Renault 25 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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[[Image:|280px|Renault 25]]
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La Renault 25 est un modèle d'automobile conçu et produit (de 1984 à 1992) par le constructeur français Renault.
La Renault 25 est une berline 5 portes avec hayon et arrière transformable, positionnée dans le segment D (haut de gamme) du marché automobile européen. Sa ligne originale (notamment sa fameuse lunette arrière incurvée dite "bulle"), due au styliste Gaston Juchet, vise à donner à la 25 l'apparence d'une berline à coffre classique pour vaincre la réticence de la clientèle (hors de France) à l'égard du hayon. Elle est l'une des premières voitures conçues dès l'origine pour minimiser la résistance à l'air et diminuer ainsi la consommation. Le modèle TS détiendra même brièvement le titre officieux de voiture de série la plus aérodynamique du monde, avec un Cx (coefficient de pénétration dans l'air) de 0,28.
La gamme n'a jamais comporté de modèle à transmission intégrale (4 roues motrices), et toutes les versions sont à roues antérieures motrices (traction avant). Les moteurs (4 cylindres en ligne ou V6) sont implantés longitudinalement en avant de l'essieu avant.
Toutes les 25 ont été produites à l'usine Renault de Sandouville, près du Havre.
La consommation moyenne est de 7 à 13 litres aux 100 km selon les versions. Son freinage est assurée par des disques à l'avant et des tambours à l'arrière (sur 4 cylindres sans ABS) ou des disques ventilés à l'avant et des disques à l'arrière pour les autres versions, le double circuit est assisté par servo-frein.
La Renault 25 fait suite aux Renault 20 et 30 et sera dans sa gamme suivie par la Renault Safrane
À sa sortie en 1984, la 25 représente sur tous les plans un très net progrès par rapport aux 20 et 30 qu'elle remplace. Les performances sont largement au niveau de la concurrence, les V6 turbo donnant même une bonne réplique aux Mercedes classe E et BMW série 5. Grâce à l'excellente aérodynamique, les consommations sont parmi les plus basses du marché haut de gamme. Les trains de roulement bien conçus, guéris de la trop grande flexibilité des 20 et 30, offrent un comportement routier vivace et sain, à peine tempéré par une légère tendance au sous-virage et par de nets effets de couple sur les V6 turbo. Le confort de l'habitacle, clair, spacieux, et bien insonorisé, est de premier ordre, même si le dessin résolument moderne de la planche de bord (dû au styliste italien Marcello Gandini , plus connu pour les lignes des Lamborghini) a ses détracteurs. L'équipement est d'une richesse inconnue jusqu'alors sur une voiture française, incluant notamment la commande impulsionnelle de la vitre conducteur, la synthèse de la parole, et l'une des toutes premières commandes d'autoradio au volant ("satellite"). Sur le papier, la 25 donne à Renault, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, une chance réelle de percer en haut de gamme dans l'Europe entière.
Malheureusement pour Renault, ces ambitions seront anéanties par une qualité de fabrication frisant le catastrophique pendant les trois premières années de commercialisation. La multiplication des pannes (surtout du côté de l'électronique) et défauts d'assemblage en tout genre, combinée à l'attitude désinvolte d'un réseau après-vente qui n'est pas encore "entré en qualité", auront raison de l'intérêt de la clientèle étrangère qui se repliera sur les valeurs sûres venues d'Allemagne. En France, en revanche, le client acquis à la production nationale se montrera plus patient. L'arrivée à la tête de Renault de Georges Besse puis de Raymond Lévy (lequel n'hésite pas, fraîchement arrivé, à déclarer en public que sa 25 de fonction doit passer au garage tous les mois...) marquent un tournant en matière de qualité qui remet enfin au grand jour les nombreux points forts de la voiture. S'il est trop tard pour rattraper la situation hors de France, la 25 fera une très belle carrière sur le marché intérieur. Une version "limousine" fut commercialisée et notamment adoptée par la Présidence de la République. Après l'apparition de la Phase 2, les 25 "Limousine "présidentielles fûrent remises au goût du jour en mutant de Phase 1 en Phase 2.
Le restylage de 1988 (nouvelle face avant, nouveaux feux arrière, nouveaux matériaux intérieurs, train avant légèrement revu) et l'arrivée de motorisations plus puissantes permettront à la 25 de bien résister à l'arrivée des Peugeot 605 et Citroën XM en 1989. La fin de carrière survient en 1992 alors que les ventes se maintiennent encore à un niveau honorable, surtout en 4 cylindres essence. Vu le succès commercial mitigé des modèles qui lui ont succédé (Safrane, Vel Satis), on peut se demander si la 25 n'a pas été le haut de gamme Renault le plus réussi de l'après-guerre, ou du moins le deuxième, après la ô combien révolutionnaire Renault 16.
La 25 a également fait une bonne carrière en occasion dans les années 1990, la bonne résistance de la caisse à la corrosion (une première chez Renault) et la grande robustesse des moteurs 4 cylindres y contribuant. Toutefois, les modèles d'âge avancé peuvent exhiber des défauts de rigidité tels que des difficultés de fermeture des portières arrière ou des fêlures de pare-brise lors de mises sur cric.
La R25 voit sa production terminée le 13 février 1992, avec son 779687e et dernier modèle, sorti des chaînes de production.
Très associée au pouvoir socialiste des années 1980, la Renault 25 fut, en effet, la voiture de fonction de tous les hommes politiques français de gauche de cette période. On a, à l'époque, évoqué le gang des R25 pour désigner les responsables socialistes.
La motorisation existe en Essence et Diesel, de 64 à 205 ch.
Cinq niveaux d'équipement :
Modèles essence (en France sauf indication contraire):
28,5 secondes aux 1000 m départ arrêté 227 km/h . Performances au meilleur niveau européen de l'époque dans ce segment.
28 secondes aux 1000 m départ arrêté 236 km/h : V6 Turbo (1989-92, niveau 4) et V6 Turbo Baccara (1989-92, niveau 5).
Modèles Diesel (en France sauf indication contraire) :
La Renault 25 a partiellement servi de base à la Renault Premier (devenue Eagle Premier et Dodge Monaco après la vente des actifs américains de Renault à Chrysler en 1987) aux États-Unis. La Premier reprenait les portes et certains organes mécaniques de la 25 sur une plate-forme (châssis et suspension) de Renault 21.
Renault | |
Récents : | Avantime - Clio - Espace - Kangoo - Laguna - Logan (Dacia ou Renault) - Mégane - Modus - Safrane - Sandero (Dacia ou Renault) - Scénic - Twingo - Twingo II - Vel Satis - Spider |
Non-numérotés : | Fuego - Safrane - Rodéo |
Numérotés : | 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20 - 21 - 25 - 30 |
Après 2e GM : | 4CV - Caravelle et Floride - Colorale - Dauphine et Ondine - Dauphinoise - Frégate - Alouette |
Entre-deux-guerres : | Celtaquatre - Juvaquatre - KZ - Monaquatre - Monasix - Monastella - Nerva Grand Sport - Nervahuit - Nervastella - Novaquatre - KJ - NN - Primaquatre - Primastella - Reinastella - Suprastella - Vivaquatre - Vivasix - Viva Grand Sport - Vivastella |
Avant 1re GM : | 10CV - 12CV - 35CV - 40CV - A - AG/AG-1 - B - C - D - E - G/H/J - L/M - N(a)/N(b)/S - N(c)/Q/U(a/e) - R/T - U - AS/V - X/X-1 - Y |
Alpine-Renault : | A106 - A108 - A110 - A310 - GTA - A610 |
Concept-cars : | Altica - Argos - BRV - Egeus - Espace F1 - Epure - EVE - Etoile Filante - Fiftie - Fluence - Initiale - Kaleos - Koleos - Laguna - Logan Steppe - Mégane - Nepta - Next - Racoon - Scénic - Talisman - VESTA 2 - Wind - Zo - Zoé - Zoom |
Formules 1 : | Renault R23 - Renault R24 - Renault R25 - Renault R26 - Renault R27 - Renault R28 |
Utilitaires : | Renault B90 et B110 Version 4x4 - Estafette - Express - Kangoo express - Master - Trafic |
Marques reliées : | American Motors Corporation - Dacia - Mahindra Renault - Renault Samsung Motors - Nissan |