Escorteur - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs est disponible ici.

Le terme d'escorteur est apparu dans la Marine Nationale pendant la Seconde Guerre mondiale pour désigner un bâtiment de combat, de taille moyenne ou petite, destiné à la protectop, anti-sous-marine des escadres et des convois.

La terminologie est restée floue et fluctuante. Il a ainsi existé dans l'immédiat après-guerre :

  • des torpilleurs d'escorte de 1 750 tonnes ;
  • des destroyers d'escorte de 1 500 t. ;
  • des corvettes-escorteurs de 1 200 t. ;
  • des escorteurs de 400 t. dénommés peu après patrouilleurs.

Ont enfin été construits dans les années 1950 et 60 :

  • des escorteurs d'escadre de la classe T47, T53 et T56 (T pour torpilleur) (18 bâtiments construits) : bâtiments de 4 000 t., à vocation anti-sous-marine ou anti-aérienne, ils formaient, jusqu'aux années 1980, l'ossature des forces de haute-mer de la marine française. C'étaient pour l'OTAN des destroyers (DD ou DDG ; n° de coque précédé d'un D) ;
  • des escorteurs rapides de la classe E50 et E52 (E pour escorteur) (18 bâtiments construits) : bâtiments plus légers (1 500 t.), à vocation anti-sous-marine, c'étaient pour l'OTAN des frégates (FF ; n° de coque précédé d'un F) ;
  • des avisos-escorteurs (9 bâtiments construits): frégates de 2 000 t. à vocation anti-sous-marine et ultérieurement anti-navires, déployées outre-mer ;
  • des escorteurs-côtiers de 400 tonnes (14 bâtiments construits) : pour l'OTAN des patrouilleurs ou chasseurs de sous-marins (PC ; n° de coque précédé d'un P).

L'appellation d'escorteur est aujourd'hui tombée en désuétude.

Un escalator sous l'océan
Il y a 11 heures
Page générée en 0.014 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise