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Projets |
Tramway 1 | |
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Année d'ouverture | 1992 |
Dernière extension | 2003 |
Exploitant | RATP |
Conduite (Système) | Conducteur |
Matériel utilisé | TFS |
Points d’arrêt | 26 |
Longueur | 11 km |
Distance moyenne entre points d’arrêt |
440 m |
Communes desservies | 5 |
Fréquentation | (voy. par an) |
La ligne 1 de tramway est une ligne de tramway d'Île-de-France ouverte en 1992 entre Bobigny et Saint-Denis. Elle marque le grand retour de ce mode de transport dans la région après trente-cinq ans d'absence.
Après un long combat mené notamment par le Conseil général de Seine-Saint-Denis et les villes concernées, la ligne 1 du tramway parisien a été mise en service le 6 juillet 1992 sur la section Bobigny Pablo Picasso <> La Courneuve 6 routes puis le 21 décembre 1992 sur La section Courneuve 6 routes <> Gare de St Denis.
Lors de son inauguration, elle reliait la gare Saint-Denis du (RER D) à la station Bobigny-Pablo Picasso de la Ligne 5.
Depuis le 15 décembre 2003, la ligne a été prolongée de 3 km pour rallier la gare de Noisy-le-Sec du (RER E). Elle possède désormais 26 stations.
En 2010, la ligne T1 sera prolongée à l'ouest dans les Hauts-de-Seine dans un premier temps jusqu'à Asnières - Gennevilliers - Le Luth, soit une extension de 5 km comportant 10 nouvelles stations. Des correspondances seront possibles avec le RER C à Gennevilliers et avec la Ligne 13 (prolongée) à la station nouvelle du Luth entre Asnières-sur-Seine et Gennevilliers. Après ce prolongement, un autre est prévu jusqu'à Nanterre qui permettra d'interconnecter le T1 et le T2 ou de rejoindre La Défense et la banlieu ouest via le RER A.
En complément de la ligne T1 prolongée jusqu'à Noisy-le-Sec, un autre prolongement est prévu pour desservir Noisy-le-Sec, Romainville et Montreuil (Théophile Sueur) et Fontenay-sous-Bois (Noisy-le-Sec RER E <> Val de Fontenay RER E). Le projet prévoit un tracé de 5 km comportant 11 ou 12 nouvelles stations (selon le sens), la date de début des travaux est prévue en 2009 pour une mise en service en 2012. La liaison à Val de Fontenay se fera plus tard.
La longueur de la ligne est actuellement de 11 km.
Cette ligne est équipée de TFS (Tramway Français Standard), identiques à celles équipant le réseau grenoblois. Longues de 29 m et larges de 2,30 m, elles permettent d'accueillir 178 voyageurs. Ces rames bénéficient d'un plancher bas sur les deux tiers de leur longueur, seules les parties extrêmes, situées au-dessus des bogies moteurs, ont leur plancher à 65 cm du quai. Il y a deux types de TFS sur la ligne T1. La première spécification est celle de 1992. Ces TFS roulent avec des moteurs à courant continu, elles se différencient aussi par leurs cloches plus grâves que les rames suivantes, les rames sont numérotées 101 à 117. Les rames suivantes sont au nombre de deux. Elles sont livrées en 1995 en même temps que la livaison des TFS sur la ligne T2, ces rames roulent avec un moteur aschynchrome et sont numérotées 118 et 119. Ces deux rames sont l'exacte copie des 16 autres rames TFS arrivées dans les années 2003-2004 en provenance de la ligne T2. Ces 16 rames sont numérotées 201 à 216. Les rames 101 à 119 sont toutes équipées de la ventilation réfrigérée et de la rénovation intérieur. Les rames 201 à 216 sont en cours de rénovations. Lors de la livraison des Citadis 302 sur la ligne T2, Les rames du TFS initialement affectées sur la T2 ont renforcé l'effectif de la ligne T1. A noter que les rames 101 à 119 adoptaient auparavant une livrée a base de gris.
D'Ouest en Est (Correspondance) :
La première étape consiste à relier Saint-Denis à l'extension de la ligne 13 à Asnières - Gennevilliers - Le Luth et s'inscrit dans la perspective de la réalisation du " Grand Tram ", future rocade tramway autour de Paris. En parallèle avec les objectifs du PDU Île-de-France et du Schéma Directeur d'Île-de-France, ce projet permettra, entre autres, de mailler le réseau avec 2 RER (C et D) et la ligne 13, de relier de nombreux centres urbains entre eux et surtout d'améliorer les liaisons de banlieue à banlieue.
Le prolongement de la ligne sera de 4,9 km, desservant ainsi plus de 55 000 emplois et habitants. Le trafic annuel prévu est de 11,5 millions de voyages.
Le coût total de l'infrastructure est de 150,03 M€[1] et est financé :
Le coût du matériel roulant (9 rames supplémentaires), estimé à 13,7 M€, est financé par la RATP dans le cadre du contrat STIF - RATP.
La convention financière correspondante a été approuvée par le conseil d'administration du STIF le 13 décembre 2006 et l'engagement des travaux est prévu pour 2008 dans un objectif de mise en service en 2011[2].
D'Est en Ouest (correspondance):
La liaison sera en discussion pour la phase 2 (2013-2020) d'après l'avant-projet du SDRIF de 2006.
L'IAURIF, la Région d'Île-de-France et la RATP ont publié en novembre 1999 un document de synthèse présentant ce projet, s'inscrivant dans le cadre de la création du réseau ORBITALE, réseau maillé irrigant la proche couronne selon des techniques variables.
Ce projet desservirait cinq communes : Nanterre, Colombes, Bois-Colombes, Asnières-sur-Seine et Gennevilliers, et notamment la Préfecture des Hauts-de-Seine, l'Hôtel du Département, le Palais de Justice et l'Hôtel de Ville de Nanterre, l'Université Paris X, Les hôpitaux de Nanterre et de Colombes, trois parcs départementaux (Nanterre, Colombes, Chanteraines), de nombreux établissements d'enseignement.
Ce prolongement de 11,8 km était évalué dans l'étude de 1999 à 1 900 millions de francs HT (valeur janvier 1997), soit 290 millions d'euros (valeur janvier 1999).
La liaison sera en discussion pour la phase 3 (2020-2030) d'après l'avant-projet du SDRIF de 2006.
Dans un premier temps, il est prévu de relier Noisy-le-Sec à Montreuil, pour un trafic estimé à 28 000 personnes par jour, soit un investissement de 205 millions d'euros pour 5,2 km de ligne.
Le schéma de principe de l'extension jusqu'à Montreuil-Mur-à-Pêches a été validé par le conseil d'administration du STIF en octobre 2002, mais cette extension a été un des dossiers mis en avant par l'opposition sortante lors de l'élection partielle de Noisy-le-Sec, qui a remporté la scrutin en janvier 2003. La nouvelle équipe conduite par Nicole Rivoire (UDF) conteste le passage du tram en centre-ville, dans un sens par l'avenue Michelet et dans un autre sens par rue Jean-Jaurès. Les retards pris dans le projet ont entraîné en mai le lancement d'une pétition en faveur du tram par la ville de Montreuil. La ville justifie sa fermeté par un sondage de fin 2005 selon lequel 52% des noiséens seraient opposés au tracé, mais la population sondée serait majoritairement celle concernée par les nuisances des travaux. Un autre sondage réalisé par la Sofres à l'initiative d'une association pro-tram donnerait elle 65% de noiséens favorables. La Mairie défend un tracé plus long, donc plus cher, qui desservirait les entreprises de la zone industrielle mais éviterait le centre-ville. Tous les autres interlocuteurs refusent cette solution, mais certains sont prêts à faire passer les deux sens de circulation du tram au centre-ville par la seule rue Jean-Jaurès. Si aucun accord n'était trouvé d'ici la fin 2006 [3], les crédits pour ce projet du Contrat de Plan 2000-2006 seraient perdus.
Voici les stations prévues entre Noisy-le-Sec (qui, la station, pourrait être divisée en deux stations distinctes) et Montreuil :
La liaison sera en discussion pour la phase 1 (2007-2013) d'après l'avant-projet SDRIF de novembre 2006.