Le terme d'escorteur est apparu dans la Marine Nationale pendant la Seconde Guerre mondiale pour désigner un bâtiment de combat, de taille moyenne ou petite, destiné à la protectop, anti-sous-marine des escadres et des convois.
La terminologie est restée floue et fluctuante. Il a ainsi existé dans l'immédiat après-guerre :
- des torpilleurs d'escorte de 1 750 tonnes ;
- des destroyers d'escorte de 1 500 t. ;
- des corvettes-escorteurs de 1 200 t. ;
- des escorteurs de 400 t. dénommés peu après patrouilleurs.
Ont enfin été construits dans les années 1950 et 60 :
- des escorteurs d'escadre de la classe T47, T53 et T56 (T pour torpilleur) (18 bâtiments construits) : bâtiments de 4 000 t., à vocation anti-sous-marine ou anti-aérienne, ils formaient, jusqu'aux années 1980, l'ossature des forces de haute-mer de la marine française. C'étaient pour l'OTAN des destroyers (DD ou DDG ; n° de coque précédé d'un D) ;
- des escorteurs rapides de la classe E50 et E52 (E pour escorteur) (18 bâtiments construits) : bâtiments plus légers (1 500 t.), à vocation anti-sous-marine, c'étaient pour l'OTAN des frégates (FF ; n° de coque précédé d'un F) ;
- des avisos-escorteurs (9 bâtiments construits): frégates de 2 000 t. à vocation anti-sous-marine et ultérieurement anti-navires, déployées outre-mer ;
- des escorteurs-côtiers de 400 tonnes (14 bâtiments construits) : pour l'OTAN des patrouilleurs ou chasseurs de sous-marins (PC ; n° de coque précédé d'un P).
L'appellation d'escorteur est aujourd'hui tombée en désuétude.