 1988, 80 000 personnes, dont 50 000 provenaient des régions ivoiriennes et 30 000 de l'étranger. De Côte d'Ivoire sont venus surtout des Akan (sud-est, 48 %), puis des Mandé (nord-ouest, 24 %) et des Krou (sud-ouest, 20 %). De l'étranger sont arrivés des Burkinabés (30 %), des Maliens (22 %), des Ghanéens (19 %), des Nigériens (11 %), des Guinéens (9 %). A noter que, parmi les non-africains, les Libanais sont plus nombreux que les Européens, et que les Français sont plus nombreux que les autres Européens réunis. Tous ensembles, les non-africains ne représentent guère que 3 % de la population abidjanaise, mais il s'agit tout de même d'un record pour la région.

Origine

Le Plateau et la lagune Ébrié
Le Plateau et la lagune Ébrié

Abidjan, le nom que porte la capitale économique de la Côte d’Ivoire serait né, d’un quiproquo. Voilà ce que raconte la légende ébrié relative à l’histoire du village qui a donné son nom à la Ville d’Abidjan ( Abijean à l'epoque). Un vieil homme revenant de son champ les bras chargées de branchages et branchages probablement destinés à la réfection du toit de sa case, rencontra sur son chemin un explorateur européen qui lui demanda le nom du village le plus proche.

Le vieil homme ne parlant pas la langue de l’homme blanc a cru comprendre que celui-ci demandait ce qu’il faisait en ces lieux. Terrorisé par cette rencontre inattendue, il s’en fuit en criant : " n’tchan m’bidjan " ce qui signifie en langue ébrié : " je viens de couper des feuilles ".

L’homme blanc crut avoir eu la réponse à sa question et consigna consciencieusement sur son bloc-note " Abidjan ".

Cette ville n’était à l’origine qu’un petit village de pêcheurs. Elle a connu en un demi siècle, une croissance et un développement qui se confondent avec l’histoire de l’expansion de la Côte d’Ivoire.

Population

Les chiffres de 2006 estiment la population abidjanaise à 3 796 677 habitants. En 2006 l'agglomération d'Abidjan compte 5 060 858 d'habitants. Cette augmentation de la population est notamment due aux déplacés de guerre (depuis septembre 2002). Cette ville a beaucoup d'habitants qui viennent vivre en ville car ils recherchent des emplois et un hébergement plus sûr.

Évolution démographique
1920 1946 1970 1978 1998 2003
1000 48 000 500 000 1 200 000 3 125 890 3 660 682
Nombre retenu à partir de 1920 : Population sans doubles comptes

Situation géographique

L'agglomération d'Abidjan est située au Sud de la Côte d'Ivoire et est comprise entre les latitudes 5°00' et 5°30' N et les longitudes 3°50' et 4°10' W. Elle s'étend sur une superficie de 57.735 ha. Abidjan est en perpétuelle croissance. Cette croissance est marquée par une forte industrialisation et une forte urbanisation.

La désorganisation du réseau urbain

Boulevard lagunaire au plateau
Boulevard lagunaire au plateau

Le réseau urbain apparaît désorganisé. En effet, Abidjan, ville immense contenant 2 500 000 âmes, voit sa population doubler tous les sept ans depuis 1945. D'où vient un tel élan pour cette ville ? Il provient des opportunités d’avenir qu’elle représente pour les ruraux. Et c’est ainsi que cette ville qui représente 45% des citadins de la Côte d’Ivoire et 20% de la population totale du pays se voit envahie de nombreux paysans espérant une vie meilleure. Cependant si un important essor a été remarqué depuis un demi-siècle, il n’empêche que maintenant sa croissance n’avoisine plus que les 4.5% par an (comparé à 10% de 1960 à 1990) et nous ne trouvons plus que 1/3 de ruraux qui participent à l’accroissement de la ville (2/3 de 1960 à 1990). Cependant malgré cette diminution, la ville est toujours aussi gigantesque comparée à la seconde ville la plus importante du pays, Bouaké (1 500 000 habitants) ou même à la capitale Yamoussoukro (100 000 habitants) !

Économie

Ses industries sont principalement :

  • l'agroalimentaire : café et cacao, ananas, le bois, le textile, la chimie et le savon
  • Port d'hydrocarbures et raffinerie de pétrole.

Energie

Le District, c’ est environ la moitié du parc national de production d'électricité (600 MV sur 1200), 42% de la clientèle basse tension et 54% moyenne tension.

Telephonie et Communication

Un réseau de téléphonie fixe performant avec Cote d'Ivoire Télécom : 450 000 lignes (2004). Connexion Internet haut débit, lignes spécialisés et ADSL. Plusieurs fournisseurs d'accès : Aviso de Cote d'Ivoire Télécom, Africa On Line, Globe Access.

Circulation

Le District possède plusieurs boulevards et rues asphaltées reliant les communes entre elles, et le District aux quatre coins du pays. Le transport fluviale peut-être développé, grâce aux plans lagunaires.

Grandes infrastructures Internationales

Aéroport

Abidjan dispose d'un aéroport international d'une capacité, pouvant accueillir tous les gros porteurs existants. Abidjan est à une heure de vol de toutes les capitales de la sous- région. Abidjan est desservie par les grandes compagnies aériennes, en direction des grandes capitales du monde.

Port

Abidjan possède le plus grand port de la sous- région (Afrique de l'ouest), le deuxième d'Afrique : un port en transbordement et a containers. Grâce au canal de Vridi d'une profondeur de 15 mètres, les bateaux a grand tirant d'eau peuvent y accoster . Un port en eau profonde

La Côte d'Ivoire appartient à la zone franc (franc CFA), dans le cadre de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA). Abidjan est le pôle économique non seulement de la Côte d'Ivoire, mais de toute une région incluant au moins le Burkina Faso et le Mali, en raison notamment de son port en eau profonde, ouvert en 1950. Le trafic portuaire était de 12 millions de tonnes en 1995, dont 5,5 en produits pétroliers. Siège de la compagnie multinationale Air Afrique, Abidjan connaît un trafic aérien de près de 900 000 passagers (en 1995). Cette ville est aussi la tête de pont du seul chemin de fer de la région : la ligne Abidjan-Ouagadougou. Mais c'est surtout le réseau routier qu'elle commande (5 600 km bitumés en 1995, contre 1 000 en 1970) qui, aujourd'hui, prolonge efficacement son activité portuaire. Abidjan réunit l'essentiel de l'activité industrielle du pays, le site portuaire accueillant à lui seul 60 % du parc industriel ivoirien. Une mention spéciale doit être attribuée aux ambitions pétrolières d'Abidjan (production et, surtout, raffinage et distribution) Enfin, Abidjan est la principale place financière de l'Afrique de l'ouest francophone.

Diplomatie et Organes internationaux

Abidjan est le siège régional des plus grandes institutions internationales : UNICEF , PNUD, OMS, PAM, UNOPS, FNUAP , OIT, FMI, etc. Les grandes nations du monde ont toutes une représentation à Abidjan dont la plupart desservent la sous-région. C'est à Abidjan que se situe l'Ambassade Américaine de l'Afrique de l'ouest ainsi que la Banque Africaine du développement (la BAD) déplacé pour un certain temps à Tunis.

la bourse

Le siège de la bourse commune d'Afrique de l'ouest (BRVM) se situe à Abidjan , la BRVM est dominé par les entreprises ivoiriennes.

Système bancaire

Abidjan abrite toutes les représentations des institutions financières internationales : Banque Mondiale, FMI, BAD, BOAD, etc. Commission bancaire de l'UEMOA, Bourse Régionale des Valeurs, les filiales des grandes banques internationales : BNP, société Générale, Crédit Lyonnais, Citibank, Chase, Barclays etc.

Fin de l'insalubrité urbaine

L'insalubrité qui touchent fortement l'Afrique est en train d'etre resolu à Abidjan. La vision des dechets urbains seras un vieux souvenir grâce à la détermination du gouverneur d'Abidjan Djedje Amondji. En effet, Abidjan seras bientôt une métropole moderne ami de la nature et de l'environnement , une des rare ville en Afrique qui ressembleras au villes des pays développé .Il y'a eu une signature entre la Chine et la Côte d'Ivoire, une société chinoise de traitement d'ordures urbaines et industrielles traiteras tous les déchets du district, cette transformation passeras aussi par la création d'une importante société de néttoyage quotidien. Le projet est financé à 60% par la Chine et 40% par la Côte d'Ivoire. Un futur gigantesque centre de traitement de dechet se construit à Attengué.1500 emplois , et 5000 emplois saisonniers seront créés à travers ce projet.[1]

Les 10 communes d'Abidjan

Le Plateau et la Lagune Ébrié, la nuit, vu de la Pyramide
Le Plateau et la Lagune Ébrié, la nuit, vu de la Pyramide
Pont Félix Houphouet Boigny
Pont Félix Houphouet Boigny

Abidjan est composée des 10 communes suivantes :

  • Abobo : Commune essentiellement constituée d'habitat populaire.
  • Adjamé : Bien que petite par sa superficie, cette commune est très importante pour l'économie ivoirienne vu le nombre d'activités commerciales qui s'y déroulent. Malheureusement, Adjamé connaît des graves problèmes d'insalubrité.
  • Attécoubé : La forêt du Banco, classée comme parc national, se trouve sur le territoire de cette commune.Actuellement, un gigantesque complexe commerciale s'y construit , sans doute le plus grand d'Abidjan.[2]
  • Cocody. Réputée pour ses quartiers résidentiels (ex : 2-Plateaux, Riviera), Cocody contient aussi l'université du même nom (Université de Cocody - établissement public) ainsi que quelques universités privées. La maison de la télévision (RTI) se trouve à Cocody. Il est à noter que le Président de la République réside dans cette commune.
  • Koumassi : possède une zone industrielle.
    • Biétry - Zone 4 , zone résidentiel chic et de luxe , Beaucoup de Français y résident.
  • Marcory : essentiellement une zone résidentielle.
  • Le Plateau : C'est le centre des affaires dont les grands immeubles donnent un aspect très moderne à Abidjan. Bien que la capitale administrative de la Côte-d'Ivoire a été officiellement transférée à Yamoussoukro en 1983, les institutions de la république telles que la présidence et l'assemblée nationale sont encore au Plateau.
  • Port-Bouët : On y retrouve la raffinerie (SIR) et l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny.
  • Treichville : elle abrite le port autonome d'Abidjan ainsi que de nombreux commerces. La zone portuaire est aussi une zone industrielle.
  • Yopougon : zones industrielles et résidentielles. C'est la commune la plus peuplée d'Abidjan.

Chacune de ces communes possède son propre conseil municipal dirigé par un maire.

Abobo, Adjamé, Attécoubé, Cocody, Plateau et Yopougon sont situées au nord de la lagune Ébrié (d'où l'appellation de "Abidjan nord"). C'est la partie continentale d'Abidjan.

Treichville, Koumassi, Marcory et Port-Bouët font partie d'Abidjan sud. Les deux moitiés de la ville sont reliés par les ponts Houphouët-Boigny et De Gaulle. Ces deux ponts se situent entre Treichville et Plateau et leur capacité est nettement insuffisante, surtout aux heures de pointe. Ce constat a incité le gouvernement à étudier un projet de la construction d'un troisième pont qui devrait se situer entre Cocody et Marcory. Malheureusement, les perturbations politiques que connaît le pays depuis décembre 1999 ont mis ce projet en veilleuse.

Carte d'Abidjan
Carte d'Abidjan

Transport

"Taxi-compteur type" d'Abidjan
  • Moyens de transports :

Tramway à Abidjan

Le dernier-né des projets à Abidjan est celui du train électrique que promet la Société ivoirienne de chemin de fer (Cicf).

Le développement de projets d'infrastructures incluant un train suburbain à Abidjan évalué à près de 100 milliards de Fcfa, devrait relier le Nord-Ouest à l'Est et au Nord de la ville d’Abidjan. Ce projet s’étend sur 25 kilomètres de la voie ferrée actuellement exploitée par l'opérateur Sitarail (filiale du groupe Bolloré). Les travaux d'infrastructures (voie, électrification, génie civil) ont été évalués à 40 milliards de francs Cfa financés par l'État ivoirien et les bailleurs de fonds (Banque Mondiale et AFD). Par ailleurs, un contrat de concession de type B.O.T., sur 20 à 30 ans, serait attribué à un opérateur privé, pour l'exploitation du réseau. Cet opérateur se chargera de l’acquisition du matériel roulant, de la rénovation des ateliers et de la mise en place du système d'exploitation. Le contrat de concession avait été évalué globalement à 60 milliards de francs Cfa.

Education

Des lycéens dans la ville d'Abidjan
Des lycéens dans la ville d'Abidjan

Politique

Culture

Tourisme

Abidjan est une ville insolite en Afrique. Ses divers surnoms, " Manhattan des tropiques " ou " petite Manhattan " ou " perle des lagunes ",sont à l’image de cette ville imprévisible et conquérante. Avec ses installations, son équipement hôteliers et sportif, sa vie nocturne, ses transports et voies de communications ainsi que sa monumentalité, c’est une ville parfaite pour le tourisme d’affaires.

Sport

Le sport national ivoirien (Basket-ball, Athlétisme, Rugby, Handball, Volleyball,...) notament le football est éssentiellement Abidjanais , de nombreux clubs ivoiriens sont d'Abidjan ainsi que les 2 meilleurs clubs de l'histoire du football national qui dominent actuellement le Championat ivoirien (ASEC Mimosas et Africa Sports National).

Football

  • Fédération ivoirienne de football
  • Clubs
    • ASEC Mimosas
    • Africa Sports
    • Inconditionnel d'Adjamé
    • Jeunesse Abidjan
    • FC Satellite
    • Stade d'Abidjan
    • Stella Club d'Adjamé

Basket-ball

  • Fédération ivoirienne de basket-ball
  • Clubs
    • Abidjan Basket Club
    • ASEC Mimosas (basket-ball)

Infrastructures

  • Stades de Football et Rugby :
    • Stade Félix Houphouët-Boigny
    • Stade Robert Champroux
    • Stade Municipal de Man FC
    • Stade Municipal d' Abidjan
    • Stade INJS
  • Autres infrastructures
    • Palais omnisport de Treichville

Le gigantesque projet

Un Complexe Olympique de 80 000 à 100 000 places[3] est prévue ,sous la volonté des dirigeants ivoiriens d'offrir un meilleur stade national au Elephants . Un complexe comprenant outre les aires destinées à l'ensemble des disciplines olympiques (Football, Athlétisme, Natation, Equipement, ... )mais aussi des restaurants, des commerces, des auditoriums, des salles de réunion, un hôtel pour les mises au Vert des sportifs et des aires d'entraînement. Depuis le sursaut du football ivoirien, l'état ivoirien pense que l'équipe natinale mérite un meilleur stade. Un probleme se pose avec le Félicia, en effet il est impossible de l'agrandir du fait de son emplacement.

Le projet du complexe est suspendue , à cause du manque d'investisseurs.

Monuments et musées

Dans Goethe Institut (Avril 2006)
Dans Goethe Institut (Avril 2006)
Marcory Gazoil (MG) , peut-etre le plus grand Maquis d'Abidjan
Marcory Gazoil (MG) , peut-etre le plus grand Maquis d'Abidjan

Liste de quelques monuments et musées  :

  • Bibliothèque Nationale
  • Musée national.
  • Cathédrale Saint-Paul d'Abidjan dans l'archidiocèse d'Abidjan (créée par l'architecte : Aldo Spiritom)
  • Village Kiyi - M'Bock ( à la Riviera)
  • Chocolate city
  • à Cocody :
    • Musée d'art contemporain de Cocody
    • Centre Culturel Américain (CCA)
    • Goethe Institut
    • Le Point d'Orgue
    • Musée municipal
  • Au Plateau :
    • Mosquée du Plateau
    • Place la Sorbone
    • Centre Culturel Français (CCF)
    • Musée des civilisations de Côte d'Ivoire
  • A Treichville :
    • Palais de la Culture
    • Palais des sports
    • Centre Artisanal de la ville d'Abidjan ( CAVA)
  • A Yop city
    • Maquis Le Texas anciennement roland-garros
    • La Celebre Rue Princesse,la rue la plus "chaude" et la plus "animée" de toute l'Afrique.
    • Le Shangai
  • à Marcory :
    • Le MG (Marcory Gazoil) qui fait partie des 1000 maquis
    • Les "1000 maquis" située a Marcory

Grands Évènements annuels

  • les Top d'or
  • Festival International des Musiques noires (FIMNA).Tous les deux ans en alternance avec le Festival International de Jazz d’Abidjan
  • Festival International de Jazz d’Abidjan (FIJA)
  • Festival des danses urbaines
  • Festival international de la lingerie et de la beauté d'Abidjan (FILBA)
  • Festival international du dessin de presse et de la bande dessinée
  • Festival de Maracana d'Abidjan FESTMA qui à lieu à Yopougon
  • Festival MASA 8 e édition.
  • Les RTI Music Awards
  • Féeries
  • Le Tiercé Gagnant
  • FESNACI (festival de cinéma)
  • Miss Noel (de 6 à 11 ans)
  • Miss Dictrict Abidjan
  • Miss Côte D'Ivoire
  • Hip-hop is back.Edition 2007 avait pour invité Diam's et Rageman le 21 avril 2007. Cela s'est deroulera au Complexe Las Palmas des deux plateaux
  • Faya Flow
  • Dj Mix Atalakou
  • Climbie beach

Abidjan est considéré comme le carrefour culturelle Ouest Africain voir Africain

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