locomotive thermique |
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Série | CC 65500 |
Entreprise ferroviaire | SNCF/Infra |
Constructeur | CAFL/CEM |
Numérotation | 060 DA 1-35 puis CC 64001-64035 puis CC 65501-65535 |
Année de construction | 1955-1959 |
Effectif en service | radiées en 2005 |
Vitesse maximale | 75 km/h |
Longueur hors-tout | 19,420 m |
Motorisation thermique | 1 moteur Sulzer 12 LDA 28 12 cylindres en 2 rangées |
Motorisation traction | 6 moteurs CEM GDTM 532 ventilation forcée |
Puissance | 1188 kW |
Carburant | gazole |
Transmission | électrique |
Écartement | standard |
Disposition des essieux | C'oC'o |
Masse à vide | 123 t |
Les CC 65500 sont une série de 35 locomotives diesel-électriques de la SNCF. Commandées le 18 août 1952, la première a été mise en service le 10 juillet 1955 au dépôt de La Plaine. Elles ont ainsi amorcé la conversion de la vapeur au Diesel.
Leur silhouette ou le bruit particulier de leur moteur Diesel lent leur ont valu plusieurs surnoms, les " Dakotas ", les " doryphores "...
A noter que cette série a porté 3 numérotations : celle d'origine était 060 DA. En 1962, le plan de renumérotation général du matériel thermique de la SNCF les a nommées CC 64000. Mais la série des BB 63500 grandissant, elles ont été renumérotées CC 65500 en 1965.
La série a commencé son difficile service sur la ligne de Grande Ceinture, pour les trains de marchandises inter-triages. Ce service s'est progressivement restreint dans les années 1960 du fait des électrifications, en particulier sur le nord et l'est. Un début de reconversion a été trouvé sur les trains de marchandises de desserte dans la banlieue parisienne, mais sans vraiment justifier le fonctionnement de toute la série.
La vraie reconversion a été trouvée dans les trains de travaux, d'abord sur les lignes de banlieue parisienne (ligne de Roissy, ligne du plateau à Évry), puis sur les ligne à grande vitesse : LGV Sud-Est, LGV Atlantique, LGV Nord-Europe, LGV Rhône-Alpes et LGV Méditerranée.
Suite à ce dernier chantier, les 15 survivantes ont été garées à Miramas en attente du chantier de la LGV Est européenne. Mais leur état (et leur âge) leur interdit cette dernière étape, et elles ont été radiées en 2005.
Cinq d'entre elles ont trouvé une autre vie dans les entreprises de travaux ferroviaires.