La LGV Normandie est un projet de ligne à grande vitesse reliant essentiellement Paris à la Normandie.
Le schéma directeur des LGV de 1991 prévoyait déjà une LGV Normandie. Celle-ci serait partie de la banlieue parisienne et serait séparée en deux près de Mantes-la-Jolie, une branche filant vers Rouen, une autre s'arrêtant près d'Evreux. Ce projet a été abandonné par souci de rentabilité (le coût de remplacement des corails actuels par des TGV serait élevé alors que le gain de temps serait modeste). Les régions Basse-Normandie et Haute-Normandie doivent donc pour l'instant se contenter d'un simple projet d'amélioration de l'infrastructure de la ligne classique.
Officiellement, le projet de LGV Normandie a aujourd'hui été remplacé par celui de liaison rapide Normandie-Val de Seine, qui prévoit une amélioration de l'infrastructure existante, notamment entre Paris et Mantes-la-Jolie, avec en outre la construction d'une ligne nouvelle entre Achères et Épône[1].
L'association ALTRO, quant à elle, propose la création d'un shunt Lisieux-Elbeuf d'une soixantaine de kilomètres, qui permettrait une diminution de 56 minutes du temps de parcours Rouen-Caen, soit plus que 50 minutes[2].
Lignes à grande vitesse françaises |
En service : LGV Atlantique - LGV Sud-Est - LGV Rhône-Alpes - LGV Méditerranée - LGV Nord - LGV Interconnexion Est - LGV Est européenne |
En construction : LGV Perpignan-Figueras - LGV Rhin-Rhône branche Est |
À l'étude : Bretagne-Pays de la Loire - PACA - Lyon-Turin - Sud Europe Atlantique - Bordeaux-Toulouse - Languedoc-Roussillon - Bordeaux - Frontière espagnole |
En projet : LGV Poitiers-Limoges - LGV Interconnexion Sud - LGV Picardie |
Projets d'associations et d'amateurs : Arc Picard - LGV Normandie - LGV des Estuaires - LGV des Titans - LGV Interconnexion Ouest - LGV Massif Central - Transversale Alpes Auvergne Atlantique |