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En 1946 le tramway de Bordeaux compte 38 lignes, le réseau mesure plus de 200 km et le nombre d'usagers atteint 160 millions. Un système rudimentaire d'alimentation par le sol existe et fonctionne sur certains tronçons ; il connaît un succès mitigé. Mais le nouveau maire, Jacques Chaban-Delmas, fait des arguments d'un puissant lobby anti-tram les siens et son cheval de bataille. Les lignes sont fermées les unes après les autres. Les 2500 employés qui assurent encore en 1950 le fonctionnement du tram voient le dernier poste supprimé en 1958, à la fermeture de la dernière ligne.
Dans les années 1970, l'échec de la politique de transports " tout automobile " devient évident, mais Chaban n'est pas prêt à faire marche arrière ; bien que contactée dans le cadre du concours Cavaillé, la ville de Bordeaux ne donne pas suite. Un projet pharaonique de VAL voit le jour, obtient même le support de la plupart des élus de tous bords, mais se heurte finalement à l'opposition opiniâtre de l'association TRANSCUB ; de plus, le sable fin du sol de Bordeaux ne permet pas d’établir le VAL.
Il faut attendre l'installation d'Alain Juppé à la mairie en 1995 et l'asphyxie totale de Bordeaux sous ses problèmes de transport pour voir la ville s'attaquer au problème. Après deux années de réflexion, la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) adopte le projet de tramway en 1997. Reconnu d'utilité publique en l'an 2000, le tram avance et ses trois lignes sont ouvertes le 21 décembre 2003.
Le nouveau tramway de Bordeaux fait appel à une technologie innovante : en centre-ville, son système d'alimentation électrique est " noyé " dans le sol : il est invisible et n'altère donc pas les perspectives architecturales. Ce mode d'alimentation, qui a posé de nombreuses difficultés et engendré des pannes récurrentes au début de la mise en service des rames, semble maintenant bien maîtrisé. Grâce aux améliorations apportées et à la fiabilité acquise depuis, il est devenu maintenant un moyen de transport très pratique tout à fait apprécié des Bordelais, pour sa rapidité et son esthétique.
Ce tramway entre dans le cadre de la redynamisation touristique en cours dans la ville de Bordeaux. Il a permis, entre autres, de desservir la commune de Talence, où est localisé le pôle universitaire de Bordeaux. Le centre-ville n'est plus qu'à une vingtaine de minutes de ses universités alors qu'il fallait parfois plus d'une heure avant sa mise en exploitation.
Les trois lignes sont prolongées en 2007 et desservent certains cités HLM, une gare TER et la banlieue de Mérignac. Le tramway est sous vidéo-surveillance et la caméra se trouve à coté du panneau lumineux interne.
La volonté affichée par la mairie est de rendre la ville aux piétons. La circulation dans le centre historique de la ville est interdite. Les approches de cet hypercentre sont devenues quant à elles, à cause du manque de fluidité de la circulation, difficilement accessibles à tous les véhicules.
Chaque tramway a son propre nom. Le nom provient d'une ville jumelée de la CUB :