Un ULM est un aéronef Ultra-Léger Motorisé.
En France, la règlementation [1] définie cinq classes d'ULM :
L'Office fédéral de l'aviation civile réglemente les vols. Toutes les catégories d'ULM sauf l'Ecolight sont interdites de vol depuis le 4 juillet 1984 pour des raisons écologiques et de pollution sonore. Les pilotes se rendent dans les pays limitrophes pour voler.
Toutefois, des autorisations peuvent être accordées pour des essais d'aéronefs dans un rayon de 5 kilomètres autour de la zone de décollage.
Depuis le 1er juillet 2005, une catégorie d'ULM, les Ecolight, peuvent être immatriculés et voler. Ceci ne concerne pour l'instant que les multiaxes, pour autant qu'ils correspondent à la certification Anglaise, Allemande, ou JAR, depuis le 1er avril 2006.
La catégorie "ULM" répond à la définition suivante :
La pratique de l'ULM nécessite l'obtention du brevet de pilote ULM[2]. Le pilotage est autorisé dès l'âge de 15 ans. Après la réussite à une épreuve théorique consistant en un questionnaire à choix multiples, l'instructeur apprécie seul lorsque l'élève pilote est prêt (quelques dizaines d'heures de pratique sont généralement nécessaires). L'élève est alors lâché : il réalise son premier vol seul sans instructeur. Le brevet est délivré par l’instructeur lorsque que le pilote dispose de l’attestation de réussite aux épreuves théoriques (QCM) dès que l’instructeur juge qu’il sait voler en sécurité et de façon autonome.
Aucune visite médicale "Aéronautique" (certificat médical de non contre-indication à la première inscription à la Fédération Nationale), ni aucune pratique régulière n'est imposée aux pilotes [sauf pour l’emport de passager où une expérience récente (< 6 mois) est exigée], bien que ce soit chaudement recommandé pour la sécurité générale des vols. Le carnet de vol n'est pas obligatoire. Par contre l'ULM doit posséder une carte équivalente à la carte grise auto. Appelée "carte d’identification", elle est délivrée par les autorités aéronautiques. Celle-ci est à renouveler tous les 2 ans.
Nécessité d’une qualification particulière pour :
Une Déclaration de Niveau de Compétence est exigée pour :
Les ULM nécessitent en France une identification mais leur suivi technique est de la responsabilité du propriétaire (Identification = système déclaratif, Immatriculation = certification).
Comme tous les engins volants, un ULM est soumis aux règles de circulation aérienne. Ces règles sont appelées règles de l'air. Ils sont de plus limités au mode dit de vol à vue : vol durant le jour aéronautique, en dehors des nuages, avec une visibilité minimale et la vue du sol.
Renseignements en France : Pour les pilotes non sportifs et les professionnels => Syndicat National des Pilotes et Professionnels de l’Aviation Légère (SNPPAL). Pour les pilotes à titre sportif et loisir => Fédération Française des Planeurs Ultra Légers (FFPlUM).
Les États-Unis ont deux catégories d'aéronefs légers : l'Ultra-Light et le LSA (Light Sport Aircaft). La catégorie Ultra-Light comprend les appareils répondant aux conditions suivantes et autorisés à voler au-dessus des zones non peuplées durant le jour aéronautique :
La loi n'impose aucune licence ou formation. Une formation est cependant fortement recommandée pour la sécurité.
La catégorie LSA comprend les appareils répondant aux conditions suivantes :
Contrairement à l'aviation classique pour laquelle la sécurité s'appuie en grande partie sur la certification des matériels et la surveillance des pilotes, la sécurité de l'aviation ULM repose d'une part sur la responsabilité des pilotes (comme pour toutes les actés de circulation aérienne) et sur la responsabilité du fabricant qui est seul garant du dossier technique déclaratif déposé auprès de l'administration. La contrepartie de cette "absence" de contrôle a priori par l’administration, permet d'effectuer des modifications rapidement et à moindre coût. Mais le pilote ULM garantit seul le respect des consignes d'utilisation et d'entretien de l'appareil et, s'il effectue des modifications ou changements de pièces considérées comme essentielles par le fabricant, il est responsable de ces dernières.
Dans la plupart des pays Européens, la compétence du pilote est attestée par un brevet de pilote. En France, il y a l'obligation de justifier d'une pratique récente (moins de 6 mois) avant de transporter des passagers. Dans certains pays, comme les États-Unis, aucun brevet n'est nécessaire. Cette liberté particulière est un des principaux avantages (ou inconvénient) de l'aviation ULM qui a dépassé à elle seule le nombre de pilotes brevetés de toutes les autre catégories de pilotes de l’aviation légère. Pour autant, d'un point de vue statistique, la pratique de l'ULM ne s'avère pas plus dangereuse que l'aviation légère certifiée.
Enfin, soulignons que le principal intérêt de l’ULM en France, réside dans le fait qu’il n’est pas obligé d’utiliser uniquement les aérodromes, mais peut aussi se “poser en campagne“ et utiliser des plates-formes permanentes (arrêté préfectoral) ou occasionnelles (accord du propriétaire et information préalable du maire).
Dès 1975 apparaissent les premiers prototypes d'ULM. Le Mosquito, du français Roland Magallon, a été, en 1979, le premier pendulaire commercialisé.
On désigne par Avion les aéronefs certifiés par l'OACI, par opposition aux ULM tels que définis ici. Ni mieux ni moins bien, la philosophie des deux catégories est différente et correspond à un usage différent :