rame automotrice électrique |
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Série | Z 5300 |
Entreprise ferroviaire | SNCF/TER-Transilien |
Constructeur | Carel et Fouché/MTE Fives-Lille/Oerlikon |
Numérotation | Z 5301-5445 |
Année de construction | 1965-1975 |
Effectif en service | 94 (2005) |
Vitesse maximale | 120 km/h |
Longueur hors-tout | 103,550 m (4 caisses) 78,450 m (3 caisses) |
Composition | 4 caisses (M+3R) ou 3 caisses (M+2R) ZB/ZRB/ZRB/ZRABx |
Motorisation | 4 moteurs EMW 510 750 V autoventilés |
Puissance | 1180 kW |
Alimentation | continu 1500 V |
Écartement | standard |
Capacité | 880 personnes dont 388 places assises |
Masse à vide | 153,5 t (4 caisses) 123,5 t (3 caisses) |
Les Z 5300 sont des automotrices électriques se caractérisant par une caisse en acier inoxydable, ce qui leur vaut les surnoms de " rame inox ", " p'tit gris ", ou encore " couscoussière ". Elles sont les descendantes des Z 3700 puis des Z 5100. Composées à l'origine de quatre caisses (dont une seule motrice), certaines sont aujourd'hui réduites à trois.
Ceci est la première sous-série de ces trains. Cette première sous-série est reconnaissable par l'encadrement des baies qui est identique des deux côté de la rame. Elles ont été équipées de l'EAS (équipement à agent seul) entre 1987 et 1990. Quelques rames sont équipées de voitures transformées provenant de RIB 60 ou de RIB 70. Depuis juin 2005, une quizaine de rames sont modernisées avec un nouvel aménagement intérieur (sièges, couleurs intérieures), décrassage poussé de l'inox et application d'un logo Transilien. Cette modernisation devrait prolonger la durée de vie de ces rames jusqu'en 2012.
La deuxième sous-série est reconnaissable par l'encadrement des baies par des bandes en néoprène. De plus, un côté possède une barre centrale pour permettre l'ouverture des fenêtres. Les Z 5366-5445 ont subi à la fin des années 70 une profonde rénovation pour le service sur la ligne C du RER : remplacement des banquettes par des sièges individuels type Z 6400, nouveaux coloris d'intérieurs, mise en place d'un indicateur mission aux extrémités de la rame (vers 1982-1984). Paradoxalement, la quasi-totalité de ces rames n'ont pas été équipées de l'EAS, ce qui leur a valu une réforme accélérée en 2002-2003 lors de leur remplacement par des Z 5600 sur la ligne C sauf pour les rames déjà mutées en province au milieu des années 1990 pour assurer des missions TER et les rames équipées EAS ayant été mutées sur d'autres banlieues à cette même époque. Les rames de navettes Tours et Orléans devraient survivre encore une dizaine d'années.
Outre la distinction entre les première et deuxième sous-série (distinction de construction), on peut distinguer trois catégories de rames, liées à leur équipements en cours de carrière :