Localisation | Woking,
![]() |
Direction | Ron Dennis |
Directeur de l'ingénierie | Paddy Lowe |
Designer en chef | Mike Coughlan |
Pilotes | 1.
![]() 2. Lewis Hamilton |
Pilotes essayeurs |
![]() Gary Paffett |
Chassis | McLaren MP4-22 |
Moteur |
![]() |
Pneumatiques |
![]() |
Début en CM F1 | 1966, GP de Monaco |
GP CM F1 disputés | 613 (après GP du Brésil 2006) |
Nombre de pilotes | 55 |
Titres constructeurs CM F1 | 8 |
Titres pilotes CM F1 | 11 |
Victoires en GP CM F1 | 148 |
Podiums | 394 |
Pole positions | 125 |
Meilleurs tours | 128 |
McLaren est une écurie britannique de Formule 1 qui a débuté en Grand Prix en 1966, liée au motoriste et constructeur automobile allemand Mercedes-Benz depuis 1995.
L'écurie est une des branches du McLaren Group, actuellement détenu à 40 % par Daimler Chrysler, à 30 % par la Bahrain Mumtalakat Holding, à 15 % par Ron Dennis et à 15 % par TAG (Mansour Ojjeh).
Les deux pilotes McLaren pour le championnat du monde de Formule 1 2007 sont Fernando Alonso et Lewis Hamilton.
Pilote officiel de l'écurie Cooper à partir de 1958 en Formule 2, puis 1959 en Formule 1, le Néo-Zélandais Bruce McLaren devient cette année-là à Sebring le plus jeune vainqueur de Grand Prix, à l'âge de 22 ans. Lorsque son coéquipier et mentor Jack Brabham quitte l'écurie Cooper à la fin de l'année 1960 pour bâtir sa propre structure, Bruce McLaren devient le leader de l'équipe, mais ne peut empêcher son lent déclin. Inspiré par l'exemple de Jack Brabham, il décide alors lui aussi de créer sa propre écurie de course.
Le Bruce McLaren Motor Racing Ltd voit le jour lors de l'hiver 1963-1964. Bruce McLaren engage sous sa propre bannière des Cooper dans le championnat de Formule Tasmane, une série hivernale très réputée, et disputée en Océanie lors de l'inter-saison de Formule 1. Pour l'épauler dans son entreprise, il est rapidement épaulé par Teddy Mayer un juriste américain passionné de sport automobile et qui faisait à l'origine office de manager pour son jeune frère Tim Mayer, engagé par Bruce McLaren en tant que deuxième pilote. Malgré la mort de Tim Mayer en février 1964, Bruce McLaren et Teddy Mayer décident de poursuivre l'aventure. En 1964, parallèlement à ses engagements en Formule 1, Bruce McLaren élargit les activités de son équipe aux épreuves d'endurance, et notamment aux épreuves américaines, alors richement dotées. Pour cela, il prend à nouveau comme base des châssis Cooper.
Ce n'est qu'en 1966 que l'équipe McLaren devient non plus préparateur, mais un constructeur à part entière. Début 1966, McLaren crée son premier prototype de type Can-Am, ainsi que sa première Formule 1, la M2B.
Si l'équipe de Can-Am ne tarde pas à dominer outrageusement ses rivales, il n'en va pas de même pour l'équipe de F1, essentiellement faute d'une bonne motorisation. Pour sa première saison, McLaren jongle sans grand succès avec un V8 Ford 4200 cm³ issu des épreuves américaines et à la cylindrée rabaissée aux 3000 cm³ réglementaires (ce moteur n'a rien à voir avec le fameux V8 Ford Cosworth qui ne verra le jour que l'année suivante) ainsi qu'avec un V8 Serenissima (issu du fiasco A-T-S) du Comte Volpi. En 1967, Bruce McLaren passe un accord de fourniture moteur avec BRM, mais les retards de conception du V12 BRM obligent McLaren à se tourner durant la majeure partie de l'année vers le V8 BRM 2000 cm³ à la puissance insuffisante, ce qui gâche à nouveau la saison.
C'est à partir de 1968 que les résultats décollent enfin. L'équipe McLaren est renforcée par le champion du monde en titre Denny Hulme (déjà équipier de McLaren en Can-Am), et surtout, bénéficie comme Lotus et Matra du V8 Ford-Cosworth, gage de performance et de fiabilité. Le Bruce McLaren pilote offre en Belgique au Bruce McLaren directeur d'équipe son premier succès en Formule 1. Quelques semaines plus tard, c'est Denny Hulme qui décroche deux victoires et parvient à s'inviter à la lutte pour le titre mondial.
Perturbée en 1969 par le développement de deux programmes simultanés en F1 (comme d'autres équipes, McLaren se fourvoie en croyant voir une solution d'avenir dans une monoplace à quatre roues motrices), l'écurie anglo-néo-zélandaise rate sa saison. Denny Hulme parvient tout de même à décrocher une victoire en fin d'année au Mexique.
Bien engagée, la saison 1970 tourne au drame lorsque début mai, Denny Hulme est victime lors des essais des 500 Miles d'Indianapolis (nouvel objectif de McLaren) d'un grave accident qui lui occasionne de sévères brûlures aux mains. Plus grave, le 2 juin 1970, lors d'une séance d'essais privés sur le circuit de Goodwood en Angleterre, Bruce McLaren perd le contrôle de son prototype CanAm, déséquilibré par la perte de son capot moteur. La M8D vient s'écraser sur un poste de commissaires en béton, tuant instantanément son pilote.
En 1974, McLaren connaît son premier grand succès : un titre constructeur et un titre pilote (avec Emerson Fittipaldi) en battant Ferrari. En 1976, James Hunt remporte également le championnat pilote avec une McLaren malgré la victoire de Ferrari aux constructeurs. Il faut noter néanmoins que le titre de Hunt fut acquis après le retrait volontaire de Niki Lauda pendant le Grand Prix du Japon, dernière course de la saison. En effet, la pluie battante avait convaincu Lauda que sa vie valait mieux qu'un titre pilote (ce qu'on peut aisément comprendre suite au grave accident dont il fut victime au Nürburgring la même année).
Les années 80 marquent un grand tournant pour McLaren: l'arrivée de Ron Dennis, de nouveaux ingénieurs et partenaires et surtout de pilotes qui marqueront la F1 à jamais comme Alain Prost ou Ayrton Senna. McLaren se lie avec les motoristes Porsche (1984-1987) et Honda (1988-1992). L'écurie remportera le titre pilote avec Niki Lauda (1984), Alain Prost (1985, 1986, 1989) et Ayrton Senna (1988). Au moment où Ron Dennis arrive à la tête de l'écurie, la situation de McLaren est loin d'être brillante. Les pilotes (dont Alain Prost) n'ont plus confiance en la voiture et les finances sont dans le rouge. Avec le soutien de Marlboro, Ron Dennis avec sa structure Project 4 absorbe McLaren et entreprend la restructuration de l'écurie et engage un ingénieur de grand talent en la personne de John Barnard. Ce dernier est le premier à vouloir utiliser les fibres de carbone dans la construction d'une formule 1, car il a bien compris les avantages que procure cette technologie à savoir : une plus grande légèreté et une meilleure rigidité.
Pour la saison 1982, Ron Dennis parvient à convaincre Niki Lauda, retraité depuis 1979, (et moyennant une somme substantielle), à reprendre la compétition. Ce dernier fera un retour plus que brillant en remportant un grand prix cette année-là. Après une année 1983 plus en demi-teinte, Ron Dennis parvient à engager Alain Prost, tout juste licencié par Renault après leur catastrophique fin de saison.
Nanti de cette équipe de rêve, McLaren va alors effectuer une saison sans précédent, remportant 11 grands prix (7 pour Prost et 4 pour Lauda). Ce sera cependant Lauda qui coiffera la couronne mondiale pour un demi-point (!) (score le plus serré jusqu'à présent), grâce à sa plus grande régularité (Prost avait encore la fâcheuse habitude de casser ou gagner).
L'année 1985 fut l'année du triomphe pour Prost et de la confirmation pour McLaren. Après une saison en demi-teinte (marquée tout de même par une magnifique victoire en fin de saison après une jolie bagarre contre Prost), Niki Lauda tira définitivement un trait sur la compétition.
1986 vit le deuxième titre de Prost malgré la domination des Williams, équipées d'un moteur turbo Honda arrivé à maturité. Prost profita cette année-là de la rivalité des deux pilotes adverses, Mansell et Piquet pour les coiffer au poteau lors de la dernière course, grâce à sa maîtrise tactique et son pilotage très fin. (Prost était considéré comme le pilote sachant le mieux économiser une voiture).
L'année 1987 fut sans surprise dominée par les Williams, mais l'ambiance de lutte instestine y régnant en permanence convainquit les gens de Honda de répondre à l'appel de Ron Dennis pour 1988. C'est à cette même époque qu'Ayrton Senna rejoignit l'équipe McLaren, formant avec Alain Prost la dream team dont tout manager de formule 1 souhaitait disposer.
Le résultat ne se fit pas attendre. McLaren écrasa littéralement la concurrence, s'adjugeant 15 courses sur les 16 que comptait le championnat. La voiture, la MP4-4 s'avéra la meilleure machine, bien aidé par le bloc Honda et Ayrton Senna vit son talent récompensé par le titre des pilotes.
1989 s'annonçait sous les même auspices, mais ce fut l'année où les relations entre Alain Prost et Ayrton Senna se dégradèrent à cause d'un pacte de non-agression non respecté par le brésilien à Imola pour le Grand Prix de St-Marin. La fureur de Prost, l'intervention de la presse envenimèrent les choses et aboutirent à une situation explosive trouvant son dénouement à Suzuka au Japon avec le fameux accrochage entre les deux pilotes McLaren. Prost devint champion du monde et quitta McLaren tandis que Senna fut disqualifié de la course pour "aide extérieure".
Au milieu de tout ceci, Ron Dennis pouvait néanmoins être content car il accrochait un nouveau doublé pilote et constructeur au palmarès de son écurie.
L'écurie remporta encore les titres en 1990 et 1991, toujours avec Ayrton Senna. La saison 1992 fut plus difficile, et aboutira au départ d'Honda de la F1. L'écurie disputa alors la saison 1993 avec des moteurs Ford-Cosworth client. Ayrton Senna malgré une saison marquée par un éclat éblouissant quitta l'écurie à la fin de la saison. En 1994, McLaren se lie au motoriste et constructeur automobile Peugeot. Mais des luttes et divergences d'opinion entre les deux parties eurent pour conséquence un divorce entre les 2 firmes. En 1995, McLaren débuta alors un partenariat avec Mercedes-Benz. Il faudra cependant attendre 1997 pour que David Coulthard remporte les Grands Prix d'Australie et d'Italie et Mika Hakkinen le tout dernier Grand Prix de la saison, à Jerez. La saison 1998, avec Coulthard et Hakkinen fut l'année du grand retour de McLaren. Cela commença avec cinq victoires au cours des six premières courses jusqu'au titre constructeur et au sacre de Mika Hakkinen. En 1999, cela fut moins brillant puisque McLaren ne peut profiter de l'accident de Michael Schumacher, le titre constructeur revenant tout de même aux rouges. Mika Hakkinen remporta quand même le titre pilote.
En 2000, McLaren lutta pour les titres avec Mika Häkkinen, mais dut finalement s'incliner face à Ferrari et Michael Schumacher. Les années qui suivirent furent celles de la domination de la Scuderia Ferrari. Malgré cela, McLaren resta toujours au sommet et jusqu'en 2003 resta toujours présent parmi les 3 meilleures équipes malgré quelques erreurs techniques. En effet, McLaren développa au long de l'année 2003 une voiture MP4-18 qui fut un échec total, puisqu'elle ne participa à aucune course pour faute de performances et de fiabilité aux essais privés. La saison 2004 fut par conséquence une des plus mauvaises que l'équipe n'ait jamais connues puisque l'équipe termina 5ème au championnat malgré l'expérience du chevronné David Coulthard et le talent de Kimi Räikkönen. Décidé à effacer ce mauvais épisode, l'équipe travailla d'arrache-pied pour concevoir la McLaren MP4-20 de 2005, pilotée par Räikkönen et Juan Pablo Montoya. Mais si la voiture fut très performante, elle manqua singulièrement de fiabilité, et Kimi Räikkönen plus à son aise que Montoya dans l'ensemble de la saison, dut s'incliner pour le titre face à Fernando Alonso 3 épreuves avant la fin, et McLaren face à Renault pour le titre constructeur, dans la dernière manche. Le début de la saison 2006 fut prometteur, Kimi Räikkönen effectuant une splendide remontée de la dernière à la 3e place lors de l'épreuve d'ouverture, mais bien vite, il fut évident que si la nouvelle MP4-21 était plus fiable que son aînée, elle n'avait plus la vitesse de celle-ci. Le redressement se fit progressivement, mais l'écart au championnat était trop grand pour revenir, une fois la performance retrouvée.
Fin 2005, Fernando Alonso tout juste auréolé de son sacre de champion du monde signa un contrat de 3 ans avec McLaren-Mercedes à partir de la saison 2007. Peu de temps après, c'est au tour de Vodafone de signer un contrat de près de 700 millions d'euros avec la firme de Woking. Pour le second baquet, la place est convoitée par Pedro de la Rosa, brillant pilote d'essai de McLaren depuis plus de 4 ans et auteur d'un remplacement de Montoya en demi-teinte et Lewis Hamilton, futur champion de GP2 Series. Le choix est effectué en fin de saison après de brillant tests : le jeune Anglais Lewis Hamilton deviendra donc à 22 ans le second pilote McLaren au côté du tout jeune double champion du monde espagnol Fernando Alonso. Si certaines mauvaises langues comme David Coulthard diront que c'était une grave erreur, Ron Dennis reste confiant dans son choix. Et l'avenir lui donnera raison.
Au Grand Prix d'Australie, tous les yeux sont rivés sur 3 pilotes, tout d'abord, la Ferrari de Kimi Räikkönen, mais aussi de son probable principal adversaire Alonso. Mais tout le monde observe le jeune Anglais qui participe à son premier grand prix. La pression est de taille, rares sont les pilotes qui ont débuté leur carrière aux côtés du champion du monde en titre. La pression est de taille mais Hamilton se hisse brillamment à la 4ème place de la grille de départ sur un circuit qu'il ne connaissait pas. En course, il parvient à se hisser en 2e position devant son coéquipier ! Et le restera jusqu'à son 2e pit-stop où il verra Fernando repasser devant. Il finira sa première course sur le podium avec en prime, son premier meilleur tour en course. Quant à Alonso, il parvient à faire une course tranquille et se hisse en 2e position derrière l'intouchable Finlandais. La MP4-22 est fiable, performante, mais pas assez.
Puis, voilà Sepang, en Malaisie, la chaleur, l'humidité. Autant dire un calvaire pour les pilotes. Les deux McLaren se sont brillamment sorties des essais privés sur ce circuit une semaine auparavant. En qualification, Alonso se hisse en 1ère ligne et Hamilton en 2ème. Le duel Ferrari-McLaren va avoir lieu, mais pas comme prévu. En effet, McLaren va prendre le dessus dès le départ, pour ne plus le quitter. Fernando Alonso remporte sa première course avec McLaren et Hamilton son deuxième podium pour son deuxième Grand Prix. Les McLaren sont bien présentes et la fiabilité tant redoutée aussi.
Depuis ses débuts en 1966, McLaren a remporté le championnat du monde des constructeurs à 8 reprises et 11 fois celui des pilotes, avec un total de 149 victoires en Grand Prix mais aussi 125 pole positions, 398 podiums et 130 meilleurs tours. 3 191,5 points points ont été marqués par l'équipe en 615 Grand Prix.
Par ailleurs, si Graham Hill est le seul pilote de l'histoire à avoir un jour remporté les trois grandes compétitions automobiles que sont les 500 Miles d'Indianapolis, les 24 heures du Mans et le championnat du monde de Formule 1, McLaren est la seule parmi toutes les écuries à avoir réalisé ce triplé historique.
Saison | Ecurie | Châssis | Moteur | Pneumatiques | Pilotes (victoires) | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1966 | Bruce McLaren Motor Racing | M2B | Ford Serenissima |
Firestone |
![]() |
3 | 8e |
1967 | Bruce McLaren Motor Racing | M4B M5A M7A |
BRM | Goodyear |
![]() |
3 | 8e |
1968 | Bruce McLaren Motor Racing | M5A M7A |
Ford | Goodyear |
![]() ![]() |
51 | 2e |
1969 | Bruce McLaren Motor Racing | M7A M7B M7C M9A |
Ford | Goodyear Dunlop |
![]() ![]() Derek Bell |
38 | 4e |
1970 | Bruce McLaren Motor Racing | M7C M14A M7D M14D |
Ford Alfa Romeo |
Goodyear Firestone |
![]() ![]() ![]() Peter Gethin ![]() ![]() |
34 | 4e |
1971 | Bruce McLaren Motor Racing | M7C M14A M19A |
Ford | Goodyear |
![]() Peter Gethin Jackie Oliver |
10 | 6e |
1972 | Yardley Team McLaren | M19A M19C |
Ford | Goodyear |
![]() ![]() Brian Redman ![]() |
47 | 3e |
1973 | Yardley Team McLaren | M19A M19C M23 |
Ford | Goodyear |
![]() ![]() ![]() ![]() |
58 | 3e |
1974 | Marlboro Team Texaco | M23 | Ford | Goodyear | Emerson Fittipaldi (3)![]() |
73 | Champion |
1975 | Marlboro Team Texaco | M23 | Ford | Goodyear | Emerson Fittipaldi (2)![]() |
63 | 3e |
1976 | Marlboro Team McLaren | M23 | Ford | Goodyear | James Hunt (6)![]() |
75 | 2e |
1977 | Marlboro Team McLaren | M23 M26 |
Ford | Goodyear | James Hunt (3)![]() ![]() ![]() |
60 | 3e |
1978 | Marlboro Team McLaren | M23 M26 |
Ford | Goodyear | James Hunt![]() ![]() |
15 | 8e |
1979 | Marlboro Team McLaren | M26 M28 M28B M28C M29 |
Ford | Goodyear | John Watson![]() |
15 | 7e |
1980 | Marlboro Team McLaren | M29B M29C M30 |
Ford | Goodyear | John Watson![]() Stephen South |
11 | 8e |
1981 | Marlboro McLaren International | M29C M29F MP4-1 |
Ford | Michelin | John Watson (1)![]() |
28 | 6e |
1982 | Marlboro McLaren International | MP4-1B | Ford | Michelin | John Watson (2)![]() |
69 | 2e |
1983 | Marlboro McLaren International | MP4-1C MP4-1E |
TAG | Michelin | John Watson (1)![]() |
43 | 5e |
1984 | Marlboro McLaren International | MP4-2 | TAG | Michelin |
![]() ![]() |
143,5 | Champion |
1985 | Marlboro McLaren International | MP4-2B | TAG | Goodyear |
![]() John Watson ![]() |
90 | Champion |
1986 | Marlboro McLaren International | MP4-2C | TAG | Goodyear |
![]() ![]() |
96 | 2e |
1987 | Marlboro McLaren International | MP4-3 | TAG | Goodyear |
![]() ![]() |
76 | 2e |
1988 | Honda Marlboro McLaren | MP4-4 | Honda | Goodyear |
![]() Ayrton Senna (8) |
199 | Champion |
1989 | Honda Marlboro McLaren | MP4-5 | Honda | Goodyear | Ayrton Senna (6)![]() |
141 | Champion |
1990 | Honda Marlboro McLaren | MP4-5B | Honda | Goodyear | Ayrton Senna (6)![]() |
121 | Champion |
1991 | Honda Marlboro McLaren | MP4-6 | Honda | Goodyear | Ayrton Senna (7)![]() |
139 | Champion |
1992 | Honda Marlboro McLaren | MP4-6B MP4-7A |
Honda | Goodyear | Ayrton Senna (3)![]() |
99 | 2e |
1993 | Marlboro McLaren | MP4-8 | Ford | Goodyear |
![]() ![]() Ayrton Senna (5) |
84 | 2e |
1994 | Marlboro McLaren-Peugeot | MP4-9 | Peugeot | Goodyear |
![]() ![]() Martin Brundle |
42 | 4e |
1995 | Marlboro McLaren-Mercedes | MP4-10 MP4-10B MP4-10C |
Mercedes | Goodyear | Mark Blundell Nigel Mansell ![]() ![]() |
30 | 4e |
1996 | Marlboro McLaren-Mercedes | MP4-11 | Mercedes | Goodyear |
![]() David Coulthard |
49 | 4e |
1997 | West McLaren-Mercedes | MP4-12 | Mercedes | Goodyear |
![]() David Coulthard (2) |
63 | 4e |
1998 | West McLaren-Mercedes | MP4-13 | Mercedes | Bridgestone |
![]() David Coulthard (1) |
156 | Champion |
1999 | West McLaren-Mercedes | MP4-14 | Mercedes | Bridgestone |
![]() David Coulthard (2) |
124 | 2e |
2000 | West McLaren-Mercedes | MP4-15 | Mercedes | Bridgestone |
![]() David Coulthard (3) |
152 | 2e |
2001 | West McLaren-Mercedes | MP4-16 | Mercedes | Bridgestone |
![]() David Coulthard (2) |
102 | 2e |
2002 | West McLaren-Mercedes | MP4-17 | Mercedes | Michelin | David Coulthard (1)![]() |
65 | 3e |
2003 | West McLaren-Mercedes | MP4-17D | Mercedes | Michelin | David Coulthard (1)![]() |
142 | 3e |
2004 | West McLaren-Mercedes | MP4-19 MP4-19B |
Mercedes | Michelin | David Coulthard![]() |
69 | 5e |
2005 | Team McLaren-Mercedes | MP4-20 | Mercedes | Michelin |
![]() ![]() ![]() ![]() |
182 | 2e |
2006 | Team McLaren-Mercedes | MP4-21 | Mercedes | Michelin |
![]() ![]() ![]() |
110 | 3e |
2007 | Vodafone McLaren-Mercedes | MP4-22 | Mercedes | Bridgestone |
![]() Lewis Hamilton |
Entre 1968 et 1978, des châssis McLaren ont régulièrement été engagés par des écuries privées ou semi-privées.
Année | Nom | Modèle | Pilotes |
---|---|---|---|
1968 | Anglo American Racers | McLaren-Ford M7A | Dan Gurney |
1968 | Joakim Bonnier Racing Team | McLaren-BRM M5A | Joakim Bonnier |
1969 | Team Lawson | McLaren-Ford M7A | Basil van Rooyen |
1969 | Team Antiques Automobiles | McLaren-Ford M7B | Vic Elford |
1970 | Team Surtees | McLaren-Ford M7A | John Surtees |
1970 | Joakim Bonnier Racing Team | McLaren-Ford M14 | Joakim Bonnier |
1971 | Joakim Bonnier Racing Team | McLaren-Ford M7C | Joakim Bonnier |
1971 | Scuderia Fillipini | McLaren-Ford M7C | Joakim Bonnier |
1971 | Team Penske | McLaren-Ford M19 | Mark Donohue, David Hobbs |
1974 | Lucky Strike Team | McLaren-Ford M23 | Dave Charlton |
1974 | Yardley McLaren | McLaren-Ford M23 | Mike Hailwood, David Hobbs, Jochen Mass |
1975 | Lucky Strike Team | McLaren-Ford M23 | Dave Charlton |
1977 | BS Fabrications | McLaren-Ford M23 | Brett Lunger |
1977 | Iberia Airlines | McLaren-Ford M23 | Emilio de Villota |
1978 | BS Fabrications | McLaren-Ford M23 | Brett Lunger, Nelson Piquet |
1978 | Centro Asegurador | McLaren-Ford M23 | Emilio de Villota |
1978 | Melchester Racing | McLaren-Ford M23 | Tony Trimmer |