locomotive thermique |
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Série | BB 60000 |
Entreprise ferroviaire | SNCF/Fret |
Constructeur | Vosslöh(ex Alstom) |
Numérotation | 460001-... |
Année de construction | 2006-... |
Effectif en service | 0 (2006) |
Vitesse maximale | 100 km/h. |
Longueur hors-tout | 15,330 m. |
Motorisation thermique | 1 x Caterpillar CAT 3508 B |
Motorisation traction | 4 x ? |
Puissance | 1000 Kw |
Carburant | 3000 l. |
Transmission | Electrique triphasée asynchrone |
Écartement | standard |
Disposition des essieux | BoBo |
Masse à vide | 76,0 |
Les BB 60000 sont des locomotives diesel commandées par la SNCF pour son activité Fret. Engins de puissance moyenne, elles sont destinées à remplacer, au moins en partie, la série des BB 63400 / BB 63500. La direction de la SNCF a eu a choisir entre trois modèles : le G 1000 de Vosslöh, le D 146 Trenitalia de Firema, et un dérivé de l'Am 841 des CFF proposé par Alstom-Espagne. C'est la proposition d'Alstom qui est retenue.
Les 460000 sont des engins de technologie triphasée asynchrone. Ils dérivent directement de la série 311.1 et du prototype MABI 311 de la Renfe. Pour des raisons de coûts, la SNCF a exigé le remplacement du moteur MTU par un Caterpillar. L'exigence de la société française à disposer d'un engin muni d'accès par portes frontales a entrainé une nouvelle étude de la cabine. Ces locomotives sont équipées des systêmes RSO, VA, KVB, Daat, RST bimode et Atess. L'usine Alstom de Valence (ex Meifensa, ex MACOSA) est rachetée par Vosslöh en 2005, et c'est munis de plaques de ce constructeur que les premiers engins sortent des chaines.
Arrivées fin 2006, les premières unités connaissent des difficultés de mise au point en matière de shuntage et de logiciel de traction et font l'aller-retour entre la France et l'Espagne pour fiabilisation. Les premières 460000 sont affectées à l'EIMM de Normandie pour services sur Le Havre, Sotteville et Mantes. Elles devraient ensuite essaimer sur la région parisienne. Leur affectation sur d'autres régions est encore sujette à caution en raison de leur poids à l'essieu et de la situation déplorable en matière d'entretien de la plupart des lignes secondaires françaises.
Bibliographie :